Déménagement, regroupement d’équipes, travaux ou transformation de l’environnement de travail, le changement ne s’impose pas de lui-même. La communication ne changera pas la réalité du projet – et n’en masquera pas les failles -, mais une «bonne communication» saura ouvrir les esprits et donner la compréhension et le sens du projet.
Tous les grands projets de transformation, et particulièrement les changements d’environnement de travail sont conduits sous contraintes fortes : celui du timing (très souvent) et du budget (toujours).
Parmi ces projets, quels sont ceux qui provisionnent dès le démarrage le «bon niveau» d’investissement temps-hommes et les budgets qui seront nécessaires à l’accompagnement du changement et à la «bonne communication»… pourtant aujourd’hui jugés « in-dis-pen-sables » ?
Le «plan de communication» sera d’autant plus juste qu’il aura respecté une bonne préparation. A la clé, une communication pas-à-pas, avec un cadencement maîtrisé «ni trop, ni trop peu». Avec le bon tempo, «ni trop tôt, ni trop tard». Et il sera d’autant plus efficace qu’il ne produira pas de communication alibi, pas de non-dits, pas de sur-promesse !
Si l’enjeu est «majeur» pour l’entreprise, si le changement est «important», si les risques de blocages sont «forts»… c’est 1 ou 10% du montant du projet ? La question n’est pas anodine, car elle donnera le signe de l’ambition réelle qu’accordent les dirigeants à susciter l’adhésion, la compréhension et la mobilisation sur le projet.
Et ce n’est pas la seule réussite du projet qui est en jeu, c’est la réussite de ’entreprise toute enti