Chronique
En cette période de dégradation du climat social, un changement profond de cap est urgent. Il doit être mis un terme au pessimisme qui ronge notre pays, à la démotivation qui affecte les managers.
Souvent, on est tenté de s’attaquer au premier problème, au stress, mais sans agir vraiment sur sa principale cause : notre incapacité à faire la part des choses. En effet, on s’appuie sur des stratégies seulement destinées à diminuer le niveau de stress.
Et pourtant il existe un moyen simple destiné à faire la part des choses, à modifier sa manière de voir la vie et à devenir plus optimiste : Repérer les éléments positifs de la journée et se forcer à y penser car même lorsque les temps sont durs, il existe des moments agréables. Après quelques jours, on se sent mieux, et au bout de quelques semaines, le niveau de sérénité est beaucoup plus important.
Ce concept, expérimenté par un ancien responsable d’une filiale d’une grande banque française, a donné naissance à une application : Smylife®.
Par ailleurs, il est essentiel de restaurer l’envie, de cultiver la motivation. C’est ainsi que nous irons chercher la santé, l’énergie, la réalisation de soi et… le bonheur. L’entreprise a une mission : restaurer l’envie, cultiver la motivation… et elle a tout intérêt à donner l’impulsion : nombre de ses collaborateurs sont fragiles, démotivés et peu heureux. La performance de celle-ci s’en ressent. En outre, les nouvelles générations sont très sensibles à ces approches.
Pour ce faire, l’entreprise doit inviter ses collaborateurs à recourir à des leviers de motivation intrinsèque : le sens, les objectifs ambitieux et réalistes, le juste niveau d’autonomie, les encouragements, la gratitude, le sentiment de justice, la reconnaissance de ses maladresses…
En augmentant les émotions positives et en diminuant les émotions négatives, ces leviers favorisent la libération d’ocytocines qui vont diminuer le niveau de stress, améliorer la créativité et favoriser la cohésion.