Le groupement des entreprises de sécurité privée a deux ans d’existence. Deux ans de participation aux instances paritaires de branche, deux ans de négociations. Le temps de faire un bilan et de tracer de nouvelles perspectives.
Nous sommes en train de sortir – du moins nous l’espérons – de plus d’un an de crise sanitaire qui nous a touché diversement. Environ 65% des entreprises de la branche ont connu une baisse de leur CA en 2020, de près de 10 %. Dans le même temps, la demande dans certains secteurs s’est intensifiée (retail - grande distribution) afin notamment de faire respecter les distances sanitaires.
Face à cette situation, le maintien de l’emploi a été une préoccupation forte du GES : 2 avenants à l’accord de reprise du personnel en cas de transfert de marché ont été signés avec les partenaires sociaux depuis juillet 2020, afin d’étendre la période d’appréciation du nombre d’heures effectivement travaillées et de neutraliser les périodes de chômage partiel.. A cela s’est ajouté le prolongement de la durée de validité des cartes professionnelles, mesure nécessaire dans le cadre du maintien dans l’emploi.
La loi pour une sécurité globale préservant les libertés est désormais promulguée. Nous l’avons dit, elle nous laisse insatisfaits. Quelques avancées sont à relever, par exemple, la limitation de la sous-traitance à deux niveaux visant à interdire la sous-traitance en cascade ou encore la possibilité de circonstances aggravantes en cas d’agressions physiques ou verbales à l’égard de nos agents.
Néanmoins, la loi «Sécurité globale» n’atteint pas tous les objectifs en terme de concertation, et donc de continuum de sécurité, la méthode aurait dû être différente. Dans son contenu ensuite, la loi n’est pas au niveau du point de vue des outils de transformation économique du secteur.
Le groupement des entreprises de sécurité privée a deux ans d’existence. Deux ans de participation aux instances paritaires de branche, deux ans de négociations. Le temps de faire un bilan et de tracer de nouvelles perspectives.
Nous sommes en train de sortir – du moins nous l’espérons – de plus d’un an de crise sanitaire qui nous a touché diversement. Environ 65% des entreprises de la branche ont connu une baisse de leur CA en 2020, de près de 10 %. Dans le même temps, la demande dans certains secteurs s’est intensifiée (retail - grande distribution) afin notamment de faire respecter les distances sanitaires.
Face à cette situation, le maintien de l’emploi a été une préoccupation forte du GES : 2 avenants à l’accord de reprise du personnel en cas de transfert de marché ont été signés avec les partenaires sociaux depuis juillet 2020, afin d’étendre la période d’appréciation du nombre d’heures effectivement travaillées et de neutraliser les périodes de chômage partiel.. A cela s’est ajouté le prolongement de la durée de validité des cartes professionnelles, mesure nécessaire dans le cadre du maintien dans l’emploi.
La loi pour une sécurité globale préservant les libertés est désormais promulguée. Nous l’avons dit, elle nous laisse insatisfaits. Quelques avancées sont à relever, par exemple, la limitation de la sous-traitance à deux niveaux visant à interdire la sous-traitance en cascade ou encore la possibilité de circonstances aggravantes en cas d’agressions physiques ou verbales à l’égard de nos agents.
Néanmoins, la loi «Sécurité globale» n’atteint pas tous les objectifs en terme de concertation, et donc de continuum de sécurité, la méthode aurait dû être différente. Dans son contenu ensuite, la loi n’est pas au niveau du point de vue des outils de transformation économique du secteur.
De même, avec l’ordonnance visant à revoir la composition et une partie des missions du CNAPS, notre autorité de régulation, nous nous devons d’être extrêmement attentifs.
Enfin, la sécurité incendie a été survolée lors des débats parlementaires.
Sur tous ces sujets, le GES fera des propositions dans les différents cadres mis en place par les pouvoirs publics, de manière autonome ou en lien avec d’autres organisations professionnelles.
Les chantiers évoqués montrent l’ampleur de la transformation que connaîtra la sécurité privée dans les prochaines années. A n’en pas douter, notre filière ne ressemblera pas, demain, à la veille des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à ce qu’elle est actuellement. Disons-le, c’est même l’objectif.