Cette norme, résultat des travaux de plusieurs centaines d’experts issus de 99 pays et d’une quarantaine d’organisations internationales, peine à trouver ses marques.
Et pourtant, l’ISO 26000 a été adoptée ou en passe de l’être dans plus de 80 pays. De l’avis général, c’est un élément de transparence indéniable et un levier de confiance pour l’ensemble des parties prenantes.
Alors, pourquoi cette réticence vis-à -vis de cette norme ?
3 éléments de réponse :
1-Elle gagne à être mieux connue : à part les initiés DD-RSE, peu de monde la connaît.
2-Elle gagne à être plus utilisée : par-delà la norme, les principes qui définissent et structurent les 7 questions centrales, devraient aider les organisations à améliorer leurs perspectives commerciales et économiques. Il ne s’agit pas d’une norme » contraignante mais d’un outil d’accompagnement, il faut la voir comme une démarche structurante, créatrice de valeur.
Elle doit permettre aux organisations de relancer le dialogue social et les inters connexions entre toutes les parties prenantes (internes et externes) donnant ainsi la possibilité aux entreprises, de toutes tailles, d’améliorer leur performance globale.
3-Elle gagne à être respectée : cette norme se définit comme une succession de lignes directrices visant à structurer une démarche, une réflexion, » pour aider à relever des défis d’ordre économique, environnemental et sociétal d’un monde qui évolue (Jorge Cazajeira, Vice-Président de la PPO ISO 26000). Le Vice-Président adjoint déplore, quant à lui, » les moutons noirs qui ne respectent pas la non certification, en se qualifiant certifiés et cela au détriment même de la norme.