Une nouvelle génération d’immeubles
tertiaires émerge dans le paysage francilien : tours à La Défense dont la fin
de chantier a parfois été volontairement retardée, immeubles neufs ou
réhabilités dans Paris.
Les nouveaux venus bénéficient de façades attractives,
des meilleures notations environnementales, d’un confort et des services hauts
de gamme… le tout accompagné de charges souvent maîtrisées.
Alors, que
demande le peuple ?
Justement, la question est de savoir si
le peuple des utilisateurs va adhérer, s’enthousiasmer et ramasser la mise ou
bien bouder ces opportunités par manque d’envie ou de ressources et finalement
rester dans son coin ?
Pour l’instant, l’attentisme prédomine.
Du côté des
opérateurs, l’heure est au roulement de tambour. Les inaugurations sont
accompagnées de déclarations de haute volée afin de convaincre les brokers
comme les prescripteurs en tout genre des qualités des produits mis sur le
marché.
La bataille du remplissage doit être gagnée. Rien moins que l’Hôtel des
Invalides sera le théâtre de la présentation, en octobre, de la tour Majunga.
Lors des intronisations de Carpe Diem et d’In & Out, en septembre, des
édiles ont été invités à monter à la tribune, en solidarité avec les projets.
L’enjeu est en effet d’importance.
L’offre de bureaux de la région
parisienne enregistrait déjà , avant cette déferlante, un taux de vacance élevé.
Son gonflement, au cours des prochains mois, alourdirait le climat.
L’impatience des investisseurs à l’égard des agents, sommés d’apporter très
vite des résultats, est perceptible.
Une chose est sûre, les succès commerciaux
procureront de la confiance et du baume au coeur à l’ensemble de la profession.
qui a besoin d’être ragaillardie et spécule sur une reprise économique qui
pourrait enfin se déclencher en 2014.