Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Vers une nouvelle ère !

    Isabelle Marie de Marnix, Éditeur de Facilities

     - Facilities, site du Facility management Entre vagues successives et nouveaux variants, nous sommes entrés dans une période plus que particulière avec l’impression d’être dans le film « Un jour sans fin ». Cependant il y a toujours du positif même dans les situations les plus sombres. La crise que nous vivons depuis deux ans a créé un consensus sur les enjeux environnementaux, nous poussant à agir. Elle nous interroge également sur le sens du travail et nous contraint à revoir les modes de management depuis la mise en place du travail hybride présentiel / distanciel. Autant de formidables opportunités de renouveau à saisir.
    Pour cette nouvelle année, ne vous laissez pas atteindre par les aléas de la pandémie et recevez nos vœux les plus chaleureux et sincères pour que 2022 se déroule dans la sérénité et le succès de vos engagements, qu'ils soient professionnels, personnels ou familiaux, composants indissociables de nos vies.
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  • L’IA, entre fantasme et réalité : cas concrets pour le FM

    Linda Hellal, Directrice de la stratégie et du développement Datapole

     - Facilities, site du Facility management
    Selon Pamela McCorduck, l’auteure américaine de «Machine who think» le concept d'Intelligence Artificielle (IA) commence avec “le vieux souhait de jouer à Dieu”. Apparu dans les mythes anciens, il s’est largement répandu dans la culture populaire : du film ‘Metropolis’ de Fritz Lang en 1926 à la série “Black Mirror“ de 2011, c’est surtout au cours de la dernière décennie, que l’IA est littéralement passée du fantasme à la réalité.
    Les entreprises B2C traitent aujourd’hui de larges volumes de données clients pour créer des environnements de plus en plus pertinents, qui s’adaptent à chaque étape du parcours utilisateur, en fonction de ses comportements, habitudes d’achat et préférences. De leur côté, les entreprises du B2B, elles aussi, ont déjà adoptée l’IA dans leur quotidien, trouvant là, un moyen d'augmenter leur productivité et réduire leur coût, avec le vœu « pieux » de passer à l’échelle supérieure. Pour les acteurs du Facility Management (FM), par exemple, il existe différentes intelligences artificielles, qui permettent de simuler toutes sortes de scénarios de dimensionnement capacitaire (volume d’heures par compétences et niveau de compétences) pour anticiper la meilleure organisation à mettre en œuvre (lissage d’activité sur « x » mois selon le taux d’occupation des locaux) tout en optimisant l’évaluation budgétaire au plus près des engagements contractuels et énergétiques attendus. Grâce à la puissance de calcul du cloud, il est désormais possible de définir ces projections sous 48h (au lieu de 5 à 10 jours selon les organisations) pour, à la fois, répondre de manière plus éclairée aux appels d’offre, mais aussi pour évaluer rapidement les axes d’économies potentielles sur un contrat de services généraux en cours.
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  • Et si…l’immobilier passait au vert ?

    Thierry Laquitaine, Directeur ISR chez AEW et Président de Circolab

     - Facilities, site du Facility management
    Le dérèglement climatique n’est plus de la prospective et même s’il ressemble à certaines dystopies, il est bien ici et maintenant. Les chiffres s’enchainent avec une précision accrue, les graphes aux messages sans équivoques éclosent.
    Quelles actions pour l’immobilier ? À quel niveau ?. Au lieu de la dystopie annoncée, pourquoi ne pas imaginer collectivement une utopie, une utopie immobilière. Une Immotopie c’est-à-dire que l’immobilier devienne un contributeur de la transition écologique, qu’il soit une solution plutôt qu’un problème environnemental, un immobilier actif et imaginatif sur les biens, les services, les procédés, les organisations, s’opposant au dérèglement climatique et qui serait :
    - Efficace : dont l’impact réel serait évalué, mesuré à l’aide d’outils d’analyse de cycles de vie, et déjà nombre de pseudo solutions ne franchissent pas ce premier test.
    - Radicale : l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre est considérable, puisque en 2020, avec une planète confinée pour cause de pandémie, les émissions ont diminué de 7% ce qu’il faudrait faire volontairement chaque année, pour atteindre la décarbonation de l’économie, permettant d’espérer respecter l’accord de Paris
    - Rapide à mettre en œuvre : face à l’urgence climatique, il nous resterait moins de 10 ans de budget carbone, avant de dépasser le seuil d’élévation de température de 2°C
    - Massif : avec des solutions qui seraient généralisables en terme de coûts, qui tiennent compte des contextes sociaux et compatibles avec les ressources planétaires disponibles.
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  • Quand les nouveaux modes de travail rebattent les cartes

