
Chroniques
-
Elias Nahra, fondateur du groupe Triomphe Sécurité : il a su faire de la bienveillance un outil de performance
Olivier DURAN, Auteur
Dimanche 30 Octobre 2022Disparu brutalement en juillet 2020, sa mémoire reste vive et insuffle encore une forte dynamique à son Groupe qui fait beaucoup mieux que de lui survivre. Parce que Elias construisait pour durer.Ayant eu la chance de travailler avec lui et pour lui des années, je me devais de raconter son histoire remarquable si tristement abrégée en plein vol.En revenant sur son histoire familiale et professionnelle pour écrire cet ouvrage, j’ai renoué en profondeur avec les ingrédients clef de sa réussite. Si cette biographie que je viens de publier aux éditions Libel (Lyon) revient en détail sur l’ensemble de son parcours, je souhaite dans cette tribune que m’offre gentiment Facilities, revenir sur un seul axe.Alors que les gourous du management redécouvrent l’importance de la bienveillance en entreprise, bien avant eux, Elias la pratiquait intuitivement dès ses débuts. Certains s’en amusaient et même, prenaient cela pour un reliquat clanique de ses origines orientales. Grossière erreur et absence de clairvoyance qui fait bien peu de cas d’un vrai talent précurseur dans le management des hommes. Ingrédient pourtant si indispensable mais rare dans le secteur des prestations de services humaines.Lire la suite -
L’urgence du changement
Clémence Jost, Rédactrice en chef d’Archimag
Lundi 24 Octobre 2022Les organisations considèrent la résistance au changement comme un véritable frein à la réussite. Un contexte qui évolue, un projet de transformation, de nouveaux outils... Une équipe refuse de s’adapter ou de s’engager et c’est la survie même d’une organisation qui peut se jouer.Certains la minimisent et citent la crise sanitaire en exemple : l’effroi et la sidération passés, la plupart d’entre nous ont réussi à expérimenter de nouvelles pratiques organisationnelles en faisant preuve d’un engagement collectif et individuel, voire en adoptant de façon très rapide de nouveaux modes de travail.Alors pourquoi serait-il si compliqué d’embarquer son équipe dans un projet de transformation numérique ? Pourquoi certains freinent- ils des quatre fers devant la plateforme tout-en-un qu’on leur propose et qui permettrait à chacun de travailler etLire la suite -
Exploitation des surfaces, ou manager des environnements de travail ?
Xavier Baron, Membre fondateur et coordinateur CRDIA
Lundi 17 Octobre 2022Être salarié supposait il y a peu encore l’adhésion à une unité de lieu et de temps pour travailler. Aujourd’hui, le télétravail, les horaires variables et JRTT, les outils informatiques … permettent à un nombre croissant de salariés (30%) de travailler anytime, anywhere, anydevices. Si des questions restent posées sur la qualité du travail, sa performance, sur la coopération et la créativité, sur les contreparties pour ceux qui ne pourront pas télétravailler…, les bénéficiaires plébiscitent cette liberté. La notion de travail hybride, pourtant sans pertinence sémantique ni signification stabilisée, s’est déjà imposée comme la marque d’une nouvelle normalité.
La fin des bureaux relève de la punch line médiatique. La production du travail serait-elle immatérielle, le travail lui-même est toujours localisé, «collectif» et organisé majoritairement en subordination sous la responsabilité économique et sociale d’employeurs. L’effet d’aubaine d’une réduction des surfaces par la densification en Flex rencontrera inévitablement ses limites ; l’éloignement des salariés, du fait de l’employeur lui-même.
Pour autant, la rencontre du travail et du bureau tertiaire n’a plus rien d’automatique, ni même d’évident. Elle requiert une maîtrise d’usages des environnements de travail accrue, pour en faire des ressources de l’action productive sur un mode :
- enrichi et élargi relativement aux logiques immobilières patrimoniales ou locatives, pour intégrer les usages, - prometteur avec une palette plus riche de lieux offrant des espaces, du bureau au domicile en passant par les tiers lieux,Lire la suite -
Une énergie intelligente pour des bâtiments intelligents
Emmanuel FRANCOIS, Sales Manager West Europe & Market Manager "Smart Building"
Lundi 10 Octobre 2022L'internet des objets (IoT) trouve sa place dans les maisons et les appartements, les immeubles de bureaux, les aéroports et les hôpitaux. Les systèmes d'éclairage, de chauffage et de sécurité basés sur des signaux radio, offrent plus de confort, des services plus efficaces et de meilleure qualité dans les bâtiments.
Toutefois, l'alimentation en énergie des capteurs provient généralement de batteries. Indépendants des câbles et des prises, ils peuvent être placés n'importe où et déplacés avec souplesse d'une pièce à une autre. Mais leur énergie n'est pas disponible à l'infini. Un autre aspect est la pollution de l'environnement car jusqu'à présent, il n'existe aucun procédé de recyclage des batteries.
Aussi simples et tout aussi flexibles que les capteurs et les interrupteurs sans fil fonctionnant sur piles, sont ceux qui récoltent et génèrent leur énergie directement à partir de leur environnement - à partir du mouvement, de la lumière ou des différences de température. Ce qui veut dire qu’ils peuvent fonctionner sans entretien et de manière autonome, et peuvent être installés n'importe où dans les bâtiments.
De tels capteurs remplissent des tâches courantes dans le cadre de l'automatisation des bâtiments, par exemple en contrôlant le statut des portes et des fenêtres. Dans les immeubles de bureaux ou les bâtiments tels que les gares ou les aéroports, ils permettent d'effectuer des travaux de maintenance et de réparation sur des ascenseurs, des systèmes de chauffage et de climatisation ou tout autre équipement technique de manière plus efficace. À cette fin, ils envoient des messages de statut via une passerelle connectée à Internet au fournisseur de service concerné.
Lire la suite -
Un nouvel élan est possible !
Philippe Rodet, Ancien médecin urgentiste et auteur
Lundi 3 Octobre 2022Depuis la crise sanitaire, l'heure est au désenchantement, le stress est plus présent…Le pourcentage de personnes qui se sentent stressées augmente pour atteindre des résultats alarmants. L’intensité du stress a également progressé.Quand le stress augmente, la motivation baisse et l’engagement en souffre. Cela se retrouve avec une apathie généralisée et à travers l’augmentation du nombre de demandes de ruptures conventionnelles. En parallèle, l’épidémie a fait prendre conscience à nombre de personnes de l’importance de la vie… Cela se traduit notamment par une importance accrue de l’intérêt porté à la protection de l’environnement. Enfin, l’impression de ne pas profiter suffisamment des fruits de son travail a été exacerbée.Malgré ce contexte, un nouveau souffle est possible. Il repose sur trois axes : Un mode de management bienveillant, un engagement fort vers une économie décarbonée, la mise en place d’un actionnariat salarié.Le management bienveillant aide à diminuer les effets du stress en développant des «facteurs de protection» et améliore la motivation et donc l’engagement. Faire en sorte que les collaborateurs sachent à quoi ils servent, comment ils contribuent à la réussite collective, qu’ils disposent d’un juste niveau d’autonomie et d’objectifs qui sont des défis possibles, va augmenter chez ceux-ci les émotions positives. Agir pour que les collaborateurs se sentent traités de manière juste, perçoivent de la considération plus que du mépris, ressentent de l’empathie plutôt que de l’indifférence…Lire la suite