En 2050, il y aura plus de gens qui vivront en ville, que de gens qui vivent sur terre aujourd’hui ¦
C’est vous dire l’indispensable importance des véhicules électriques si l’on veut continuer à rouler en ville, sans émettre de polluants et de gaz à effet de serre (GES) ¦
BMW pour faire face à ces nouveaux besoins en matière de mobilité, a pris le parti de créer une nouvelle marque à part entière : BMW i qui verra naître d’autres modèles dont la toute prochaine i8 (2014).
Après avoir fait rouler sur 21 millions de km, des Mini E et une BMW Active E (camouflée dans une Série 1), voici la i3 dont le châssis tout en aluminium accueille les batteries et leur système de refroidissement dans son double plancher tandis que l’habitacle entièrement réalisé en carbone (50 % plus léger que l’acier), accueille lui, quantité de nouveaux matériaux naturels, recyclables ou déjà recyclés : laine, cuir, bois d’eucalyptus, kenaf (fibre naturel de renfort) ¦
Agréable à l’oeil, tant dans sa forme que par sa œcarrosserie ou peau en ton bicolore, la i3 est une véritable voiture qui ne passe pas inaperçue et heureusement, car un agréable bruitage signalant sa présence fait cruellement défaut ¦
La voiture est ferme mais agréable à conduire (la totalité du couple des 170 ch est présente immédiatement), vive, tient bien la route malgré l’assise haute et l’on oublie très vite qu’il s’agit d’un véhicule électrique ¦
Sauf que l’autonomie théorique (130 à 150 km sans prolongateur), plutôt 110 selon nous, vous rappelle cruellement à l’ordre. Heureusement le petit moteur essence (réservoir de 9 litres) du range extender permet de doubler le kilométrage, ce qui le rendra très vite indispensable.
Cette i3 » née électrique tant dans sa conception que sa construction (usine de carbone aux USA alimentée par l’énergie hydroélectrique et celle de Liepzig en Allemagne par des éoliennes) ¦, selon sa livrée (deux finitions : i3 et urban life) vous sera facturée de 35 000 à 41 600 euros.
L’ensemble est garanti 2 ans et la batterie huit ans et 100 000 km.