Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • L’IA, entre fantasme et réalité : cas concrets pour le FM

    Linda Hellal, Directrice de la stratégie et du développement Datapole

     - Facilities, site du Facility management
    Selon Pamela McCorduck, l’auteure américaine de «Machine who think» le concept d'Intelligence Artificielle (IA) commence avec “le vieux souhait de jouer à Dieu”. Apparu dans les mythes anciens, il s’est largement répandu dans la culture populaire : du film ‘Metropolis’ de Fritz Lang en 1926 à la série “Black Mirror“ de 2011, c’est surtout au cours de la dernière décennie, que l’IA est littéralement passée du fantasme à la réalité.
    Les entreprises B2C traitent aujourd’hui de larges volumes de données clients pour créer des environnements de plus en plus pertinents, qui s’adaptent à chaque étape du parcours utilisateur, en fonction de ses comportements, habitudes d’achat et préférences. De leur côté, les entreprises du B2B, elles aussi, ont déjà adoptée l’IA dans leur quotidien, trouvant là, un moyen d'augmenter leur productivité et réduire leur coût, avec le vœu « pieux » de passer à l’échelle supérieure. Pour les acteurs du Facility Management (FM), par exemple, il existe différentes intelligences artificielles, qui permettent de simuler toutes sortes de scénarios de dimensionnement capacitaire (volume d’heures par compétences et niveau de compétences) pour anticiper la meilleure organisation à mettre en œuvre (lissage d’activité sur « x » mois selon le taux d’occupation des locaux) tout en optimisant l’évaluation budgétaire au plus près des engagements contractuels et énergétiques attendus. Grâce à la puissance de calcul du cloud, il est désormais possible de définir ces projections sous 48h (au lieu de 5 à 10 jours selon les organisations) pour, à la fois, répondre de manière plus éclairée aux appels d’offre, mais aussi pour évaluer rapidement les axes d’économies potentielles sur un contrat de services généraux en cours.
    Lire la suite
  • Et si…l’immobilier passait au vert ?

    Thierry Laquitaine, Directeur ISR chez AEW et Président de Circolab

     - Facilities, site du Facility management
    Le dérèglement climatique n’est plus de la prospective et même s’il ressemble à certaines dystopies, il est bien ici et maintenant. Les chiffres s’enchainent avec une précision accrue, les graphes aux messages sans équivoques éclosent.
    Quelles actions pour l’immobilier ? À quel niveau ?. Au lieu de la dystopie annoncée, pourquoi ne pas imaginer collectivement une utopie, une utopie immobilière. Une Immotopie c’est-à-dire que l’immobilier devienne un contributeur de la transition écologique, qu’il soit une solution plutôt qu’un problème environnemental, un immobilier actif et imaginatif sur les biens, les services, les procédés, les organisations, s’opposant au dérèglement climatique et qui serait :
    - Efficace : dont l’impact réel serait évalué, mesuré à l’aide d’outils d’analyse de cycles de vie, et déjà nombre de pseudo solutions ne franchissent pas ce premier test.
    - Radicale : l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre est considérable, puisque en 2020, avec une planète confinée pour cause de pandémie, les émissions ont diminué de 7% ce qu’il faudrait faire volontairement chaque année, pour atteindre la décarbonation de l’économie, permettant d’espérer respecter l’accord de Paris
    - Rapide à mettre en œuvre : face à l’urgence climatique, il nous resterait moins de 10 ans de budget carbone, avant de dépasser le seuil d’élévation de température de 2°C
    - Massif : avec des solutions qui seraient généralisables en terme de coûts, qui tiennent compte des contextes sociaux et compatibles avec les ressources planétaires disponibles.
    Lire la suite
  • Quand les nouveaux modes de travail rebattent les cartes

