
Alors même que la pandémie n’est pas terminée, d’aucuns annoncent déjà la disparition de leurs bureaux et le passage au télétravail intégral, d’autres des réductions de leur empreinte immobilière tertiaire de 50 % !
Dès lors que le télétravail, se généralise le taux d’occupation des espaces de travail baisse notablement et de nombreuses entreprises vont passer à un fonctionnement en flex office, c’est-à-dire que les postes ne seront plus affectées, mais tous en libre-service. Dans le cas de deux jours de télétravail, le taux de flex (c’est-à-dire le nombre de postes de travail classiques -un siège et un plan de travail- rapporté aux nombres d’employés et de prestataires rattachés au site) est généralement de l’ordre de 60 à 70 % selon les secteurs et la détermination de la direction.
Pour autant l’économie de surfaces correspondante sera inférieure car il faut, d’une part prévoir une marge de sécurité pour gérer les pics, d’autre part multiplier les salles de réunion et les espaces formels et informels d’échange et d’interaction (les employés iront, en effet, au bureau principalement pour les activités collaboratives et le travail en équipe-projet.). Les mètres carrés réputés excédentaires se situeraient alors autour de 25 %. Mais on peut prévoir des discussions animées entre les directeurs immobilier et financier armés de leur tableaux Excel et les responsables des ressources humaines soucieux d’offrir au personnel des espaces donnant envie d’y travailler et qui seront une vitrine efficace pour recruter les talents.
Finalement, le coût moyen annuel du poste de travail ne sera plus un indice pertinent de mesure de l’efficacité des espaces et devra être remplacé par le coût moyen global par personne attachée au site (coût des mètres carrés et frais d’exploitation du site,