De multiples événements peuvent entraîner la vacance d’un bien immobilier comme le manque de demande ou une attente administrative. Dans tous les cas, ces périodes de transition ont des conséquences importantes pour les immeubles concernés.
En effet, comme pour tous les biens durables, un bien immobilier désaffecté et vacant subit une obsolescence qui peut engendrer une destruction de valeur en faisant baisser sa côte ou en menaçant sa commercialité.
Un immeuble vacant se dégrade aussi naturellement avec le temps (absence de chauffage, dégât des eaux non détectés à temps…)
Mais l’un des risques majeurs de la vacance est celui du vandalisme. De nombreux bâtiments font l’objet de visites entraînant des dégradations, des vols de métaux… Un immeuble vide peut aussi attirer tout type d’occupation illégale comme le squat. Dans la plupart de ces cas, les occupants vont causer des dégâts et peuvent, par leur présence, empêcher les restructurations et/ou la relocation, engendrant des coûts supplémentaires importants.
Sans oublier qu’un bien immobilier, quoique inoccupé, doit garantir la sécurité des personnes, y compris la sécurité de celles qui se sont « invitées ». Le risque juridique existe au civil, mais également au pénal (mise en examen).
Face à cette situation, plusieurs options s’offrent aux propriétaires : gardiennage par maître chiens, barreaudage, condamnation des accès et mise sous alarme. Mais ces solutions souvent inefficaces représentent un budget conséquent alors que le bien immobilier ne génère plus de rendement.
Une solution gagnant-gagnant pour les propriétaires est la protection par occupation.
Une solution efficace en réduisant les dégradations, économique avec un coût moyen à partir de 500 euros HT/mois/bâtiment, légale suivant l’article 101 de la loi Molle et souple car applicable à tous types de bâtiment sans changement de destination du bien. L’opérateur contractualise avec les résidents temporaires ( un mois de préavis à tout moment).