Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel

    Isabelle Marie de Marnix, Editeur de Facilities

     - Facilities, site du Facility management
     
    L’accélération de la transformation digitale dans le monde professionnel et le télétravail ont changé le rapport des français avec leur travail. Selon un sondage, réalisé à l’occasion de la Semaine de la Qualité de vie au travail par Ipsos pour RingCentral, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de communications cloud, un Français sur 3 révèle avoir changé ses plans de carrière depuis la pandémie. Un chiffre plus élevé chez les 21-34 ans, qui sont 41 % à avoir envisagé un changement de vie professionnelle, en quête de sens. Les employés avec des enfants, eux, sont 43 % à ne pas envisager de chercher un nouvel emploi si leur employeur s’adapte à leurs exigences et maintient un cadre de travail flexible. Les conditions de travail, le critère principal de fidélisation Pour 69 % des employés, les conditions de travail sont le critère principal pour rester dans leur emploi actuel, suivi du salaire, et de l’entente avec les collègues. Il est important dans ces conditions que les entreprises restent à l’écoute des besoins des salariés et s’investissent pour favoriser une bonne qualité de vie au travail. Enfin, seulement 32% des salariés français pensent que le travail hybride ou à distance les a rendus plus empathiques envers les autres. Un résultat nuancé avec la génération Z qui estime à 54 % que la pandémie a renforcé l’empathie.
    Lire la suite
  • Loi climat et résilience : quels impacts ?

    Bernard Boutonnet, résident de Ravene Conseil

     - Facilities, site du Facility management
    Cette loi a comme origine la convention citoyenne pour le climat d’octobre 2019 et les 149 propositions de la convention enrichie par les parlementaires. Elle va impacter notre vie de tous les jours dans de très nombreux domaines.
    Tout d’abord sur la performance énergétique des immeubles, elle complète le grenelle de l’environnement et la loi ELAN en visant notamment les maisons individuelles, les monopropriétés, les copropriétés en mixte et en résidentiel avec le carnet d’informations, l’audit énergétique, le plan pluri annuel de travaux, le DPE collectif, les recharges pour véhicules électriques et hybrides, le gel des loyers énergivores avec la notion de passoire thermique.
    En urbanisme, sur l’existant, elle prévoit en cas de travaux l’implantation dans certaines conditions de panneaux photovoltaïques et les toitures végétalisées ainsi que le droit de surplomb, le certificat de projet..
    Pour les constructions nouvelles, elle prévoit à court terme et moyen terme, le gel de l’artificialisation des sols, de nouvelles obligations pour les nouvelles constructions et l’extension du trait de cote par rapport à la loi littoral.
    Pour les sanctions sur le non respect de cette loi, elle créée un nouveau délit, celui de mise en danger de l’environnement et elle étend le délit général de pollution à la flore, la faune, la qualité de l’air et de l’eau ainsi que le délit d’ecocide.
    Lire la suite
  • La direction sécurité-sûreté, une fonction stratégique au service du business

    Sandrine Legrand-Giez, Journaliste spécialisée

     - Facilities, site du Facility management
    Le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) a publié son nouveau Livre blanc de la fonction sécurité-sûreté en entreprise le mardi 31 mai 2022. Cyberattaques, crises sanitaires, terrorisme, tensions géopolitiques, fraudes, fragilité de la supply chain, intelligence économique, radicalisations, délinquance du quotidien… Les entreprises sont confrontées à une évolution constante des risques et des menaces qui pèsent sur leurs salariés et clients ainsi que sur le bon déroulement de leurs activités économiques. Par ailleurs, les crises récentes (Coronavirus, guerre en Ukraine…) démontrent que les problématiques de sécurité et de sûreté doivent être intégrées pleinement à la stratégie des entreprises.
    Afin de répondre à ces enjeux, nombre de grandes entreprises françaises sont aujourd’hui dotées d’une direction sécurité-sûreté corporate pilotée par un directeur sécurité-sûreté. « Le directeur sécurité-sûreté peut désormais s’appuyer sur une véritable filière métier constituée de femmes et d’hommes aux parcours et aux compétences multiples » indique par ailleurs Stéphane Volant, Président du CDSE.
    Lire la suite
  • Le Flex-office, état des lieux post-covid : comparaisons d’usage et de perception - l’Angleterre (2/2)

