Un équipement de sécurité se doit de fonctionner le jour où un sinistre se déclare. Or, les statistiques des assureurs sont formelles : 2 ans après leur mise en service, les équipements ne sont plus en état de fonctionner et deviennent dangereux.
Qu’elle réponde à une obligation contractuelle (assureurs ou clients), à une exigence réglementaire, ou qu’elle découle de l’analyse de risques de l’entreprise, la mise en œuvre d’un équipement de sécurité vise à assurer la sécurité des personnes et la pérennité de l’entreprise. D’où l’importance d’associer un matériel certifié, installé dans les règles de l’art par un installateur certifié.
Qu’elle soit préventive (avant l’avarie) ou curative (maintenance corrective) la maintenance a un coût : contrats de maintenance, indisponibilité des matériels pendant la maintenance, remplacement des pièces, formation du personnel (turn-over), surveillance des installations. Mais, il faut rapporter ces coûts à ceux que représenterait une perte d’exploitation à l’issue d’un sinistre.
Des vérifications et contrôles évaluent si les installations sont maintenues conformément aux normes, règles techniques, réglementations. Elles sont menées par un organisme agréé, un technicien dont la compétence est validée par un organisme officiel (DREAL, commissions de sécurité, Inspection du travail). Dans tous les cas, le chef d’établissement a une obligation de résultats : il doit garantir la sécurité des personnes de son établissement et pour cela maintenir à niveau son installation de sécurité.
Le contrat de maintenance doit formaliser la périodicité, la durée et le type des vérifications (avec notion de délai supportable). La notion d’exploitation en mode dégradé (par exemple : quelle incidence sur les matériels en cas de coupure de courant) doit être prévue et enrichie par les retours d’expérience. Le contrat indique également les coûts associés aux opérations de maintenance (distinction entre coût des opérations et coût des pièces détachées).