Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Exploitation des surfaces, ou manager des environnements de travail ?

    Xavier Baron, Membre fondateur et coordinateur CRDIA

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    Être salarié supposait il y a peu encore l’adhésion à une unité de lieu et de temps pour travailler. Aujourd’hui, le télétravail, les horaires variables et JRTT, les outils informatiques … permettent à un nombre croissant de salariés (30%) de travailler anytime, anywhere, anydevices. Si des questions restent posées sur la qualité du travail, sa performance, sur la coopération et la créativité, sur les contreparties pour ceux qui ne pourront pas télétravailler…, les bénéficiaires plébiscitent cette liberté. La notion de travail hybride, pourtant sans pertinence sémantique ni signification stabilisée, s’est déjà imposée comme la marque d’une nouvelle normalité.

    La fin des bureaux relève de la punch line médiatique. La production du travail serait-elle immatérielle, le travail lui-même est toujours localisé, «collectif» et organisé majoritairement en subordination sous la responsabilité économique et sociale d’employeurs. L’effet d’aubaine d’une réduction des surfaces par la densification en Flex rencontrera inévitablement ses limites ; l’éloignement des salariés, du fait de l’employeur lui-même.

    Pour autant, la rencontre du travail et du bureau tertiaire n’a plus rien d’automatique, ni même d’évident. Elle requiert une maîtrise d’usages des environnements de travail accrue, pour en faire des ressources de l’action productive sur un mode :

      - enrichi et élargi relativement aux logiques immobilières patrimoniales ou locatives, pour intégrer les usages, - prometteur avec une palette plus riche de lieux offrant des espaces, du bureau au domicile en passant par les tiers lieux,
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  • Une énergie intelligente pour des bâtiments intelligents

    Emmanuel FRANCOIS, Sales Manager West Europe & Market Manager "Smart Building"

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    L'internet des objets (IoT) trouve sa place dans les maisons et les appartements, les immeubles de bureaux, les aéroports et les hôpitaux. Les systèmes d'éclairage, de chauffage et de sécurité basés sur des signaux radio, offrent plus de confort, des services plus efficaces et de meilleure qualité dans les bâtiments.

    Toutefois, l'alimentation en énergie des capteurs provient généralement de batteries. Indépendants des câbles et des prises, ils peuvent être placés n'importe où et déplacés avec souplesse d'une pièce à une autre. Mais leur énergie n'est pas disponible à l'infini. Un autre aspect est la pollution de l'environnement car jusqu'à présent, il n'existe aucun procédé de recyclage des batteries.

    Aussi simples et tout aussi flexibles que les capteurs et les interrupteurs sans fil fonctionnant sur piles, sont ceux qui récoltent et génèrent leur énergie directement à partir de leur environnement - à partir du mouvement, de la lumière ou des différences de température. Ce qui veut dire qu’ils peuvent fonctionner sans entretien et de manière autonome, et peuvent être installés n'importe où dans les bâtiments.

    De tels capteurs remplissent des tâches courantes dans le cadre de l'automatisation des bâtiments, par exemple en contrôlant le statut des portes et des fenêtres. Dans les immeubles de bureaux ou les bâtiments tels que les gares ou les aéroports, ils permettent d'effectuer des travaux de maintenance et de réparation sur des ascenseurs, des systèmes de chauffage et de climatisation ou tout autre équipement technique de manière plus efficace. À cette fin, ils envoient des messages de statut via une passerelle connectée à Internet au fournisseur de service concerné.

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  • Un nouvel élan est possible !

