Beaucoup d’entreprises choisissent de soutenir des sportifs dans leur compétition sous la forme d’un partenariat. Au-delà de l’aspect financier, le sponsoring est un vecteur de sens : il permet de transmettre aux salariés les valeurs du sport et l’esprit d’équipe propre aux événements sportifs. De cette façon, les chefs d’entreprise favorisent la polarisation de l’attention et de l’énergie sur un sujet qui n’est pas lié au cœur de métier.
De nombreuses similitudes entre la compétition sportive et le quotidien d’une entreprise constituent un véritable facteur d’identification pour les deux parties. Ainsi, le salarié est, comme le sportif, amené à prendre des décisions, à analyser les risques et à maîtriser sa technique. Et si le sport de haut niveau entraîne un dépassement de soi, l’entreprise est également un lieu où l’on peut se surpasser.
Il existe une autre manière de transformer le sport en outil fédérateur : offrir la possibilité aux employés de pratiquer une activité sportive en entreprise. En France, une étude révèle que si la majorité des chefs d’entreprise sont favorables au sport, seulement 7% favorisent sa pratique au sein de leur structure. Un chiffre faible quand on sait que de nombreuses activités existent et sont adaptées à la pratique en entreprise.
Le sport en équipe permet aux collaborateurs d’être dans l’effort ensemble, de vivre des moments différents et d’apprendre à se découvrir. Loin de la posture managériale, dans le sport, on s’exprime à égalité et on casse les préjugés. Ainsi, pour mieux fédérer leurs salariés, les décisionnaires ont intérêt à intégrer le sport à leur culture d’entreprise.
Le sport est consensuel. Les individus sont respectueux de ceux qui s’engagent dans des événements sportifs. Ils forcent l’admiration et poussent à se projeter. N’est-ce pas ce que l’on demande aux collaborateurs au quotidien ? S’impliquer, se challenger et se projeter ? Alors qu’attendons-nous pour répandre la fièvre sportive dans les entreprises ?