Chronique
L’épisode COVID a rappelé à chacun l’importance de nos métiers rassemblés sous la bannière du «Facility Management».
En effet, ce nom «ombrelle» du Facility Management, ou FM, regroupe toute une filière qui exploite au quotidien les bâtiments quelle que soit leur nature. Chaque jour, les FMeurs (les professionnels du Facility Management) ont la responsabilité de l’entretien des installations techniques, de leur conformité réglementaire et de la continuité de service, mais aussi de mettre en place tous les services tels que Propreté, Accueil, Sécurité, Restauration, et autres, et d’accompagner les usages BtoC.
Au-delà des opérations journalières, les FMeurs sont en première ligne pour accompagner les maitres d’ouvrages et utilisateurs afin de les aider à organiser leurs propres activités, penser les évolutions autour des nouvelles façons de travailler, réfléchir aux nouveaux enjeux.
Que nous parlions d’évolution digitale, de «new workplace», de «proptech» de «smartbuilding», de décret tertiaire et plus largement de développement durable, les professionnels du FM et l’éco system des professions de services sont au cœur des sujets, aux côté des propriétaires, foncières, et utilisateurs, pour les conseiller dans les actions à mener et pour ensuite conduire les transformations nécessaires, tout en assurant au quotidien les opérations permettant à un bâtiment et à ses utilisateurs de fonctionner dans les meilleures conditions possibles de confort et de performance.
Nous le voyons, le FM ce sont des millions de salariés au service de l’écosystème immobilier, ce sont des pilotes/chefs d’orchestre, source de valeur ajoutée pour accompagner l’évolution et les enjeux de cet écosystème.
Alors, naturellement, quand la crise sanitaire est arrivée, les professions du FM ont été parmi les premières à être sollicitées. Nos collaborateurs ont occupé le terrain, parfois dans des conditions de sécurité sanitaire en interrogation. Grâce au maintien de leur intervention et services, nos clients ont pu fermer /réouvrir leur site en des délais records.
Si le FM a démontré qu’il est indispensable dans notre écosystème, tant sur le quotidien que sur la valeur ajoutée qu’il apporte, il reste soumis au risque du couperet de la crise économique à venir.
Le risque serait de confondre plan d’économie de réduction drastique des coûts avec réflexion de fond pour organiser des plans de performance, ensemble, dans un travail de co-construction.
Si on reste sur le premier registre de la baisse du prix, compte tenu des 20 dernières années de réductions de coûts successives qui ont conduit à un début de paupérisation d’une partie de nos métiers, nous risquons d’annihiler tout le potentiel positif du FM … car oui, le FM est porteur de création de valeur, au service du business de nos clients.