A l’heure où les responsables et autres gestionnaires de parcs automobiles font le choix de renouveler leur
parc, il convient de se poser les bonnes questions sur le type de motorisation
à adopter. Notamment pour les plus petits modèles qui constituent la majeure partie des parcs
de voitures particulières (VP) et parcourent peu de kilomètres. En effet
l’arrivée programmée de la norme Euro 6 en 2014 va totalement changer la donne
puisqu’elle imposera (enfin) un filtrage encore plus fin des particules,
déclarées cancérogènes par l’OMS*, de même que le traitement des oxydes d’azote
tout aussi dangereux pour notre santé.
Dépolluer de tels véhicules déjà chers
coûtera encore plus chers d’autant que les avantages fiscaux consenties au
gazole (moins cher à la pompe et récupération d’une partie de la TVA sur le
carburant) sont eux-aussi amenés à disparaître (Directive européenne et volonté
politique). Mieux vaudra donc faire le choix des nouvelles motorisations
essence d’aujourd’hui (performance et couple) peu polluantes
Des raisons pour
lesquelles Volkswagen n’a par exemple sorti sa petite UP ! qu’en version
essence. Pour les gros rouleurs enfin, pour qui le moteur Diesel pouvait
encore avoir un intérêt malgré son surcoût à l’achat, mêmes motifs et même
punition, il conviendra donc, tant pour baisser les émissions de CO2 qui en déterminent la
fiscalité, que de préserver notre santé, de faire le choix des hybrides essence
ou encore de modèles électriques à prolongation d’autonomie (du type Ampera et
Volt).
Une décision d’autant plus importante que les contrats de location de
longue durée (LLD), donc le montant des loyers se signent pour trois ans et que
d’ici à leur terme, Euro 6 sera entrée en vigueur.
* OMS :
l’Organisation mondiale de la santé.