C’est reparti ! À compter du vendredi 30 octobre, face à la propagation de l’épidémie de coronavirus en France, Emmanuel Macron a décrété un deuxième confinement sur l’ensemble du territoire national pour une durée d’au moins quatre semaines.
La seconde vague est là, on s’en doutait et elle s’annonce difficile. Des secteurs entiers sont menacés et le risque d’effondrement est réel pour de nombreux acteurs économiques sans parler des conséquences psychologiques de cette crise. Alors, pour continuer à vivre avec cette crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, rien n’est plus utile que de chercher ce qui peut se produire de positif et s’en servir pour changer le cours des choses.
Il est essentiel de les espérer, et d’y travailler. Parlons de la véritable réflexion sur l’organisation et le contenu du travail, menée dès le premier confinement, des bénéfices du déploiement et du développement rapide des solutions digitales, du télétravail, de la formation à distance. Dans le baromètre Opinionway réalisé par l’assureur QBE et publié mardi dernier, «8 entreprises sur 10 se disent prêtes pour un second confinement. Elles sont 81% à avoir réorganisé leurs locaux et 70% ont mis en place une nouvelle organisation du travail.» Citons encore, parmi d’autres, la mise en avant de nouveaux équipements de protection et moyens de désinfection plus efficaces, en termes de main-d’oeuvre et de coût…
Saisir ces opportunités est le seul moyen pour une entreprise de survive en se réinventant. Aussi, restons solidaires, courageux et bienveillants, «c’est l’urgence» comme aime à le marteler le Dr Philippe Rodet, prêts à rebondir.