Cette crise a agi comme un révélateur. En matière d’organisation du travail, elle a prouvé notre capacité à travailler différemment, et l’efficacité du télétravail. Nous assistons à une mutation sociétale vers de «new ways of working». La réflexion sur notre façon d’occuper les locaux et de les aménager en est le corollaire inéluctable.
Plus que jamais, l’humain est au cœur des réflexions et la culture d’entreprise un levier clé pour accompagner l’implication et la motivation des équipes. Critère essentiel d’attractivité avant la crise, et témoins de cette culture d’entreprises, l’immobilier, les espaces et les modes de travail le seront plus encore après, incarnant la manière dont on vit l’entreprise.
Un équilibre entre le bureau physique et le télétravail notamment doit permettre de conserver l’ADN de l’entreprise tout en fidélisant les collaborateurs et en maintenant le lien social. Pour cela, le bureau devra être un véritable lieu d’échanges, flexible et résilient.
Le bureau, « place to meet » plutôt que « place to work » ?
Plus que jamais lieu de «socialisation», le lieu de travail doit être repensé. On constate un effet de balancier entre la réduction des besoins en termes d’espaces de bureaux classiques compte-tenu du télétravail d’un côté, et l’augmentation des besoins liés aux enjeux sanitaires (distanciation) de l’autre.
Plus que jamais lieu de «socialisation», le lieu de travail doit être repensé. On constate un effet de balancier entre la réduction des besoins en termes d’espaces de bureaux classiques compte-tenu du télétravail d’un côté, et l’augmentation des besoins liés aux enjeux sanitaires (distanciation) de l’autre.
Couplé à la question des transports, cet enjeu vient remettre en cause le modèle d’un siège social unique, et plaide en faveur d’une multiplication et une dispersion des sites de plus petites surfaces.
Quelle transformation pour les espaces de travail ? Le véritable enjeu est celui de la virtualisation des équipes. La réduction des m2 n’est pas forcément la bonne réponse.
Au-delà du seul télétravail, la virtualisation des équipes remet en cause la temporalité et la géographie du travail, et à moyen ou long terme, implique des bouleversements majeurs pour l’organisation des entreprises. Mais elle ne signifie pas la disparition du bureau physique, bien au contraire. Elle invite les entreprises à véritablement penser les usages et les services nécessaires au travail au bureau.
Au-delà du seul télétravail, la virtualisation des équipes remet en cause la temporalité et la géographie du travail, et à moyen ou long terme, implique des bouleversements majeurs pour l’organisation des entreprises. Mais elle ne signifie pas la disparition du bureau physique, bien au contraire. Elle invite les entreprises à véritablement penser les usages et les services nécessaires au travail au bureau.
Se dessinent alors de grandes tendances en matière d’aménagement : la nature des espaces change avec moins de bureaux, mais des espaces plus attrayants, collaboratifs, de créativité, de rencontre et de convivialité. Et corollaire indispensable, une infrastructure IT et des outils digitaux performants, permettant un télétravail de qualité, la diminution des réunions physiques et des déplacements professionnels non utiles. Reste la question des services en entreprise, qui doivent eux aussi être repensés pour accompagner ces évolutions : Restauration, Conciergerie…
Penser le lien entre les usages les espaces et les services sera indispensable pour appréhender l’avenir et le « new normal ».