Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Les Bienveilleurs, un esprit de fraternité porteur de sens...

    Philippe Rodet, Ancien médecin urgentiste et auteur

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    Ne pas laisser une personne qui souffre moralement, quelle que soit l’intensité de sa souffrance, seule. Tel pourrait être l’objectif des Bienveilleurs, ces personnes venant d’horizons divers, de formation et de niveau hiérarchique différents, qui acceptent d’apprendre à savoir détecter, savoir aborder et savoir orienter – lorsque cela est nécessaire – vers le bon interlocuteur.

    Le contexte actuel avec les conséquences morales de la crise, avec l’impact des difficultés économiques liées à l’inflation ou à la perspective de problèmes énergétiques, justifie pleinement la mise en place de Bienveilleurs. S’inspirant des «personnalités sentinelles» chères à nos amis québécois, il ne s’agit pas de faire de tout un chacun un médecin, mais de reconnaître les signes précurseurs et d’interpeller le plus tôt possible.

    Mais, au-delà de cela, mettre en place des Bienveilleurs ne correspond-il pas tout simplement à la mobilisation d’un esprit de fraternité. Détecter une personne dépressive et l’orienter vers le bon interlocuteur revient à porter assistance à une personne en danger. C’est un «devoir d’humanité» !

    Accepter l’idée d’accorder du temps, d'échanger pendant quelques minutes, avec une personne, pas forcément stressée ni dépressive mais un peu esseulée
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  • Belle et douce année 2023

    Isabelle Marie de Marnix, Éditeur de Facilities

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    En ces premiers jours de 2023, recevez mes vœux les plus chaleureux pour que cette nouvelle année vous apporte le succès de vos engagements, qu'ils soient professionnels, personnels ou familiaux dans une ambiance de paix et de sérénité, indispensables par les temps qui courent. En effet, la crise sanitaire qui s’est doublée d’une crise militaire avec des conséquences économiques sur les filières, et budgétaires a bouleversé la vie quotidienne en général et celle des entreprises en particulier. Ainsi la sobriété énergétique mais aussi la sobriété des ressources, des usages, des mobilités … deviennent ou redeviennent incontournables. Consommer moins pour un monde plus durable et meilleur à vivre s’impose à nous.
    Face à ce monde qui change, nous vous accompagnerons dans les arcanes du monde des Services et du Facilities avec notre Newsletter hebdomadaire et le
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  • Modèles d’affaires à impact : comment la restauration répond à la crise par l’innovation

    Elisabeth Laville, Fondatrice d’Utopies et administratrice de B LAB France

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    Hausse des coûts énergétiques, des matières premières, et difficultés de recrutement : le secteur de la restauration traverse une zone de turbulences depuis le début de la crise sanitaire. Dans ce contexte, il est plus que jamais impératif de développer sa capacité d’adaptation et sa résilience, pour protéger voire développer son business – un enjeu qui amène son lot de questionnements. Comment attirer et fidéliser les collaborateurs comme les clients malgré une hausse générale des prix ? Comment construire un modèle répondant aux enjeux sociaux et climatiques actuels, tout en assurant la pérennité financière de l’entreprise ? Une partie de la réponse pourrait se nicher dans la bifurcation vers un modèle d’affaires à impact (positif). Pour cela, il s’agit de faire des petits pas pour explorer ce que Dave Snowden appelle les «possibles adjacents» – autrement dit le potentiel d’évolution à partir de l’existant. On ne peut ouvrir que les portes que l’on voit, comme le font les systèmes biologiques qui évoluent, nous rappelle aussi le biologiste Stuart Kauffman, par petites étapes progressives, à portée de main, plutôt que par des sauts extrêmes. L’évolution vers un modèle plus intégré verticalement et plus local est à la fois une source d’impact social (soutien à l’emploi et à l’économie locale) et environnemental (moins d’impact carbone)… mais aussi une source potentielle de sécurisation des approvisionnements, d’économies et de marge. Tout comme l’est, au vu du poids du poste «immobilier» (10% du chiffre d’affaires), une réflexion visant à optimiser les lieux, à les penser autrement pour y générer des revenus complémentaires
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  • Et si…l’immobilier passait au vert ?

    Thierry LAQUITAINE, Directeur ISR chez AEW et Président de l’asso Circolab

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    Le dérèglement climatique n’est plus de la prospective et même s’il ressemble à certaines dystopies, il est bien ici et maintenant. Les chiffres s’enchainent avec une précision accrue, les graphes aux messages sans équivoques éclosent.
    Quelles actions pour l’immobilier ? À quel niveau ?. Au lieu de la dystopie annoncée, pourquoi ne pas imaginer collectivement une utopie, une utopie immobilière. Une Immotopie c’est-à-dire que l’immobilier devienne un contributeur de la transition écologique, qu’il soit une solution plutôt qu’un problème environnemental, un immobilier actif et imaginatif sur les biens, les services, les procédés, les organisations, s’opposant au dérèglement climatique et qui serait :
    - Efficace : dont l’impact réel serait évalué, mesuré à l’aide d’outils d’analyse de cycles de vie, et déjà nombre de pseudo solutions ne franchissent pas ce premier test.
    - Radicale : l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre est considérable, puisque en 2020, avec une planète confinée pour cause de pandémie, les émissions ont diminué de 7% ce qu’il faudrait faire volontairement chaque année, pour atteindre la décarbonation de l’économie, permettant d’espérer respecter l’accord de Paris
    - Rapide à mettre en œuvre : face à l’urgence climatique, il nous resterait moins de 10 ans de budget carbone, avant de dépasser le seuil d’élévation de température de 2°C
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  • Quelles tendances pour le bureau sur orgatec 2022 ?

    Stéphanie CONSTANT-PERRIN, Dirigeante d'Empresarial

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    Orgatec, la grand messe internationale du mobilier de bureau, s’est tenue en octobre à Cologne. Une édition attendue car la première pour bien des visiteurs et des fabricants depuis l’arrêt imposé par la crise sanitaire.
    La biennale n’a certes plus l’ampleur qu’on lui a connue, moins de halls et d’exposants, mais elle reste une belle vitrine et le rendez-vous de la profession. La France était bien représentée avec notamment Buronomic, Manade mais aussi Sokoa et Eurosit. La société nivernaise y a présenté ses assises Modul@, au look vintage et aux configurations multiples.
    Sur Orgatec 22, point de « révolution » en matière de concept fonctionnel. Les produits éco-conçus étaient mis en avant sur bien des stands. Citons le siège Path de chez Humanscale fabriqué à partir de filets de pêche retirés des océans, la chaise outdoor et indoor Fluit de chez Actiu, fabriquée à partir de cageots de fruits, le siège en composite de feuilles et bois d’olivier de Forma 5, la nouvelle version du siège Drumback de Viasit climatiquement neutre qui utilise les tissus à base de bouteilles plastiques Tail et Tonal de chez Gabriel.
    Les cabines pour se réunir ou s’isoler étaient légion, les panneaux acoustiques en feutre aussi, les postes debout assis – encore boudés en France – plus présents et les versions domestiques de postes de travail avec des factures et des esthétiques inégales.
    Quelques stands avec un effort de décoration patent : un graphisme flashy très BD pour l’un, une conque en bois très architecturale permettant un jeu de caché/montré et dedans/dehors pour l’autre (Famo), ou encore une version XXL cuivrée de son élégante bibliothèque Q18 chez Alea.
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