    Philippe Rodet, Ancien médecin urgentiste et auteur

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    Depuis la crise sanitaire, l'heure est au désenchantement, le stress est plus présent…
    Le pourcentage de personnes qui se sentent stressées augmente pour atteindre des résultats alarmants. L’intensité du stress a également progressé.
    Quand le stress augmente, la motivation baisse et l’engagement en souffre. Cela se retrouve avec une apathie généralisée et à travers l’augmentation du nombre de demandes de ruptures conventionnelles. En parallèle, l’épidémie a fait prendre conscience à nombre de personnes de l’importance de la vie… Cela se traduit notamment par une importance accrue de l’intérêt porté à la protection de l’environnement. Enfin, l’impression de ne pas profiter suffisamment des fruits de son travail a été exacerbée.
    Malgré ce contexte, un nouveau souffle est possible.  Il repose sur trois axes : Un mode de management bienveillant, un engagement fort vers une économie décarbonée, la mise en place d’un actionnariat salarié.
    Le management bienveillant aide à diminuer les effets du stress en développant des «facteurs de protection» et améliore la motivation et donc l’engagement. Faire en sorte que les collaborateurs sachent à quoi ils servent, comment ils contribuent à la réussite collective, qu’ils disposent d’un juste niveau d’autonomie et d’objectifs qui sont des défis possibles, va augmenter chez ceux-ci les émotions positives. Agir pour que les collaborateurs se sentent traités de manière juste, perçoivent de la considération plus que du mépris, ressentent de l’empathie plutôt que de l’indifférence…
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  • Livraison durable : les mairies ont un rôle à jouer !

    Philippe Tellini, Directeur des Partenariats groupe et des Affaires Publiques

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    Dans un environnement urbain toujours plus complexe, les professionnels de la livraison sont soumis à des exigences croissantes et difficilement compatibles. Tandis que les attentes des consommateurs tendent vers une réduction des délais d’acheminement, les pouvoirs publics imposent – à raison – des mesures environnementales contraignantes, sans pour autant donner les moyens nécessaires aux acteurs du secteur pour s’y conformer.
    Pour résoudre cette équation et réussir la transition écologique du dernier kilomètre, une politique urbaine en faveur de la livraison durable doit mobiliser l’ensemble des acteurs concernés et tenir réellement compte de leurs apports Concrètement, ce dialogue pourrait déboucher sur le développement de synergies nouvelles entre acteurs privés et publics. On sait que la RATP met à disposition d’Amazon deux centres bus, vides en journée, pour permettre au géant américain de disposer de sites logistiques dans des zones où le foncier se fait rare.
    Sur le même modèle de mutualisation des ressources, les entreprises disposant de parkings de grande taille inutilisés la nuit ne pourraient-elles pas les mettre à disposition des professionnels des transports ? Des partenariats de ce type existent d’ores et déjà : la nuit, le groupe LVMH héberge ainsi dans ses parkings équipés de bornes de recharge les véhicules électriques qui, le jour, transportent ses salariés.
    L’usage des places de parking publiques ou des emplacements de livraison, qui se sont multipliés ces dernières années, pourrait également être optimisé par
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  • Votre bâtiment est-il un bâtiment « bas carbone » exemplaire ?

    Hélène Genin, Déléguée Générale de l’Association BBCA, Bâtiment Bas Carbon

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    C’est vrai : les réglementations thermiques successives ont permis d’améliorer considérablement l’efficacité énergétique du bâtiment. En revanche, de nombreux immeubles vertueux sur le plan des consommations, voire à énergie positive, ont une empreinte carbone déplorable. Le coupable ? L’ajout de matériaux émissifs, non recyclables, pour les construire et les isoler ou parce qu’ils recourent à des énergies très carbonées. C’est vrai : de nombreux labels multicritères existent pour mesurer la performance énergétique des bâtiments : BBC, Effinergie, Passivhaus, BREEAM, LEED, … Mais il est plus qu’urgent de lutter contre le changement climatique, c’est-à-dire réduire les émissions de gaz à effet de serre sur tout le cycle de vie du bâtiment. Le bâtiment bas carbone est l’avenir de la construction. Le carbone est donc la priorité Sur l’énergie, les efforts ont été conséquents ces 10 dernières années. Sur le carbone, il faut innover, défricher, montrer les bonnes pratiques et les faire rayonner pour progresser. C’est la mission que se donne l’Association BBCA. « Il est

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