Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • La rentrée des paradoxes

    Isabelle de Marnix, Éditeur de Facilities

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    Après le premier confinement, on s’était promis que le monde ne serait plus jamais comme avant. Les excès de la mondialisation seraient combattus, la croissance devenait devenir douce, le télétravail allait embellir nos vies.

    Mais rien ne s’est passé comme prévu, les uns après les autres les feux sont passés au rouge. Déclenchement de la guerre en Ukraine et ses conséquences directes sur le prix de l'énergie, un climat social tendu sous l’effet de l’inflation, menace de récession, dérèglement climatique, feux et orages violents …

    Et pourtant, le chômage n’a jamais été aussi bas, les entreprises ont du mal à recruter, les investissements sont repartis à la hausse et le CAC 40 affiche une progression insolente.

    Nous vivons une période de paradoxes incroyables : on annonce une forte crise, mais les entreprises et le marché du travail sont plutôt en bonne santé. C’est l'illustration parfaite que la situation économique actuelle est en effet complexe et à la recherche d’un nouvel équilibre au milieu de multiples crises.

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  • Cinq ans de régulation de la Sécurité Privée – 2017-2022*

    Cédric Paulin, Secrétaire Général du GES - Groupement Entreprises Sécurité

     - Facilities, site du Facility management La période du dernier quinquennat, analysée pas à pas, est relativement claire, avec deux périodes distinctes : -         l’une hésitante, au début, avec les ministres de l’Intérieur Gérard Colomb et Christophe Castaner, prenant chacun la suite d’initiatives précédemment lancées et tentant de se les approprier dans le cadre d’une « politique des rapports » classique de l’environnement administratif français ; -         l’autre plus décisionnaire et plus rapide, peut-être un peu trop rapide, avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, sélectionnant dans les pistes précédentes ce qu’il souhaitait voir traduit vite dans la réglementation, et en écartant les hésitations précédentes. D’une absence initiale de vision sur ce que serait une politique publique de la sécurité privée, nous sommes passés, vers le mi-mandat, à l’urgence, et la facilité, d’en définir une sur la base de la « politique des (nombreux) rapports » et de leurs mesures davantage coercitives que partenariales. La loi « Sécurité globale », pour la sécurité privée, reste ainsi marquée par une mise à l’agenda politique temporellement paradoxale : sans empressement d’abord avec beaucoup d’options ou d’hésitations, avec empressement ensuite en sélectionnant des mesures et en renvoyant d’autres à différentes échéances, plus ou moins engageantes. La transformation économique du secteur de la sécurité privée et le continuum de sécurité ont été omis avec la loi « Sécurité globale », au profit de mesures propres au régulateur : ils pourraient donc être remis en chantier. Les futurs JOP Paris 2024 ont, eux, été pris en compte trop indépendamment du fonctionnement structurel et souhaité (avec quelques outrances par la loi « Sécurité globale »)
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  • Vacances j’oublie tout ?

    Florence Chandesris, directrice projet , et Yannick Annezo, Président de Panorama

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    À l’aube des départs en vacances sous le soleil mais menacés par une septième vague qui n’est pas celle des surfeurs, nombre de DRH et de DET se posent encore  la désormais sempiternelle question de l’intérêt de l’utilisation des bureaux pour les collaborateurs de l’entreprise.
    Force est de constater que dans un nouveau contexte où le télétravail est devenu un critère d’évolution sociale mais aussi un levier de productivité pour l’entreprise, où le tiers lieu rentre progressivement dans les mœurs, où le Flex office est soit un moyen de baisse des m² donc des couts, soit un moyen de créer de nouveaux espaces adaptés au NWOW, où les nouveaux arrivants sur le marché du travail enterrent déjà l’hybridation pour promouvoir la notion du swipe office, (où/ comme/ quand/avec qui je veux), la tâche s’avère complexe.
    Puiser dans ses fondamentaux et mettre en avant la culture de l’entreprise n’est – il pas le début de la solution ? Intensifier les leviers contributifs des environnements de travail aux vrais objectifs de l’entreprise : accroitre la marque employeur, développer un engagement réciproque entre le collaborateur et la société, augmenter la qualité de vie et des conditions de travail, améliorer la performance RSE de l’entreprise, n’aide-t-il pas à construire la réponse ?
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  • Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel

    Isabelle Marie de Marnix, Editeur de Facilities

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    L’accélération de la transformation digitale dans le monde professionnel et le télétravail ont changé le rapport des français avec leur travail. Selon un sondage, réalisé à l’occasion de la Semaine de la Qualité de vie au travail par Ipsos pour RingCentral, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de communications cloud, un Français sur 3 révèle avoir changé ses plans de carrière depuis la pandémie. Un chiffre plus élevé chez les 21-34 ans, qui sont 41 % à avoir envisagé un changement de vie professionnelle, en quête de sens. Les employés avec des enfants, eux, sont 43 % à ne pas envisager de chercher un nouvel emploi si leur employeur s’adapte à leurs exigences et maintient un cadre de travail flexible. Les conditions de travail, le critère principal de fidélisation Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel, suivi du salaire, et de l’entente avec les collègues. Il est important dans ces conditions que les entreprises restent à l’écoute des besoins des salariés et s’investissent pour favoriser une bonne qualité de vie au travail. Enfin, seulement 32% des salariés français pensent que le travail hybride ou à distance les a rendus plus empathiques envers les autres. Un résultat nuancé avec la génération Z qui estime à 54 % que la pandémie a renforcé l’empathie.
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  • Loi climat et résilience : quels impacts ?

    Bernard Boutonnet, résident de Ravene Conseil

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    Cette loi a comme origine la convention citoyenne pour le climat d’octobre 2019 et les 149 propositions de la convention enrichie par les parlementaires. Elle va impacter notre vie de tous les jours dans de très nombreux domaines.
    Tout d’abord sur la performance énergétique des immeubles, elle complète le grenelle de l’environnement et la loi ELAN en visant notamment les maisons individuelles, les monopropriétés, les copropriétés en mixte et en résidentiel avec le carnet d’informations, l’audit énergétique, le plan pluri annuel de travaux, le DPE collectif, les recharges pour véhicules électriques et hybrides, le gel des loyers énergivores avec la notion de passoire thermique.
    En urbanisme, sur l’existant, elle prévoit en cas de travaux l’implantation dans certaines conditions de panneaux photovoltaïques et les toitures végétalisées ainsi que le droit de surplomb, le certificat de projet..
    Pour les constructions nouvelles, elle prévoit à court terme et moyen terme, le gel de l’artificialisation des sols, de nouvelles obligations pour les nouvelles constructions et l’extension du trait de cote par rapport à la loi littoral.
    Pour les sanctions sur le non respect de cette loi, elle créée un nouveau délit, celui de mise en danger de l’environnement et elle étend le délit général de pollution à la flore, la faune, la qualité de l’air et de l’eau ainsi que le délit d’ecocide.
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