Chroniques
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La RSE, un vecteur de rentabilité pour l'entreprise
Aurélie Fort, Directrice technique FM - Cabinet de Conseil EPSA
Lundi 9 Octobre 2023Les enjeux RSE sont au cœur des préoccupations des directions techniques et achats. Les entreprises les intègrent dans leur activité et beaucoup de sociétés à mission émergent de la loi PACTE (bien qu’il faille être vigilant aux risques de greenwashing). L’impératif est de répondre aux attentes des parties prenantes et contribuer au développement durable de la société. Malgré les coûts et le temps nécessaires, ces tendances présentent plusieurs impacts positifs sur l'activité des entreprises.Tout d’abord cela permet de renforcer l’image de marque et la réputation de l’entreprise. Ces éléments favorisent l’attractivité et la rétention des talents (recrutement, baisse du turnover) et des partenaires (fournisseurs, clients) plus conscients et engagés. En favorisant le bien-être des salariés, cela permet également d’augmenter l’engagement (sentiment d’appartenance, cohésion d’équipe) et la motivation (prises de conscience et sens donné aux actions implémentées). Cela vise notamment à réduire l’absentéisme et à augmenter la productivité.Par ailleurs, les pratiques respectueuses de l’environnement, de la santé et de la sécurité permettent de réduire les risques juridiques et opérationnels (sanctions légales et amendes liées à des infractions réglementaires par exemples). De plus, une gestion responsable de la chaîne d'approvisionnement permet de minimiser les risques liés à des pratiques commerciales douteuses, comme le travail des enfants ou le non-respect des droits des travailleurs.Enfin, la RSE peut contribuer à l'innovation et à la différenciation des produits et...Lire la suite -
Culture managériale obsolète – les leader designers montrent la voie
Carole de Crozet, Associée chez Projective
Lundi 2 Octobre 2023Face aux bouleversements organisationnels, comment maintenir l'engagement des équipes, nourrir le collectif et cultiver un environnement propice à l'innovation ? Une partie de la réponse réside dans l'émergence d’un nouveau type de leader, capable de questionner les status quo, utilisant les espaces de travail comme catalyseur de changement. L'article aborde le rôle crucial du "leader designer" dans l'adaptation des pratiques de travail aux nouveaux défis. Pour maintenir l'engagement des équipes et stimuler l'innovation, nous pouvons classer les tâches par axe et les espaces de travail qui leur conviennent le mieux. Les sessions de brainstroming pour être optimales et agréables doivent s’inscrire dans quelles dimensions temps/espace ? et dans quelle(s) catégorie(s) peut-on les classer ? et la lecture des mails ? Quatre axes de réflexion sont proposés : travail individuel vs travail collectif, travail synchrone vs asynchrone, adaptation aux phases du projet, et gestion de l'interaction en fonction de la complexité...
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A-t-on encore vraiment besoin des seniors dans les entreprises ?
Lundi 25 Septembre 2023Fifties, 50 et plus, senior en emploi, génération X’O : quel que soit le nom qu’on leur donne, les salariés expérimentés ne se sentent pas toujours les bienvenus dans l’entreprise. Selon une récente étude de l’Apec, seuls 39% des seniors ont l’impression d'être accompagnés dans leur parcours professionnel et 100.000 cadres de plus de 55 ans sont aujourd’hui inscrits à pôle emploi...
En effet, même si la question des retraites en France n’a pas fini de faire couler de l’encre, un des aspects qui n’a pas été, ou très peu finalement abordé et reste encore tabou, concerne la place des séniors dans les entreprises, trop souvent mis au chômage car jugé trop vieux. Et surtout trop chers. Ce qui est une erreur fondamentale car ils sont la mémoire d’une société et dotés d’une expérience sans égale.
Heureusement que beaucoup d’entreprises conservent leurs séniors et elles sont devenues ainsi de véritables espaces de cohabitation entre générations dans un contexte de carrières plus longues, de modes de travail qui ont beaucoup évolué, des nouvelles perceptions du travail et de son organisation suite à la crise sanitaire.
On serait donc passé du « faire de la place aux jeunes » à « créer les conditions pour garder...
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Innovations, Emotions et Stratégie, clefs de la croissance
Stéphanie CONSTANT-PERRIN, Commissaire Général du Printemps des Etudes
Lundi 18 Septembre 2023Le Printemps des Etudes - 11ème session - l’événement Marketing / Communication / Data se déroulera les Jeudi 28 et vendredi 29 septembre au Palais des Congrès de Paris. Incontournable de la filière Research / Data / Insights, le Printemps des études affiche un programme riche et varié qui s’articule cette année autour de 3 thèmes d’importance :
Innovation avec de nombreuses prises de parole sur les nouvelles technologies (IA, Métavers, Chat GPT, etc.), des démonstrations, des nouvelles fonctionnalités des plateformes Marketing, de nouveaux usages en matière de Réseaux Sociaux ...
Stratégie pour aider à la définition des stratégies de marque et d’entreprise, aider à la décision, que ce soit en termes de communication, de transformation de l’entreprise et de son image, de stratégie de lancement d’offre/produit, sans oublier la nécessité de faire rimer études efficaces avec études responsables voire vertueuses.
Jamais au cours de nos éditions, nous n’aurons autant abordé le thème des émotions. Un thème central cette année, et dès l’ouverture, avec la conférence inaugurale donnée par Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France, intitulée « Les Français à l’épreuve des émotions : une approche sociologique ». 4 visites guidées porteront sur la mesure des émotions, et 4 pitches Data aborderont aussi le sujet...
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Décret tertiaire : où en est-on ? 2/2
Pascal JEAN, Président fondateur de Mutek Conseils
Lundi 11 Septembre 2023La révolution silencieuse
Rappelons qu’à fin juillet 2023, soit exactement 4 ans après la publication du décret et plus de 9 mois après l’échéance déjà reportée d’un an de déclaration des consommations de 2020 et de 2021, seulement un gros tiers des consommations des bâtiments était correctement renseigné dans la base de données OPERAT
Heureusement, même s’ils font le plus de bruit, les mauvais coucheurs ne sont pas les plus nombreux. Les optimistes voient au contraire dans ces résultats a priori décevants un formidable succès.
Même si les données vont nécessiter sans doute une année, voire plus, pour être complétées, recalées, reprises, rectifiées, ce qu’elles ont permis de savoir est déjà fantastique : pour l’année 2021, la consommation moyenne relevée pour près de 559 millions de m2 déclarés serait de 160 kWh d’énergie finale par an et par m2. C’est exactement le même chiffre que celui qu’a annoncé l’excellent OID pour la même période, mais sur la base de seulement 54 millions de m2 de bâtiments tertiaires (ce qui était déjà une gageure). Si ce chiffre est bien vérifié, cela signifierait que la méthode employée était la bonne.
On saurait alors identifier et classer le parc de bâtiments tertiaires français. On saurait qui l’occupe, pour quel usage et, finalité des finalités, on saurait combien il consomme énergie par énergie, usage par usage et, excusez du peu, non pas d’une manière statistique, comme cela était fait approximativement jusqu’alors mais à partir de consommations réelles car correspondant aux factures...
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