Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Baromètre des DRH 2022 : l'année de tous les dangers

    José-Marie Jaeger, Dirigeant d'ABV Group - Conseil en management stratégique

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    Cette nouvelle édition fruit du partenariat entre ABV Group, Willis Towers Watson, et RH&M, marque un grand changement.
    Le traumatisme de la pandémie et de ses conséquences, a bousculé beaucoup d’habitudes et de certitudes face à une situation pleine d’incertitudes. Ce Baromètre montre que les tendances, déjà observées en 2021, se sont renforcées pour 2022 : transformation, recherche des talents, engagement des équipes sont les préoccupations majeures des RH à coté de leurs responsabilités habituelles.
    Les entreprises qui réagissent se mettent en mode « agilité » pour s’adapter en temps réel à l’occurrence et la réalisation des incertitudes (Pandémie, désengagement, maladie, absentéisme, perte des talents, concurrence face aux attentes énormes des collaborateurs, mais aussi inflation, hausse des taux d’intérêts, coût de la dette, risques géostratégiques, ...). Dans ce contexte les DRH sont clairement aux avant-postes et entendent apporter leur contribution pour que leur entreprise réussisse. Ils sont d’autant plus influents qu’ils sont pour la majorité, (81%) partie prenante au Comex.
    L’introduction généralisée du télétravail, un des points clef de l’attractivité d’une entreprise pour 82% des répondants,  a été faite en à peine deux ans, alors que ce
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  • Le smart building : vers un bâtiment durable et désirable

    Alain Peuvot, Conseil en services digitaux

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    En règle générale, on définit le smart building comme étant un bâtiment connecté et capable de communiquer. S’il est primordial que le bâtiment permette la gestion automatisée des différents équipements (dispositifs techniques munis de capteurs et d’actionneurs, et réseaux de communication), il doit avant tout se mettre au service d’une urbanisation durable.

    Pour cela, le bâtiment « intelligent » doit être capable de répondre aux défis d’une société en mutation où les enjeux sont tout à la fois de nature environnementale (écologie, climat, énergie), sociale (mixité des relations, diversification de l’offre, etc.) et économique (filières courtes, réemploi, économie du partage et de la fonctionnalité). C’est pourquoi le smart building représente un écosystème complexe regroupant un faisceau de qualités : résilient – inclusif – collaboratif – mutable (réversible, flexible, évolutif) – frugal (sobriété énergétique et faible empreinte carbone) – serviciel – sensible (adaptation aux occupants et aux usages) – « responsive » (réactif et dynamique) … désirable !

    Le bâtiment de demain sera donc à la croisée de toutes les économies : une conception bioclimatique ingénieuse avec un emploi raisonné de matériaux éco-sourcés et d’énergie permet l’économie de ressources et la frugalité de sa construction ou de sa rénovation ; une démarche d’ouverture où la maîtrise d’usage des données génère le développement d’une économie de la donnée basée sur l’open data et l’interopérabilité, et sur un écosystème numérique vertueux et respectueux des libertés individuelles ; « selon le modèle d'économie de la fonctionnalité,

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  • Co-construire pour mieux servir

    Catherine Livernet, Présidente Cymbi.O/By.O Group

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    Au regard des transitions majeures qu’ont à mener les entreprises (modes de travail, modèles économiques et opérationnels, RSE...) les prestations FM (services aux occupants, aux sites et bâtiments et leur pilotage) apportent une contribution majeure. C’est la raison pour laquelle les entreprises doivent s’interroger sur leurs achats FM et les relations à nouer avec ces grands acteurs du service, marché en pleine mutation.
    En effet, pour mener à bien ces transitions avec des objectifs de performance, d’agilité, de maitrise des risques, d’attractivité, d’engagements RSE, ... il est important de pouvoir s’appuyer sur un partenaire, dont le FM est cœur de métier, et qui les accompagnera sur la durée sur ces prestations stratégiques et transformantes.
    Il ne pourra y avoir création de valeur sans changement de modes de collaboration non seulement entre prestataire et donneurs d’ordre mais aussi au sein de l’écosystème de service qui doit se mobiliser pour apporter les services et que le FMeur doit animer, plus qu’exploiter.
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  • Worknight : l’industrie immobilière tertiaire en direction du Future of Work

