» Quel avenir pour le papier office ? : tel était le thème de la Rencontres d’Affaires PNP.
Les
arguments ne manquent pas pour exclure la feuille A4. Comme le
soulignait Xavier Caro, directeur général de l’Udaf : » Au siège, nous
imprimons chaque mois plus de 130 000 pages. Considérant notre
stratégie de mise en place d’une politique de coûts maîtrisés, réduire
notre consommation de papier s’avère un enjeu tout à fait
prioritaire.
Dans ces conditions, comment peuvent lutter les revendeurs de machines d’impressions ?
Roland
Girard, président de la commission impression de la fédérattion Eben
et P-dg de Burocom, préconise le développement des services
d’impression » coût à la page et la gestion du matériel, des
consommables et du papier.
Pour Olivier Langlois, président
de Papyrus, » l’univers du papier est en mutation. Si l’on observe une
tendance immuable vers le développement du numérique, il est à noter la
forte numérisation des documents papiers, a insisté notre intervenant,
consacrant ainsi un double flux du papier et du digital .
Et
Olivier Langlois de citer une étude Médiaprism selon laquelle pour 89 %
des Français interrogés, papiers et supports informatiques resteront
complémentaires.
Une mutation qui entraîne une nouvelle demande : l’exigence d’un papier qualité, respectueux de l’environnement et » d’un excellent rapport qualité des produits livrées / service , comme le soulignait Pascal Péquin, directeur France et Benelux International Paper.
En somme, le papier fait de la résistance et sait s’adapter. Le zéro papier n’est pas pour demain !