Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux à la profession et à ses partenaires, Pascal Pech, après avoir rappelé les avancées de l’an passé pour la transformation du secteur, trace les axes majeurs pour 2019. Sur l’armement en sécurité privée, faisant l’objet de réticences du secteur, le SNES demande, la création d’une protection juridique pour ses agents. Elle pourrait prendre la forme de circonstances aggravantes en cas d’agression contre nos salariés. Cette protection juridique est un vœu auquel le SNES est particulièrement attaché. Nous avons également à trouver le chemin d’un accord avec les partenaires sociaux qui nous permettront de revaloriser, par les salaires et les compétences, et je dis bien les deux à la fois, le travail de nos salariés car c’est en partie par ce chemin social que le secteur, que nos entreprises, que la sécurité privée se transformeront.
Les compétences nous amènent sur la formation, point cardinal du continuum comme de la transformation de notre secteur. C’est pour cela que le SNES décida, dans le cadre de la loi sur la liberté, de choisir, son avenir professionnel et de s’orienter vers un outil d’accompagnement en matière de formation dédié à nos entreprises.
Le SNES réaffirme son souhait qu’un opérateur de compétences des «Professionnels, salariés et employeurs, des services opérationnels aux entreprises et de l’emploi», que cet OPCO 11 pour les plus initiés, voit le jour.
Enfin, puisque je parlais d’unité, je veux ici terminer par la démarche que nous avons initié depuis l’été dernier : le rapprochement, voire la fusion de nos organisations professionnelles. Un comité de pilotage SNES/USP se réunit régulièrement, des projets de statuts sont en cours d’élaboration avec une échéance à juin prochain.
Reconnaissons que nous serions meilleurs unis, réunis, pour nous, pour nos partenaires sociaux, pour échanger avec les donneurs d’ordre et avec les pouvoirs publics. Lle SNES s’en fait une obligation et surtout une responsabilité.
|