    Jean-Paul Fournier, Rédacteur en chef d'Office et Culture

     - Facilities, site du Facility management
    Alors même que la pandémie n’est pas terminée, d’aucuns annoncent déjà la disparition de leurs bureaux et le passage au télétravail intégral, d’autres des réductions de leur empreinte immobilière tertiaire de 50 % !
    Dès lors que le télétravail, se généralise le taux d’occupation des espaces de travail baisse notablement et de nombreuses entreprises vont passer à un fonctionnement en flex office, c’est-à-dire que les postes ne seront plus affectées, mais tous en libre-service. Dans le cas de deux jours de télétravail, le taux de flex (c’est-à-dire le nombre de postes de travail classiques -un siège et un plan de travail- rapporté aux nombres d’employés et de prestataires rattachés au site) est généralement de l’ordre de 60 à 70 % selon les secteurs et la détermination de la direction.
    Pour autant l’économie de surfaces correspondante sera inférieure car il faut, d’une part prévoir une marge de sécurité pour gérer les pics, d’autre part multiplier les salles de réunion et les espaces formels et informels d’échange et d’interaction (les employés iront, en effet, au bureau principalement pour les activités collaboratives et le travail en équipe-projet.). Les mètres carrés réputés excédentaires se situeraient alors autour de 25 %. Mais on peut prévoir des discussions animées entre les directeurs immobilier et financier armés de leur tableaux Excel et les responsables des ressources humaines soucieux d’offrir au personnel des espaces donnant envie d’y travailler et qui seront une vitrine efficace pour recruter les talents.
    Finalement, le coût moyen annuel du poste de travail ne sera plus un indice pertinent de mesure de l’efficacité des espaces et devra être remplacé par le coût moyen global par personne attachée au site (coût des mètres carrés et frais d’exploitation du site,
    Lire la suite
  • À l’image de la tortue, de l’araignée ou de l’arbre...

    Emmanuelle Joseph-Dailly, Consultante, formatrice et conférencière

     - Facilities, site du Facility management
    Face à la complexité des enjeux de notre époque, comment la bio-inspiration peut-elle améliorer nos vies et nos organisations ? Telle est la question posée par Emmanuelle Joseph-Dailly dans son livre “La stratégie du poulpe”
    Depuis des millions d’années, animaux et végétaux ont bâti de véritables laboratoires d’innovations comportementales : les baleineaux ont des mentors, les plantes communiquent entre elles, le poulpe pratique l’agilité, le corail le lâcher-prise, les primates le troc, les poissons des alliances de circonstance… Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus en proie à une pression qui nous éloigne de nos propres ressources et qui nous pousse à bout. C’est pourquoi nous sommes si souvent stressés ; non pas parce que nous ne voulons rien faire, mais parce que nous voulons trop et trop bien faire. L’urgence est donc d’apprendre à se créer volontairement de l’espace, du vide pour trouver des inspirations et reconsidérer notre rapport au temps.
    Comme l’arbre ou la tortue, qui vit sur Terre depuis 250 millions d’années, nous devons apprendre à mieux apprécier la lenteur. La rapidité est un critère culturel de réussite alors que la nature nous montre qu'un modèle de lenteur peut être durable et que pérennité n’est pas toujours synonyme d’accélération.
    Lire la suite
  • Bien-être et santé

    Florence Mignot, Directrice Générale SHB

     - Facilities, site du Facility management
    Nous passons plus de 80% de notre temps dans des espaces clos, le bien-être, la santé, le confort des occupants sont donc primordiaux et pourtant ils sont perturbés au quotidien.
    La pollution, l’agrandissement des villes et l’accroissement de la population favorisent la prolifération de nuisibles. L’hygiène sanitaire et environnementale des bâtiments doit être au cœur des préoccupations des acteurs des domaines publics, industriels et bâtiments. A cet égard, les activités 3D (dératisation, désinsectisation, désinfection) souvent mises de côté, sont indispensables et garantes de la santé publique et de la qualité de vie.
    Avec les épisodes de confinement et déconfinement, nous assistons à la recrudescence de deux espèces particulièrement prégnantes.
    La première est la punaise de lit. Confinées comme l’ensemble de la population en 2020, leur prolifération repart avec la reprise des échanges mondiaux. Bien que ne véhiculant pas de maladie, ces nuisibles peuvent transformer votre vie en enfer par leurs piqûres et les démangeaisons qu’elles occasionnent. Très résistants et particulièrement difficiles à éliminer, ils nécessitent une intervention méthodique, rigoureuse, après une préparation sérieuse de la pièce infestée, par des professionnels dûment habilités. L’autre espèce envahissante que nous rencontrons trop souvent dans les villes et dans les bâtiments est le rat. Pendant le confinement, on a pu observer une hausse de leur concentration aux abords des lieux de vie, tout simplement car ils y trouvaient de la nourriture. Pour faire face à cette problématique, l’intervention d’un professionnel est là encore indispensable.
    Les nouvelles technologies de détection (capteurs de mouvement, de chaleur, caméra), de protection (mastics bio et étanches, émetteurs sismiques, ultrasons) et de capture (pièges mécaniques connectés ou non), permettent une approche rationnelle et un traitement efficace tout en réduisant l’empreinte chimique avec des traitements respectueux de l’environnement.
    Lire la suite