    D. Minchella Enseignant-Chercheur à l'EM Normandie, G. De Campos Ribeiro Professeure à Paris School Business

     - Facilities, site du Facility management
    La semaine dernière nous exposions les résultats de notre vaste enquête menée notamment en France et en Angleterre au sujet de l’usage et des perceptions que les individus ont du Flex-Office post-Covid.
    Nous mettions en avant les principaux résultats obtenus pour la France qui montraient que l’usage du Flex demeure marginal chez nous ; que le bureau privatif reste la solution spatiale la plus prisée et que les moyens et grands open-space (réunissant plus de 10 personnes) sont désignés comme les aménagements les moins plébiscités de nos répondants Français.
     Cette présente tribune est consacrée aux résultats de l’Angleterre sur une base de 517 répondants (après nettoyage des données).
    Même rejet des grands open space Les Anglais interrogés travaillent majoritairement dans des espaces collectifs : 20% dans un bureau partagé à deux ou trois, 17% dans des open space de plus de 10 personnes, et 18% dans des espaces de plus de 24 personnes. Le bureau individuel concerne nettement moins de salariés qu’en France (31% contre 10%), mais tout comme en France, nos répondants anglais ne souhaitent pas travailler dans de grands open space, toutefois leur rejet est moins marqué, puisqu’ils le placent sensiblement au même niveau que le Flex-Office et - de façon surprenante – au même niveau que le bureau privatif ! Une prochaine exploration qualitative sera menée pour tenter d’apporter des éléments de réponse à cette étonnante divergence culturelle.
    Lire la suite
  • Le Flex-office, état des lieux post-covid : comparaisons d’usage et de perception - la France (1/2)

    Delphine Minchella Enseignant-Chercheur à l'EM Nor, G. De Campos Ribeiro, Professeure à Paris School Business

     - Facilities, site du Facility management
    L’une des conséquences immédiates des confinements successifs de ces dernières années aura été l’adoption accélérée du télétravail dans la plupart des entreprises du tertiaire. Le temps de présence sur site ayant ainsi été réduit de façon significative, le bien-fondé d’attribuer un bureau spécifique à chaque collaborateur est de fait remis en question, ce qui replace inévitablement le Flex-Office au cœur des débats.
    Avant la crise du Covid, cette organisation spatiale du travail était peu plébiscitée, voire rejetée, par ceux appelés à la vivre au quotidien.
    Mais qu’en est-il aujourd’hui ? L’alternance des journées en distanciel et présentiel la rend-elle plus acceptable, maintenant qu’il est admis que nous pouvons travailler ailleurs que dans notre organisation ?
    La recherche
    Pour apporter des éléments de réponse, nous avons lancé une vaste enquête s'intéressant aux différences d'usages et de perception du Flex-Office en France et au Royaume-Uni. Un questionnaire a été lancé courant mai 2022 avec plusieurs questions filtre et un nettoyage minutieux des données pour une plus grande fiabilité. L’âge moyen des répondants est de 42 ans, les genres sont équilibrés, et en moyenne, nous avons 55% d’employés, 32% de cadres moyens et 13% de top managers, répartis sur l’ensemble des territoires nationaux.
    Dans cette première tribune, nous nous intéressons à la France (la semaine prochaine portera sur la Grande-Bretagne). Nous remercions vivement Kardham de son soutien pour cette collecte de données.
    Un usage marginal
    En premier lieu, notre enquête met à jour la domination persistante des petits bureaux en France puisqu’environ 66% de nos répondants déclarent travailler dans un bureau privatif ou dans un espace partagé à deux ou trois. - le plaçant en première place - suivi de 16% pour le petit bureau partagé.
    Lire la suite