Chronique
Les entreprises de la Silicon Valley ont révolutionné la façon de travailler, mais aussi les aménagements des espaces de travail en inventant l’open space. Elles ont rapidement été suivies par des milliers d’entreprises à travers le monde dans l’espoir de connaître une phénoménale réussite à l’image de ces start-ups californiennes
Or, depuis quelque temps, l’open space perd de son aura au profit d’une nouvelle tendance : le flex-office. Cette nouvelle révolution remet en cause les aménagements traditionnels basés sur les postes personnels ayant dominés nos organisations depuis toujours. Elle est surtout organisationnelle et managériale. De par les usages qu’elle propose, elle impacte fortement la manière de travailler des collaborateurs. Il est donc indispensable de penser le flex-office pour chaque entreprise, organisation et métier. Il ne doit absolument pas devenir un nouvel aménagement stéréotypé comme a pu l’être l’open space au cours des 10 dernières années.
Les entreprises font désormais face à une importante révolution qui va définitivement changer le travail et son espace. Avec la révolution digitale, le travailleur devient nomade de fait et les codes de l’aménagement traditionnel ne fonctionnent plus. Les entreprises sont donc dans l’obligation de repenser les usages et les aménagements.
C’est grâce à l’expérimentation que les entreprises vont pouvoir redéfinir de nouveaux usages, les faire vivre, les tester, les évaluer et les réajuster.
Cette expérimentation ne doit pas être imposée mais être menée dans un processus de co-construction avec les collaborateurs impliqués dans leurs espaces. Les nouveaux espaces de travail comme le flex-office n’induisent pas une banalisation et une standardisation.
L’entreprise doit réfléchir à la façon dont elle mène ses projets. Elle doit avoir des process identifiés et réplicables, mais ils doivent être pensés avec les collaborateurs. C’est la manière de créer qui est au coeur des aménagements actuels.
Il est donc nécessaire de comprendre les évolutions actuelles en analysant le travail des salariés de manière collective et individuelle.