Et si les entreprises remplaçaient les réunions inutiles par des conférences sur la philosophie, l’histoire, la littérature ou la géopolitique ? Pas seulement pour le plaisir mais parce que c’est utile ! Cela rend plus intelligent.
Or, dans cette nouvelle révolution industrielle qui traverse le monde, les entreprises ont plus que jamais besoin d’intelligence.
Ce n’est pas la perspective de travailler qui mine certains d’entre nous. Même si le travail fatigue, nous savons que sans lui, il n’est pas d’épanouissement. Ce qui nous angoisse, ce n’est pas non plus de retrouver l’entreprise comme telle. Dans leur grande majorité, les Français aiment leur entreprise, ils sont même de plus en plus nombreux à aimer l’entreprise en général.
Non ce qui déprime, c’est de subir une organisation et des contraintes absurdes : trop de réunions stériles, de power points sans fin, d’emails superflus et de séminaires qui ne servent à rien.
Qui peut sérieusement penser que le babyfoot ou des Chief Happiness Officers chargés d’instaurer le bonheur forcé, nourissent la créativité des salariés et la compétitivité des entreprises ? Que dire des formations au leadership qui promettent de transformer les unes ou les autres en Jeanne d’Arc ? On entend même évoquer un management fun ou par le jeu.
Alors que ce qui nous motive, c’est le sens. Ce n’est pas d’être infantilisés mais plutôt d’être tirés vers le haut grâce à l’acquisition de connaissances et de compétences. Proposer des cours de yoga, pourquoi pas ? Mais dans ce monde toujours plus complexe et technologique, permettre aux salariés de développer une vision profonde et large des problèmes ce que la machine ne sait pas faire.
Notre avenir d’humains, ce n’est pas d’imiter la machine en moins bien.