Avec l’essor du digital et de la numérisation, beaucoup d’entreprises souhaitent réduire au maximum leur budget impression. Cependant, elles réalisent que cela reste une nécessité commerciale et de visibilité. L’imprimé reste utilisé mais les attentes de ses utilisateurs évoluent.
Selon un rapport publié par Canon en 2014, l’impression papier conserve une valeur indéniable. 72% des acheteurs d’imprimés estiment que son utilisation restera stable ou se renforcera dans les prochaines années. D’un point de vue commercial, le papier reste un moyen efficace d’interpeller un prospect, d’entrer en contact avec un client difficile à atteindre ou de promouvoir une image de qualité.
Une impression professionnelle est également importante pour se démarquer. La diversité de papiers, de finitions, de grammage ou de techniques d’impression permet de personnaliser le support papier et de le façonner à son image. Par ailleurs, l’imprimé permet de créer du lien et d’offrir une «expérience tactile» au consommateur. Alors que nos sociétés se numérisent et laissent de moins en moins de place aux contacts physiques, le toucher reprend sa place. Le papier devient alors un outil fondamental du marketing sensoriel dans le cadre duquel le fait de toucher ou d’avoir en main permet de déclencher une adhésion à une marque ou un achat.
Pour répondre à ces nouvelles attentes, les imprimeurs développent de nouveaux services, notamment en intervenant dans la phase de création.
Les imprimeurs adaptent également leur système d’impression. La personnalisation de l’imprimé oblige de plus en plus à produire sur-mesure et en petit tirage. L’impression à la demande (de l’unité à 10) se développe ainsi avec le web-to-print (plus de 50% depuis 2 ans).
Le digital n’a pas tué le papier mais l’a obligé à évoluer pour s’adapter à de nouvelles utilisations. Le papier et le numérique se complètent et cohabitent. Imprimer est ainsi devenu une nécessité pour créer du lien et communiquer une image de soi.