Le 17 octobre dernier, en pleine semaine de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) avait lieu le lancement de l’Institut de la Monétarisation.
Cette Société Coopérative à Intérêt Collectif se positionne comme un tiers de confiance qui a pour but de faciliter l’accès aux financements additionnels des projets nécessaires à la transition énergétique, écologique et sociétale, en démontrant qu’ils créent de la valeur et qu’ils sont rentables.
Pour ce faire, c’est un collectif pluridisciplinaire d’experts (financiers, comptables, actuaires, environnementalistes) qui s’engage à démontrer l,existence de ces externalités et leur concrétisation.
Ils rythment ainsi leur stratégie autour de 4 temps forts à l’issue desquels le financeur peut se rendre compte de l’intérêt de sa dépense :
1 – donner un prix interne aux impacts (environnementaux, sociétaux ou économiques) pour en dégager une valeur comptable.
2 – confronter ce prix interne à un prix de marché par l’expertise extra financière et comptable de l’Institut.
3 – commercialiser ces externalités via les apports classiques des banques et par des apports dits additionnels.
4 – internaliser cette valeur économique au bilan comptable de l’entreprise.
L’approche pragmatique et collaborative de l’Institut insiste sur la transformation économique de la valeur immatérielle en dépassant la seule notion patrimoniale.
Cela répond à une méthodologie précise dont découlent plusieurs processus (identifier, prioriser, valoriser, réviser). Ils permettront d’identifier les actions les plus pertinentes génératrices de valeur économique pour l’entreprise et d’évaluer le SROI c’est à dire Retour sur Investissement abordé sous l’angle social.
C’est tout l’enjeu de l’Institut.