Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Livraison durable : les mairies ont un rôle à jouer !

    Philippe Tellini, Directeur des Partenariats groupe et des Affaires Publiques

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    Dans un environnement urbain toujours plus complexe, les professionnels de la livraison sont soumis à des exigences croissantes et difficilement compatibles. Tandis que les attentes des consommateurs tendent vers une réduction des délais d’acheminement, les pouvoirs publics imposent – à raison – des mesures environnementales contraignantes, sans pour autant donner les moyens nécessaires aux acteurs du secteur pour s’y conformer.
    Pour résoudre cette équation et réussir la transition écologique du dernier kilomètre, une politique urbaine en faveur de la livraison durable doit mobiliser l’ensemble des acteurs concernés et tenir réellement compte de leurs apports Concrètement, ce dialogue pourrait déboucher sur le développement de synergies nouvelles entre acteurs privés et publics. On sait que la RATP met à disposition d’Amazon deux centres bus, vides en journée, pour permettre au géant américain de disposer de sites logistiques dans des zones où le foncier se fait rare.
    Sur le même modèle de mutualisation des ressources, les entreprises disposant de parkings de grande taille inutilisés la nuit ne pourraient-elles pas les mettre à disposition des professionnels des transports ? Des partenariats de ce type existent d’ores et déjà : la nuit, le groupe LVMH héberge ainsi dans ses parkings équipés de bornes de recharge les véhicules électriques qui, le jour, transportent ses salariés.
    L’usage des places de parking publiques ou des emplacements de livraison, qui se sont multipliés ces dernières années, pourrait également être optimisé par
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  • Votre bâtiment est-il un bâtiment « bas carbone » exemplaire ?

    Hélène Genin, Déléguée Générale de l’Association BBCA, Bâtiment Bas Carbon

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    C’est vrai : les réglementations thermiques successives ont permis d’améliorer considérablement l’efficacité énergétique du bâtiment. En revanche, de nombreux immeubles vertueux sur le plan des consommations, voire à énergie positive, ont une empreinte carbone déplorable. Le coupable ? L’ajout de matériaux émissifs, non recyclables, pour les construire et les isoler ou parce qu’ils recourent à des énergies très carbonées. C’est vrai : de nombreux labels multicritères existent pour mesurer la performance énergétique des bâtiments : BBC, Effinergie, Passivhaus, BREEAM, LEED, … Mais il est plus qu’urgent de lutter contre le changement climatique, c’est-à-dire réduire les émissions de gaz à effet de serre sur tout le cycle de vie du bâtiment. Le bâtiment bas carbone est l’avenir de la construction. Le carbone est donc la priorité Sur l’énergie, les efforts ont été conséquents ces 10 dernières années. Sur le carbone, il faut innover, défricher, montrer les bonnes pratiques et les faire rayonner pour progresser. C’est la mission que se donne l’Association BBCA. « Il est

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  • Le Décret Tertiaire et son nouvel environnement juridique (2/2)

    Bernard Boutonnet, Président de Ravene Conseil

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    Le décret tertiaire devient donc, dans le cadre de ce nouvel environnement juridique, incontournable et trois documents particuliers doivent être envisagés pour pouvoir le mener à bien en fonction de l’évolution depuis 2019 : - Un document d’information permettant de bien cerner l’impact et l’évidence des nouvelles obligations. - Ensuite dans les relations Bailleur/Preneur, une annexe environnementale permettant de déterminer des rôles et les obligations de chacun. - Enfin, au sein de l’entreprise entre les dirigeants le CSE et les salariés, un guide de bonne conduite et de bonne pratique ayant pour but d’exposer aux salariés les bonnes réactions et l’impact de celles-ci.
    Dans ces trois documents, il va être judicieux d’ajouter des élèments issus de la loi Climat et résilience et de la conjoncture actuelle. Concernant les élèments issus de la loi climat et résilience, tout en rappelant qu’il sera indispensable de les intégrer dans les trois documents évoqués précédemment, il s’agira notamment :
    Du nouveau rôle du CSE en matière d’environnement, du nouveau DPE et de l’audit énergétique, des travaux sur l’existant avec le photovoltaique et les toitures végétalisées, du droit de surplomb en cas d’isolation extérieure du bâtiment, le décret est d’ailleurs paru et du certificat de projet.
    Pour la conjoncture actuelle, il peut s’agir de favoriser le télétravail, le tiers lieu et le flex office, du plan de sobriété énergétique, de la prise de conscience des responsabilités de chacun pour éviter les contraintes et d’une vérification constante des économies d’énergie réalisées.
    Pour les trois documents évoqués précédemment, il s ‘agit notamment de l’annexe environnementale qui pourra s’inspirer considérablement des obligations prévues dans le décret tertiaire en prévoyant les modalités d’un comité de suivi et d’un comité de pilotage et éventuellement d’un accord triangulaire entre Bailleur, Preneur et CSE.
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  • Le Décret Tertiaire et son nouvel environnement juridique (1/2)

