
Chroniques
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Cinq ans de régulation de la Sécurité Privée – 2017-2022*
Cédric Paulin, Secrétaire Général du GES - Groupement Entreprises Sécurité
Lundi 11 Juillet 2022La période du dernier quinquennat, analysée pas à pas, est relativement claire, avec deux périodes distinctes : - l’une hésitante, au début, avec les ministres de l’Intérieur Gérard Colomb et Christophe Castaner, prenant chacun la suite d’initiatives précédemment lancées et tentant de se les approprier dans le cadre d’une « politique des rapports » classique de l’environnement administratif français ; - l’autre plus décisionnaire et plus rapide, peut-être un peu trop rapide, avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, sélectionnant dans les pistes précédentes ce qu’il souhaitait voir traduit vite dans la réglementation, et en écartant les hésitations précédentes. D’une absence initiale de vision sur ce que serait une politique publique de la sécurité privée, nous sommes passés, vers le mi-mandat, à l’urgence, et la facilité, d’en définir une sur la base de la « politique des (nombreux) rapports » et de leurs mesures davantage coercitives que partenariales. La loi « Sécurité globale », pour la sécurité privée, reste ainsi marquée par une mise à l’agenda politique temporellement paradoxale : sans empressement d’abord avec beaucoup d’options ou d’hésitations, avec empressement ensuite en sélectionnant des mesures et en renvoyant d’autres à différentes échéances, plus ou moins engageantes. La transformation économique du secteur de la sécurité privée et le continuum de sécurité ont été omis avec la loi « Sécurité globale », au profit de mesures propres au régulateur : ils pourraient donc être remis en chantier. Les futurs JOP Paris 2024 ont, eux, été pris en compte trop indépendamment du fonctionnement structurel et souhaité (avec quelques outrances par la loi « Sécurité globale »)
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Vacances j’oublie tout ?
Florence Chandesris, directrice projet , et Yannick Annezo, Président de Panorama
Lundi 4 Juillet 2022À l’aube des départs en vacances sous le soleil mais menacés par une septième vague qui n’est pas celle des surfeurs, nombre de DRH et de DET se posent encore la désormais sempiternelle question de l’intérêt de l’utilisation des bureaux pour les collaborateurs de l’entreprise.Force est de constater que dans un nouveau contexte où le télétravail est devenu un critère d’évolution sociale mais aussi un levier de productivité pour l’entreprise, où le tiers lieu rentre progressivement dans les mœurs, où le Flex office est soit un moyen de baisse des m² donc des couts, soit un moyen de créer de nouveaux espaces adaptés au NWOW, où les nouveaux arrivants sur le marché du travail enterrent déjà l’hybridation pour promouvoir la notion du swipe office, (où/ comme/ quand/avec qui je veux), la tâche s’avère complexe.Puiser dans ses fondamentaux et mettre en avant la culture de l’entreprise n’est – il pas le début de la solution ? Intensifier les leviers contributifs des environnements de travail aux vrais objectifs de l’entreprise : accroitre la marque employeur, développer un engagement réciproque entre le collaborateur et la société, augmenter la qualité de vie et des conditions de travail, améliorer la performance RSE de l’entreprise, n’aide-t-il pas à construire la réponse ?Lire la suite -
Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel
Isabelle Marie de Marnix, Editeur de Facilities
Dimanche 26 Juin 2022L’accélération de la transformation digitale dans le monde professionnel et le télétravail ont changé le rapport des français avec leur travail. Selon un sondage, réalisé à l’occasion de la Semaine de la Qualité de vie au travail par Ipsos pour RingCentral, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de communications cloud, un Français sur 3 révèle avoir changé ses plans de carrière depuis la pandémie. Un chiffre plus élevé chez les 21-34 ans, qui sont 41 % à avoir envisagé un changement de vie professionnelle, en quête de sens. Les employés avec des enfants, eux, sont 43 % à ne pas envisager de chercher un nouvel emploi si leur employeur s’adapte à leurs exigences et maintient un cadre de travail flexible. Les conditions de travail, le critère principal de fidélisation Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel, suivi du salaire, et de l’entente avec les collègues. Il est important dans ces conditions que les entreprises restent à l’écoute des besoins des salariés et s’investissent pour favoriser une bonne qualité de vie au travail. Enfin, seulement 32% des salariés français pensent que le travail hybride ou à distance les a rendus plus empathiques envers les autres. Un résultat nuancé avec la génération Z qui estime à 54 % que la pandémie a renforcé l’empathie.Lire la suite -
Loi climat et résilience : quels impacts ?
Bernard Boutonnet, résident de Ravene Conseil
Lundi 20 Juin 2022Cette loi a comme origine la convention citoyenne pour le climat d’octobre 2019 et les 149 propositions de la convention enrichie par les parlementaires. Elle va impacter notre vie de tous les jours dans de très nombreux domaines.Tout d’abord sur la performance énergétique des immeubles, elle complète le grenelle de l’environnement et la loi ELAN en visant notamment les maisons individuelles, les monopropriétés, les copropriétés en mixte et en résidentiel avec le carnet d’informations, l’audit énergétique, le plan pluri annuel de travaux, le DPE collectif, les recharges pour véhicules électriques et hybrides, le gel des loyers énergivores avec la notion de passoire thermique.En urbanisme, sur l’existant, elle prévoit en cas de travaux l’implantation dans certaines conditions de panneaux photovoltaïques et les toitures végétalisées ainsi que le droit de surplomb, le certificat de projet..Pour les constructions nouvelles, elle prévoit à court terme et moyen terme, le gel de l’artificialisation des sols, de nouvelles obligations pour les nouvelles constructions et l’extension du trait de cote par rapport à la loi littoral.Pour les sanctions sur le non respect de cette loi, elle créée un nouveau délit, celui de mise en danger de l’environnement et elle étend le délit général de pollution à la flore, la faune, la qualité de l’air et de l’eau ainsi que le délit d’ecocide.Lire la suite -
La direction sécurité-sûreté, une fonction stratégique au service du business
Sandrine Legrand-Giez, Journaliste spécialisée
Lundi 13 Juin 2022Le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) a publié son nouveau Livre blanc de la fonction sécurité-sûreté en entreprise le mardi 31 mai 2022. Cyberattaques, crises sanitaires, terrorisme, tensions géopolitiques, fraudes, fragilité de la supply chain, intelligence économique, radicalisations, délinquance du quotidien… Les entreprises sont confrontées à une évolution constante des risques et des menaces qui pèsent sur leurs salariés et clients ainsi que sur le bon déroulement de leurs activités économiques. Par ailleurs, les crises récentes (Coronavirus, guerre en Ukraine…) démontrent que les problématiques de sécurité et de sûreté doivent être intégrées pleinement à la stratégie des entreprises.Afin de répondre à ces enjeux, nombre de grandes entreprises françaises sont aujourd’hui dotées d’une direction sécurité-sûreté corporate pilotée par un directeur sécurité-sûreté. « Le directeur sécurité-sûreté peut désormais s’appuyer sur une véritable filière métier constituée de femmes et d’hommes aux parcours et aux compétences multiples » indique par ailleurs Stéphane Volant, Président du CDSE.Lire la suite