La rentrée française 2012 se présente sous des auspices préoccupants, le chômage franchit le seuil des 3 millions, les carnets de commandes sont inférieurs à la normale et la vente des produits et services français est toujours difficile.
Les services financiers des entreprises vont donc donner des tours de vis supplémentaires pour économiser dans les frais de fonctionnement. Seront principalement sollicités, les Services Généraux avec leurs achats hors productions. Le moins disant risque à nouveau d’être la sacro-sainte valeur dominante des acquisitions et surtout primer dans les appels d’offres. Pourtant dans l’économie d’aujourd’hui, plus que jamais la notion de juste prix pour les produits et les services doit être le maître mot. Connaître la valeur d’usage pour les produits et la conformité aux fondamentaux de l’entreprise pour les services doit être la feuille de route de ces acquisitions.
Les responsables de services généraux réputés pour leurs connaissances et expériences de la transversalité de ces activités devront faire montre de leur capacité technique et analytique des produits et services. Et ainsi, contribuer à éviter que leur entreprise ne tombe dans la spirale préférentielle du fournisseur étranger. Une volonté » normale somme toute dans cette période de crise, comme le fit notre voisin allemand avant nous.