Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Impressions d'outre-Rhin

    Stéphanie Constant-Perrin, Dirigeante d'Empresarial

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    Le plus grand salon professionnel consacré à l’aménagement des espaces de travail, Orgatec, s’est tenu à Cologne fin octobre.

    729 exposants issus de 40 pays ont reçu près de 50.000 visiteurs professionnels, venus de 126 pays, sur 140.000 m² d'exposition. La biennale reste un rendez-vous incontournable pour la profession et rythme traditionnellement le lancement de ses nouveautés.

    Côté décor : sur une édition repensée en pôles – à la lecture difficile - les halls accueillaient des food trucks et des after works nombreux, faisant une place plus grande à la street culture et à la convivialité.

    Côté produits et solutions, quelques tendances se dessinent et cultivent la mixité des espaces : moins de « cabines » fermées, et plus de solutions ouvertes et polyvalentes...

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  • Gestion des déchets alimentaires sous l'Ancien Régime : un exemple historique d'économie circulaire

    Delphine Minchella, Docteur, Enseignant-Chercheur - EM Normandie

     - Facilities, site du Facility management La sophistication des plats qui ornaient la table du roi lorsqu’il soupait au grand couvert, ou les pyramides de collations offertes aux centaines d’invités des « soirées d’appartement » du château de Versailles, sont autant d’images qui ont marqué l’inconscient collectif, en revanche peu de choses sont connues sur la gestion et le parcours surprenant de ces abondantes denrées, un exemple qui offre pourtant à découvrir une forme ancienne d'économie circulaire, surprenamment proche des solutions du XXIe siècle.   Nourrir tous ceux qui "avaient bouche" au château de Versailles sous l'Ancien Régime - soit plusieurs centaines d’individus - représentait un défi quotidien, tant en termes de gestion des différents corps de métiers, que des stocks de matières premières à prévoir.   Pour limiter les dépenses, les aliments provenaient parfois des Jardins du roi, mais la majorité était achetée par adjudication. Ainsi, des affiches placardées dans la ville annonçaient les besoins du château avec un lieu de rendez-vous, et des producteurs en tout genre venaient y proposer leurs prix les plus serrés dans l'espoir d'être choisis, et de devenir de cette façon "fournisseurs du roi". Ces aliments étaient ensuite entreposés dans les caves du Grand Commun, moyen naturel de prolonger leur conservation.   Entre 1.500 et 2.000 individus, organisés par spécialité, s'affairaient à préparer les plats et buffets les plus raffinés, en particulier lorsqu’il s’agissait d’orner la table du roi. L'abondance étant avant tout un souci de représentation, il arrivait que des plats pas même goûtés repartent intacts en cuisine. Or, la règle voulait que ce qui avait été présenté à la cour une fois ne pouvait y reparaitre. Que faire alors de toutes ces denrées, encore bonnes à consommer ? C’est à ce stade que les officiers du serdeau prenaient le relais de leur gestion.   Si une partie de ces préparations servait à nourrir des domestiques dont la liste était...
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  • Quand l'IA démultiplient les fake news, l'être humain doit redoubler d'esprit critique !

    Arnaud Marquant , Directeur des opérations - KB Crawl SAS

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    C’est une bataille qui fait rage et dont on n’a pas forcément anticipé l’ampleur. Depuis plusieurs années, les fake news ont progressivement envahi notre espace informationnel, jusqu’à générer des effets majeurs sur les opinions publiques et nos dynamiques démocratiques. Avec une intelligence artificielle désormais en capacité de produire des photos et des vidéos ex nihilo, il semble que nous ayons franchi un nouveau palier. On ne compte plus, sur le marché, le nombre de générateurs d’images gratuits ou payants (Dall-E 3, Canva AI, Midjourney, Imagen by Google Cloud…).

    Certes, depuis l’essor des outils de communication au XIXe siècle, puis plus récemment avec le déploiement de la société de communication, des phénomènes comparables à ceux des fake news prolifèrent. Millénaires, les fausses nouvelles font échos aux manipulations de discours en tous genres, qu’ils soient politiques ou plus récemment publicitaires.

    En réalité, le vrai changement ne porte pas tant sur la dimension qualitative de ces fake news que sur sa dimension quantitative. Il y a toujours eu des personnes pour croire que la terre était plate ou que l’homme n'avait jamais marché sur la lune. La nouveauté vient des moyens massifs de propagation de ces fausses nouvelles, démultipliés par la puissance combinée des réseaux sociaux et des algorithmes...

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  • Connaissez-vous le « Team Harmony Management » ?

    Liesse BENSAI, Directeur commercial SNEF Maintenance France

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    Il y a maintenant quatre ans, SNEF Maintenance a connu une transformation de sa culture organisationnelle, avec une évolution visant à améliorer sa capacité à s’adapter aux évolutions du marché.

     Qu'en est-il depuis que ces changements structurels ont été opérés ?

    Il fallait changer les pratiques et les modes opératoires tout en continuant à s’appuyer sur les valeurs du groupe. Avec une très forte croissance et un chiffre d’affaires de 140 M€, SNEF Maintenance a véritablement pris son envol et s’affirme aujourd’hui comme un acteur national incontournable du Hard FM.

    Sur quelles spécialités SNEF Maintenance se développe ?

    Né dans les secteurs de la marine et de l’industrie avec une forte ADN en génie électrique, SNEF Maintenance se positionne en tant que « pure player multitechnique » en intégrant en rang 1 le CFO, le CVC, la SSI, le CFA la sureté ou encore la haute...

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  • L'alimentation et la restauration, sur le front pour défendre la biodiversité et notre lien à la nature !

    Elisabeth Laville, Fondatrice d’Utopies et administratrice de B LAB France

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    L’alimentation est fondamentalement ce qui nous relie à la nature, à la fertilité de la terre et à l’énergie du soleil.

    Éloignée de la nature, l’alimentation industrielle ne sait plus en prendre soin : avec 75% de l’eau consommée sur la planète et un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans l’Hexagone, elle épuise les sols et la biodiversité. Ainsi, 40% de l’économie mondiale reposent sur les services gratuits fournis par la biodiversité, comme l’épuration de l’eau, la pollinisation ou la photosynthèse… et 60% de ces services sont aujourd’hui menacés par les activités humaines.

    Dans ce contexte, alors que les entreprises s’éveillent à ces questions, mesurant leurs performances avec de nouveaux outils, travaillant des feuilles de route sur la biodiversité, l’alimentation et la restauration ont un rôle tout particulier à jouer.

    D’abord en tenant le cap des efforts pionniers historiques du secteur sur la réduction de la consommation de viande (associée à la déforestation pour l’alimentation des animaux), le respect des saisons, l’approvisionnement local, la diversité variétale, la réduction du gaspillage alimentaire (merci TooGoodToGo), le compostage des déchets alimentaires, les emballages réutilisables, la lutte contre le plastique à usage unique, etc.

    Ensuite en mettant au menu dès aujourd’hui ce qui sera la norme demain. En France, les lois Egalim, Climat & Résilience ou Agec ont accéléré le changement...

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