    Bernard Boutonnet, Président de Ravene Conseil

     - Facilities, site du Facility management
    L'environnement et l’écologie sont depuis de très nombreuses années une réflexion importante chez nos différents élus.
    La loi ELAN de 2018 dans son article 175 prévoyait la remontée dans la performance énergétique de quasiment 80 % du patrimoine tertiaire à savoir les bureaux, les commerces, les entrepôts, les locaux d’activités, les centres commerciaux….. devaient être envisagés en 2030, 2040 et 2050.
    Elle renvoyait à un décret, c’est le décret tertiaire de 2019 qui prévoit les modalités et les mécanismes notamment pour la période allant de 2022 à 2030
    C’est dans ce contexte que des informations sur les consommations, les amplitudes horaires, le nombre de salariés, l’activité exercée, les sources d’énergie, devront être transmises tous les ans sur une plate-forme appelée « plate forme OPERAT » gérée par l’ADEME.
    Les premières déclarations des assujettis Bailleurs comme Preneurs, devront être effectuées au plus tard avant le 30 septembre de cette année, en reprenant notamment les consommations et informations pour les deux dernières années à savoir 2020 et 2021.
    La remontée prévue pour 2030 est de 40 % dans la performance énergétique, chaque année donc l’ADEME éditera un document sur la performance des immeubles et celles des différents lots et c’est au plus tard à septembre 2026 si cela n’a pas été fait avant que devront être prévus les mesures et les travaux pour cette remontée dans la performance énergétique de 40 %.
    Ce décret tertiaire va impacter les relations Bailleurs/Preneurs mais va également avoir un impact important au sein de l’entreprise dans les relations entre les dirigeants et les salariés.
    En effet, une remontée dans la performance énergétique n’est pas envisageable sans une participation particulièrement active des personnes se trouvant dans les locaux.
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  • Votre entreprise souffre-t-elle d’un excès de données ?

    Hervé Liotaud, VP South Europe, SailPoint Technologies

     - Facilities, site du Facility management

    C’est la rentrée et l’occasion de revoir votre utilisation des données, de faire le tri et se débarrasser de vos documents superflus. Nous avons longtemps considéré les données comme la clé d’un succès et d’un avantage sur la concurrence. Et si en 2022, ce n’était plus le cas ?

    Alors que vos dépenses en matière de stockage de données peuvent augmenter de manière exponentielle, avec toutes ses données excédentaires, votre entreprise est peut-être déjà en infraction avec le RGPD.

    La plupart des entreprises aimeraient améliorer la qualité de leur régime de données et leur conformité. Toutefois, cela est plus facile à dire qu'à faire. Comment savoir à qui appartiennent ces données ? Quand les données ont-elles été consultées pour la dernière fois ? Quelles données les fichiers contiennent-ils ? Autant de questions qui restent régulièrement sans réponse… De nos jours, l'accès aux données et leur propriété dans les entreprises tournent de manière générale autour des informations d'identification personnelles. Une approche à envisager serait alors un modèle de sécurité centré sur l'identité, pour restructurer la collecte de vos données et leur durée de conservation.

      

    Les pirates informatiques sont constamment à la recherche de failles pour pénétrer les données de votre entreprise. Plus vous détenez d'informations, plus vous créez  des vecteurs que les pirates peuvent exploiter à vos dépends.

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