    Jean-Paul Fournier, Rédacteur en chef d'Office et Culture

     - Facilities, site du Facility management
    Alors même que la pandémie n’est pas terminée, d’aucuns annoncent déjà la disparition de leurs bureaux et le passage au télétravail intégral, d’autres des réductions de leur empreinte immobilière tertiaire de 50 % !
    Dès lors que le télétravail, se généralise le taux d’occupation des espaces de travail baisse notablement et de nombreuses entreprises vont passer à un fonctionnement en flex office, c’est-à-dire que les postes ne seront plus affectées, mais tous en libre-service. Dans le cas de deux jours de télétravail, le taux de flex (c’est-à-dire le nombre de postes de travail classiques -un siège et un plan de travail- rapporté aux nombres d’employés et de prestataires rattachés au site) est généralement de l’ordre de 60 à 70 % selon les secteurs et la détermination de la direction.
    Pour autant l’économie de surfaces correspondante sera inférieure car il faut, d’une part prévoir une marge de sécurité pour gérer les pics, d’autre part multiplier les salles de réunion et les espaces formels et informels d’échange et d’interaction (les employés iront, en effet, au bureau principalement pour les activités collaboratives et le travail en équipe-projet.). Les mètres carrés réputés excédentaires se situeraient alors autour de 25 %. Mais on peut prévoir des discussions animées entre les directeurs immobilier et financier armés de leur tableaux Excel et les responsables des ressources humaines soucieux d’offrir au personnel des espaces donnant envie d’y travailler et qui seront une vitrine efficace pour recruter les talents.
    Finalement, le coût moyen annuel du poste de travail ne sera plus un indice pertinent de mesure de l’efficacité des espaces et devra être remplacé par le coût moyen global par personne attachée au site (coût des mètres carrés et frais d’exploitation du site,
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  • À l’image de la tortue, de l’araignée ou de l’arbre...

    Emmanuelle Joseph-Dailly, Consultante, formatrice et conférencière

     - Facilities, site du Facility management
    Face à la complexité des enjeux de notre époque, comment la bio-inspiration peut-elle améliorer nos vies et nos organisations ? Telle est la question posée par Emmanuelle Joseph-Dailly dans son livre “La stratégie du poulpe”
    Depuis des millions d’années, animaux et végétaux ont bâti de véritables laboratoires d’innovations comportementales : les baleineaux ont des mentors, les plantes communiquent entre elles, le poulpe pratique l’agilité, le corail le lâcher-prise, les primates le troc, les poissons des alliances de circonstance… Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus en proie à une pression qui nous éloigne de nos propres ressources et qui nous pousse à bout. C’est pourquoi nous sommes si souvent stressés ; non pas parce que nous ne voulons rien faire, mais parce que nous voulons trop et trop bien faire. L’urgence est donc d’apprendre à se créer volontairement de l’espace, du vide pour trouver des inspirations et reconsidérer notre rapport au temps.
    Comme l’arbre ou la tortue, qui vit sur Terre depuis 250 millions d’années, nous devons apprendre à mieux apprécier la lenteur. La rapidité est un critère culturel de réussite alors que la nature nous montre qu'un modèle de lenteur peut être durable et que pérennité n’est pas toujours synonyme d’accélération.
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