Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • L’appel du sens

    Isabelle Marie de Marnix, Éditeur de Facilities

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    La crise du Covid n’en finit pas de faire ressentir ses effets notamment sur notre rapport à la nature, à la ville et au travail. A tel point qu’un salarié sur deux réfléchirait aujourd’hui à changer de travail, comme le phénomène de «grande démission» observé depuis deux ans aux Etats-Unis. De même, les récentes crispations annoncées par le retour au présentiel révèlent elles aussi une distension du lien entre l’entreprise et ses salariés. Dans ce contexte, il est temps de comprendre comment, en 2022, une entreprise est en mesure de créer les conditions d’un attachement durable. Le télétravail quand il était possible, a été un outil magique durant la pandémie et fait partie désormais de nos habitudes de travail. Nous avons pu, grâce à lui, maintenir des relations numériques mais ce ne sont pas pour autant des relations vivantes. Derrière nos écrans nous perdons le plaisir de rencontrer l’autre. Il y a donc nécessité d’aller au travail parce qu’on a besoin de l’autre. Le besoin de lien social favorise le bon moral des collaborateurs, leur engagement, les synergies et donc la performance. Cet aspect devient déterminant : il faut redonner envie aux collaborateurs de venir au bureau. Certains disent même qu’il doit être «réenchanté». Les entreprises qui tirent leur épingle du jeu sont donc celles où le vivre ensemble n’est pas négociable.
    Aujourd’hui, les individus ne se contentent plus d’avoir un job mais cherchent autre chose : le sens.
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  • Gouvernance de l'information : plongez dans le système !

    Michel Remize, Rédacteur en chef – Archimag

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    Comment puis-je accéder au contrat du client X ? Comment être sûr que c’est la bonne version ? Est-elle correctement stockée ? La signature électronique est-elle valable ? Quelle est la durée de conservation de ce document ? On peut multiplier les questions, la gouvernance de l’information (GI) a réponse à tout - ou presque.

    En effet, au fur et à mesure que la dématérialisation gagne du terrain dans l’entreprise et que sont reconnues la place centrale de l’information et la nécessité de la gérer de façon transversale, la gouvernance de l'information s’impose. Son appétit est sans limite : enregistrement, classement, règles d’accès, versionning, sécurité, conformité, élimination, archivage… Mais aussi gestion des risques, qualité des données, e-discovery, analyse, veille, gestion des connaissances, gestion informatique…

    La gouvernance de l'information est désormais le terme générique qui recouvre tout cela. De fait, le nouveau rapport sur la gouvernance de l’information numérique proposé par Serda Conseil fait ressortir bon nombre de ces problématiques.

    On voit bien en toile de fond les compétences métier requises, de records manager à responsable de la sécurité des systèmes d’information, en passant par l’expertise

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  • Et si les employeurs considéraient l'expérience du cancer comme une ressource plutôt qu’un frein ?

    Gisèle De Campos Ribeiro, Professeure associée à Paris School of Business

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    Tribune, rédigée par Judith Partouche-Sebban, Saeedeh Rezaee Vessal et Gisèle De Campos Ribeiro de la Chaire Living Health de Paris School Business.

    Selon les estimations de 2018, environ 382.000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année en France et on estime qu’environ 3,8 millions de personnes vivent avec ou ont guéri d’un cancer. Ainsi, environ 1 personne sur 3 perd ou quitte son emploi dans les deux ans après un diagnostic de cancer, et 12 % des salariés déclarent avoir subi du rejet ou des discriminations au moment du diagnostic de la part de leurs collègues de travai

    Lors de la deuxième vague du Covid-19[1] nous avons interrogé 158 personnes touchées par le cancer (en cours de traitement ou en rémission) et 200 personnes sans expérience du cancer, se définissant comme étant en bonne santé. Les résultats sont sans appel : ceux qui ont vécu cette expérience traumatisante représentent une ressource essentielle en entreprise à ne pas sous-estimer.

