Le végétal impacte nos espaces physiques, nos sens, nos relations avec nous-mêmes et les autres… Il est celui qui nous nourrit et nous fait vivre. Le végétal ne doit plus être considéré comme un accessoire ou un auxiliaire mais comme le fil conducteur de notre développement personnel et collectif.
Il contribue aussi à notre bonne santé. Selon une étude du cabinet Asteres en 2016, 10% d’espaces verts en plus dans les villes ferait économiser à la Sécurité Sociale 56 millions d’euros/an grâce à la réduction de la prévalence de l’asthme et 38 millions d’euros/an du fait de la réduction de l’hypertension.
A la maison, au travail, le végétal réinvestit notre quotidien et nous apporte ces bienfaits indispensables pour notre bien-vivre et notre épanouissement : il crée du lien, il agit sur le stress, … Dans nos assiettes, il contribue à une alimentation plaisir, bonne pour notre santé (69% des consommateurs s’intéressent à l’impact de leur alimentation sur leur santé).
La nature en ville joue un rôle crucial, que ce soit pour les citoyens (50% des Français considèrent que la ville du futur devra être “végétale” et “écologique”) que pour l’environnement (amélioration de la qualité de l’air, régulation des températures, réduction des îlots de chaleur).
Cultivé sur nos toits, terrasses et espaces verts, le végétal capte une part importante des eaux de pluie et représente ainsi une barrière contre les inondations ; il décharge par ailleurs ces eaux fluviales d’éléments polluants (filtration).
Le végétal doit devenir un projet, un new deal collectif et individuel.
Créons comme le propose la Fondation pour la nature et l’homme un bonus cantines bio et locales pour soutenir la production végétale, adoptons dans les villes, la norme «un M2 nouvellement bâti / un M2 végétal », faisons évoluer le contenu de nos assiettes, aménageons dans chaque espace de travail, dans chaque quartier des ilots végétaux, installons dans nos cuisines et espaces de vie, des mini potagers…