Amazon, Tesla, Booking, Netflix personnifient les exemples de l’imagination collective sur l’innovation disruptive. Cette économie de rupture s’accompagne de changement de modèle économique, d’apparitions de nouveaux perturbateurs issus bien souvent de la technologie. En un mot : un changement de paradigme.
Qu’en est-il du facility management 2.0, du e-facility management TM, si tant elle qu’il existe vraiment…
Les axes de développement et les nouveaux produits/services de la robotique immobilière se concentrent sur les objets connectés, souvent associés à la maintenance, à la cybersécurité et à la propreté.
Sur ce dernier secteur, qui représente la plus forte « industrie de main d’œuvre », les initiatives de balayage et d’autolavage robotisés existent depuis quelques mois sans que le paysage propreté n’ait été affecté. Pourquoi ?
Abolissons quelques idées reçues ou quelques craintes liées à l’absence d’informations fiables du marché :
– Il n’existe que très peu de robots pouvant se substituer efficacement aux équipements mécaniques de type autolaveuses,
– Les «bots» nécessitent une infrastructure lourde de supervision, de logistique et de maintenance,
– Ils ne «remplacent» pas l’humain. Ils travaillent avec et plutôt de nuit..cela s’appelle la cobotique. Comme toutes les révolutions économiques, l’activité humaine ne disparaitra pas mais se transformera.
Pourtant, l’aéroport de Singapour en est équipé comme bien d’autres clients américains ou australiens également. Le modèle de nettoyage robotisé devient disruptif qu’à la seule condition de voir émerger de nouveaux acteurs, de nouveaux métiers (prestataires de services robotiques) et des clients tournés vers …le présent. Il suffit de regarder vers l’ouest, ou vers l’est, pour s’en apercevoir.
Tout est prêt pour démarrer cette révolution. Les hommes, les techniques. Reste la volonté de donner du sens à l’innovation, au digital, à la robotique et passer du stade de concept, d’expérimentation au modèle disruptif.