    Concernant les caractéristiques attribuées à l’intelligence émotionnelle telles que l’acceptation des émotions, 73 % des patients n’ont pas peur de leurs émotions, chez les non-patients c’est le cas de 58 % des répondants. Concernant la résilience, 76 % des patients affirment posséder des ressources nécessaires pour faire face à des situations difficiles dans leur vie quotidienne. Chez les non-patients, cette proportion est de seulement 17 %.

    Les patients semblent également présenter une attitude globale plus positive et optimiste : 80 % des patients affirment qu’ils apprécient la valeur de chaque jour qui passe, contre seulement 65 % chez les non-patients. De plus, ils sont 61 % à affirmer « j’essaie toujours de voir le bon côté des choses », chez les non-patients ce pourcentage est de 46 %.

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  • Baromètre des DRH 2022 : l'année de tous les dangers

    José-Marie Jaeger, Dirigeant d'ABV Group - Conseil en management stratégique

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    Cette nouvelle édition fruit du partenariat entre ABV Group, Willis Towers Watson, et RH&M, marque un grand changement.
    Le traumatisme de la pandémie et de ses conséquences, a bousculé beaucoup d’habitudes et de certitudes face à une situation pleine d’incertitudes. Ce Baromètre montre que les tendances, déjà observées en 2021, se sont renforcées pour 2022 : transformation, recherche des talents, engagement des équipes sont les préoccupations majeures des RH à coté de leurs responsabilités habituelles.
    Les entreprises qui réagissent se mettent en mode « agilité » pour s’adapter en temps réel à l’occurrence et la réalisation des incertitudes (Pandémie, désengagement, maladie, absentéisme, perte des talents, concurrence face aux attentes énormes des collaborateurs, mais aussi inflation, hausse des taux d’intérêts, coût de la dette, risques géostratégiques, ...). Dans ce contexte les DRH sont clairement aux avant-postes et entendent apporter leur contribution pour que leur entreprise réussisse. Ils sont d’autant plus influents qu’ils sont pour la majorité, (81%) partie prenante au Comex.
    L’introduction généralisée du télétravail, un des points clef de l’attractivité d’une entreprise pour 82% des répondants,  a été faite en à peine deux ans, alors que ce
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  • Le smart building : vers un bâtiment durable et désirable

    Alain Peuvot, Conseil en services digitaux

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    En règle générale, on définit le smart building comme étant un bâtiment connecté et capable de communiquer. S’il est primordial que le bâtiment permette la gestion automatisée des différents équipements (dispositifs techniques munis de capteurs et d’actionneurs, et réseaux de communication), il doit avant tout se mettre au service d’une urbanisation durable.

    Pour cela, le bâtiment « intelligent » doit être capable de répondre aux défis d’une société en mutation où les enjeux sont tout à la fois de nature environnementale (écologie, climat, énergie), sociale (mixité des relations, diversification de l’offre, etc.) et économique (filières courtes, réemploi, économie du partage et de la fonctionnalité). C’est pourquoi le smart building représente un écosystème complexe regroupant un faisceau de qualités : résilient – inclusif – collaboratif – mutable (réversible, flexible, évolutif) – frugal (sobriété énergétique et faible empreinte carbone) – serviciel – sensible (adaptation aux occupants et aux usages) – « responsive » (réactif et dynamique) … désirable !

    Le bâtiment de demain sera donc à la croisée de toutes les économies : une conception bioclimatique ingénieuse avec un emploi raisonné de matériaux éco-sourcés et d’énergie permet l’économie de ressources et la frugalité de sa construction ou de sa rénovation ; une démarche d’ouverture où la maîtrise d’usage des données génère le développement d’une économie de la donnée basée sur l’open data et l’interopérabilité, et sur un écosystème numérique vertueux et respectueux des libertés individuelles ; « selon le modèle d'économie de la fonctionnalité,

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