    Alexandre Foatelli, Rédacteur en chef de Républik Workplace Le Média

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    On le sait, l’environnement de travail et l’organisation des entreprises ont été largement bousculé par la crise et ses conséquences : hybridation des modes de travail, optimisation des surfaces, guerre des talents, etc. Quels espaces et services offrir aux collaborateurs pour garantir attractivité, confort, performance et qualité de vie au travail au sein d’une entreprise ? C’est la question à laquelle doit répondre toute l’industrie immobilière tertiaire.

    Concevoir et promouvoir des lieux adaptés, les exploiter, les faire vivre et évoluer au gré des besoins de l’entreprise comme des utilisateurs finaux… autant d’enjeux qui nécessite de casser les silos. Les grands appels à projets d’aménagement urbain ont montré l’importance de faire travailler ensemble tous les acteurs autour d’une ambition commune. Du promoteur au Facility Manager, en passant par l’investisseur et l’architecte, dans le sillon de l’utilisateurs et ses clients finaux, tous collaborent, plaçant leur intelligence collective au service du sujet. Parce que chacun maitrise une partie de la chaine de valeur, se confronte à ses contraintes, appréhende son potentiel. Ensemble, ils croiseront leurs regards et conjugueront leurs expertises pour primer les précurseurs du Future of Work, à l’heure où les lieux et modes de travail s’engagent dans le tournant de l’époque qui est la nôtre.

    Rendez-vous le 21 mars à 19h au Théâtre de la Madeleine, pour rencontrer notre jury réuni par Républik Workplace, et découvrir les grands gagnants qu’ils auront désignés. Un Prix du public sera également décerné : les votants pourront choisir les projets et innovations leur paraissant les plus prometteuses et pérennes.

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  • Et si le numérique était une chance pour les fournitures de bureau classiques ?

    Frédéric Leroi, Rédacteur en chef Magazine PNP

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    L’un avec l'autre, mais pas l’un contre l’autre ; la radio n’a pas tué les journaux papier, la télévision n’a pas tué la radio... Et il en va de même dans ce nouveau monde pour les fournitures de bureau versus les outils numériques. Ces deux mondes, le digital d’un côté, le "classique” de l’autre, ne sont pas opposés mais complémentaires. Il existerait une nouvelle passerelle entre ces deux mondes laquelle existe depuis longtemps et qui a pour nom l’écologie…
    «Entre 3 et 4 % des émissions de CO2 dans le monde sont émis par les outils numériques, souligne Arnaud Gueguen de The Shift Project, soit deux fois plus que celles émises par les avions, ce qui va contre les idées reçues. Certes, de l’électricité verte existe, comme les panneaux solaires, mais il y en a encore trop peu par rapport aux besoins et nous construisons toujours des centrales à charbon et au gaz à travers le monde ». A tout cela, il faut ajouter la fin de vie des produits numériques. Environ 80 % d’entre eux terminent dans une décharge à ciel ouvert. Nous jetons et on ne recycle pas, ou si peu…
    Sur cette question du recyclage, il existe là une véritable opportunité de développement pour les fournituristes de bureau et les enseignes de proximité : d’une part, être les aiguillons pour que se créent de véritables filières des outils numériques selon les catégories, ce qui, au passage, montrera l’engagement des acteurs de notre filière dans la RSE auprès de leurs clientèles finales, et, d’autre part de devenir, les collecteurs de références de ces produits. Certains le font déjà. L’écologie est aussi une affaire économique et de marketing. C’est l’écolonomie responsable si l’on peut employer un tel néologisme...
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