Plus d’un Français sur trois déclare avoir fait un burn-out au cours de sa carrière. Pour ma part, j’y ai échappé, il y a quatre ans, en fuyant un boss particulièrement toxique.
Car si le monde du travail doit pouvoir favoriser l’épanouissement personnel, il est parfois le lieu d’une grande souffrance, individuelle comme collective. La faute, le plus souvent, au sacro-saint manager. Tantôt adulé, tantôt détesté, il tient entre ses mains le bien-être de ses équipes.
C’est alors que je me suis souvenue de cet autre patron qui avait marqué mon itinéraire: inspirant, il est de ceux qui aident à progresser et à donner le meilleur de soi-même. Recontacté, il m’a aidée à relire mon parcours et à accepter mes échecs, pour y déceler la part de lumière inhérente à toute expérience humaine. Pour avancer et entreprendre.
Chaque personne est un tout cohérent et indivisible. Il n’y a pas, d’un côté, notre vie professionnelle et, de l’autre, notre vie personnelle, d’un côté nos aptitudes techniques, de l’autre notre intériorité. Manager, c’est au contraire capter cette source intérieure au service d’une aventure partagée. C’est éveiller cette âme qui anime tout collaborateur en quête d’absolu, de beau, de bien et de vrai. C’est faire sourdre des ressources parfois insoupçonnées, qui rayonnent jusque dans notre vie de couple et dans l’éducation des enfants.
De cette rencontre est née une vocation : celle de coach pour accompagner les dirigeants dans la transformation positive à la fois de leur entreprise et de leur propre leadership, en mettant l’humain au coeur de leurs préoccupations.
Tous l’affirment : que nous voyions dans notre existence la marque de Dieu, de l’Univers ou simplement de la Vie, nous sommes des êtres spirituels qui cherchent un sens à leur condition, a fortiori professionnelle.
Ce sens de l’action, c’est au manageur qu’il revient de le donner. Mieux, de l’insuffler.