Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Worknight : l’industrie immobilière tertiaire en direction du Future of Work

    Alexandre Foatelli, Rédacteur en chef de Républik Workplace Le Média

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    On le sait, l’environnement de travail et l’organisation des entreprises ont été largement bousculé par la crise et ses conséquences : hybridation des modes de travail, optimisation des surfaces, guerre des talents, etc. Quels espaces et services offrir aux collaborateurs pour garantir attractivité, confort, performance et qualité de vie au travail au sein d’une entreprise ? C’est la question à laquelle doit répondre toute l’industrie immobilière tertiaire.

    Concevoir et promouvoir des lieux adaptés, les exploiter, les faire vivre et évoluer au gré des besoins de l’entreprise comme des utilisateurs finaux… autant d’enjeux qui nécessite de casser les silos. Les grands appels à projets d’aménagement urbain ont montré l’importance de faire travailler ensemble tous les acteurs autour d’une ambition commune. Du promoteur au Facility Manager, en passant par l’investisseur et l’architecte, dans le sillon de l’utilisateurs et ses clients finaux, tous collaborent, plaçant leur intelligence collective au service du sujet. Parce que chacun maitrise une partie de la chaine de valeur, se confronte à ses contraintes, appréhende son potentiel. Ensemble, ils croiseront leurs regards et conjugueront leurs expertises pour primer les précurseurs du Future of Work, à l’heure où les lieux et modes de travail s’engagent dans le tournant de l’époque qui est la nôtre.

    Rendez-vous le 21 mars à 19h au Théâtre de la Madeleine, pour rencontrer notre jury réuni par Républik Workplace, et découvrir les grands gagnants qu’ils auront désignés. Un Prix du public sera également décerné : les votants pourront choisir les projets et innovations leur paraissant les plus prometteuses et pérennes.

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  • Et si le numérique était une chance pour les fournitures de bureau classiques ?

    Frédéric Leroi, Rédacteur en chef Magazine PNP

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    L’un avec l'autre, mais pas l’un contre l’autre ; la radio n’a pas tué les journaux papier, la télévision n’a pas tué la radio... Et il en va de même dans ce nouveau monde pour les fournitures de bureau versus les outils numériques. Ces deux mondes, le digital d’un côté, le "classique” de l’autre, ne sont pas opposés mais complémentaires. Il existerait une nouvelle passerelle entre ces deux mondes laquelle existe depuis longtemps et qui a pour nom l’écologie…
    «Entre 3 et 4 % des émissions de CO2 dans le monde sont émis par les outils numériques, souligne Arnaud Gueguen de The Shift Project, soit deux fois plus que celles émises par les avions, ce qui va contre les idées reçues. Certes, de l’électricité verte existe, comme les panneaux solaires, mais il y en a encore trop peu par rapport aux besoins et nous construisons toujours des centrales à charbon et au gaz à travers le monde ». A tout cela, il faut ajouter la fin de vie des produits numériques. Environ 80 % d’entre eux terminent dans une décharge à ciel ouvert. Nous jetons et on ne recycle pas, ou si peu…
    Sur cette question du recyclage, il existe là une véritable opportunité de développement pour les fournituristes de bureau et les enseignes de proximité : d’une part, être les aiguillons pour que se créent de véritables filières des outils numériques selon les catégories, ce qui, au passage, montrera l’engagement des acteurs de notre filière dans la RSE auprès de leurs clientèles finales, et, d’autre part de devenir, les collecteurs de références de ces produits. Certains le font déjà. L’écologie est aussi une affaire économique et de marketing. C’est l’écolonomie responsable si l’on peut employer un tel néologisme...
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  • L’entreprise de demain : entre travail à distance et collaboration sur site

    Camille Schmitt, consultante senior au sein de Magellan Consulting

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    Aujourd’hui la majorité des travailleurs souhaite poursuivre le télétravail, 2 jours par semaine étant l’idéal (d’après le baromètre 2021 de Malakoff Humanis). Il semble donc utopique de retourner à une organisation du travail pré-Covid. Dès lors, quel modèle adopter pour intégrer le télétravail ? Malgré les nombreux atouts du télétravail, ce qui a particulièrement manqué aux collaborateurs, ce sont les interactions avec leurs collègues, les moments informels (pauses café), les brainstormings «en vrai». On (re)vient donc plus au bureau pour (re)créer du lien social que pour travailler sur ses tâches individuelles. Les salariés souhaitent retrouver des espaces de convivialité (46%), mais aussi des espaces modulables pour mieux collaborer/créer (14%) selon Malakoff Humanis.

    L’idée est alors de repenser l’espace de travail pour le transformer en un lieu propice aux échanges, à la co-création, aux rencontres, en concevant salles de «créativité», «phone boxes», espaces informels mais aussi espaces calmes. Spotify, par exemple, a prévu de réaménager certains de ses bureaux en ce sens. Il ne s’agit pas de supprimer les open-spaces et autres

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  • Paysages d'intérieur

    Christophe Boutavant & Pierre Darmet, Ingénieur paysage & Directeur marketing

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    Extrait de l'article sur l’importance des plantes d’intérieur pour la santé, à retrouver en intégralité sur Facilities, en cliquant ici
    Les années 2020 ouvrent la voie à de multiples formes, des plus rustiques aux plus high tech du «paysagisme d’intérieur». L’innovation se situe d’une part dans la diversification des végétaux cultivés, avec l’apparition de potagers d’intérieur, mais aussi dans la diversification des usages : coworking, lieux de restaurations et, tiers-lieux. Un engouement qui touche les jeunes, à la maison comme au travail. En témoigne le succès des ventes éphémères de plantes, dans les grandes villes de France ou l’éclosion de jeunes pousses spécialisées dans l’aménagement végétal intérieur. La crise sanitaire liée à la COVID-19 et le développement du télétravail ont fait naitre aussi de nouvelles aspirations, qui pourraient être résumées par des bureaux favorisant les échanges interpersonnels et un contact accru avec la nature. Le végétal a des effets sur des éléments de confort. En présence de plantes, l’humidité relative augmente de manière significative, passant de 25 à 30 %, atteignant ainsi la valeur minimale recommandée (LOHR et al., 1992). D’autre part, la poussière – en partie responsable des toux d’irritation citées dans le « mal des bureaux » – est réduite de près de 20 % avec les plantes (LOHR et al., op. cit.). A Oslo, l’absentéisme au travail est passé de 16 à 6 % » (FJELD et al., 1998). De plus, les travailleurs qui avaient davantage de plantes dans leur bureau « ont pris un peu moins de journées de congé de maladie et ont été un peu plus productifs au travail »
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  • Des paroles aux actes : vive la résolution !*

    Elisabeth Laville, Fondatrice d’Utopies et administratrice de B LAB France

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    Trente ans de bla-bla : planète B bla-bla, économie verte bla-bla, neutralité carbone en 2050 bla-bla… » Avant la COP26, Greta Thunberg a donné le ton en interpellant nos dirigeants : bien sûr il faut des engagements, mais ce qu’il faut surtout, c’est dire la vérité et agir. Car les mots, les récits et les nouveaux imaginaires du futur, bien que nécessaires, n’ont de sens que s’ils précèdent et activent notre capacité à faire advenir ce futur. Sinon, mieux vaut se taire… ce qui n’empêche d’ailleurs pas d’agir.
    L’action, qui nous extirpe du monde des idées pour nous reconnecter à la réalité, a une autre vertu, que soulignent ensemble philosophes et psychologues : c’est le meilleur antidote à l’aveuglement catastrophiste et à l’éco-anxiétéqui aux dernières nouvelles ferait des ravages dans notre jeunesse, lassée comme Greta.
    Mais comment savoir, face à l’ampleur des défis sociaux, écologiques et climatiques de notre temps, si l’on en fait assez, dans son entreprise ou son restaurant ? L’entrepreneuriat est un chemin de progrès, et pas une destination certes – mais comment ne pas se satisfaire et se gausser de trop peu ? A entendre et lire beaucoup d’entreprises aujourd’hui, dont les industriels les plus conventionnels, tous ont désormais placé au cœur de leur ADN le sens et la raison d’être, le durable, l’impact et le changement positif. Vraiment ?
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