Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Global Heart Watch : Apprendre les gestes qui sauvent

    Gilbert Blaise, Président Fondateur de GHW

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    Ce jeudi 23 septembre 2021, la soirée-gala de l’Association Global Heart Watch (GHW) qui œuvre pour la prévention de la mort subite de l’adulte, réunissait salle Wagram à Paris 8ème, 500 dirigeants, scientifiques, mécènes, partenaires et bénévoles, tous engagés pour cette cause de santé publique, autour de Gilbert et Tina Blaise, fondateurs de l’association.
    130 000 Euros ont été versés à la recherche scientifique dont l’Inserm - Centre d’Expertise de la Mort Subite -  dirigé par le Pr Xavier Jouven et le projet Resoudre porté par le Pr François Carré, CHU de Rennes sur la mort subite du jeune sportif.
    Peu d’entre nous savent que chaque année en France plus de 40.000 personnes sont victimes de mort subite par arrêt cardiaque. Un tiers décède sur le lieu de travail. Seuls 7 % survivent. En France il y a une victime d’arrêt cardiaque toutes les dix minutes. Parce que savoir agir dans les toutes premières minutes peut permettre de sauver une vie, l’Association Global Heart Watch (GHW) sensibilise la population aux gestes qui sauvent (Alerter, Masser, Défibriller) et soutient la recherche scientifique dans le domaine de la santé cardiaque.
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  • Digitaliser le Facility management dès la phase de conception

    Matthieu Walckenaer, Président France de PlanRadar

     - Facilities, site du Facility management Le BIM devient un outil de plus en plus reconnu pour ses capacités à faciliter et rationnaliser la conception et la construction de nouveaux bâtiments. Son modèle collaboratif et ses atouts opérationnels permettent en théorie à toutes les parties prenantes qui conçoivent et exploitent un bâtiment de travailler ensemble. Malheureusement, trop peu d'équipes de gestion des site immobiliers y ont recours. Un rapport de PwC sur deux projets publics au Royaume-Uni a relevé que le BIM a permis une économie de 3% des coûts sur tout le cycle de vie du bâtiment ; or, 70% de ces gains ont été observés pendant la phase d'exploitation. Intégrer les Facility managers dès la phase de conception du bâtiment permettrait d’optimiser l’efficacité du BIM sur l'exploitation, l'utilisabilité et la sécurité. Le jumeau numérique ainsi co-construit et transmis aux équipes de gestion du site contiendrait toutes les informations relatives au bâtiment, à sa construction et à chaque actif. Ce modèle 3D devient le schéma directeur du bâtiment et de sa gestion. Le BIM constitue également le moyen le plus sûr et le plus économique de tester et de modéliser de nouvelles configurations, avant leur mise en œuvre. Dans sa phase opérationnelle, relier le modèle au logiciel de gestion des installations réduit le temps nécessaire pour localiser les défauts et automatiser la maintenance. Les derniers logiciels de gestion des installations intègrent désormais une brique BIM : un simple smartphone, un ordinateur portable ou une tablette permet alors de gérer le bâtiment. Le jumeau numérique devient ainsi le point unique où toutes les activités de maintenance, d'exploitation et de réparation sont effectuées et centralisées dans ce qui devient le centre névralgique du bâtiment intelligent.
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  • Retourner au bureau : difficile mais essentiel

    Philippe Rodet, Ancien médecin urgentiste et auteur

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    L’impératif du retour au bureau apparaît aujourd’hui moins évident : les outils de travail à distance sont devenus plus performants et l’habitude de les utiliser plus grande. Enfin, nombre de personnes ont découvert une réelle qualité de vie dépourvue des aléas des transports.
    Parallèlement, le stress lié à l’épidémie et à ses conséquences a augmenté entrainant une baisse de la motivation, dégradant l’envie d’agir et donc de changer.
    Retourner au bureau présente pourtant des bénéfices pour les collaborateurs comme pour l’entreprise… Pour les personnes qui vivent seules, c’est l’occasion de renouer avec des liens sociaux ; les outils de travail sont souvent mieux adaptés que ceux que l’on utilise à domicile ; la séparation entre la vie personnelle et la vie professionnelle est généralement plus franche, freinant un peu l’envahissement de l’une par l’autre.
    Pour l’entreprise, les échanges informels à la machine à café servent à faire émerger des idées novatrices, comme la pause déjeuner agréable entre collègues facilite la détente et donc la créativité.
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  • L’environnement de travail opère sa mue

    Romuald Gadrat, Président de Weyou Group

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    Comme après chaque crise importante, les remises en question sont nombreuses et les changements d’attitude et de perspectives se multiplient. Le monde du travail n’échappe pas à cette règle.
    Les entreprises doivent aujourd’hui prendre en considération les aspirations sociales, sociétales et environnementales dans leur façon de manager et diriger tout en optimisant leur performance. L’impact sur les systèmes, les organisations et la façon de travailler peut être considérable.
    Les scénarii sont multiples et les questionnements à l’avenant. Une certitude : la volonté de transformation existe et c’est donc une réelle opportunité qui s’offre aux entreprises et aux acteurs du marché des espaces de travail. Quelle(s) tendance(s) émergera ? Hybridation des espaces ? télétravail mieux encadré ? Quelle place pour les tiers lieux ? Cette crise sanitaire inédite incite les entreprises à reconcevoir leurs aménagements d’une nouvelle façon.
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  • Focus sur la loi CLIMAT ET RÉSILIENCE

    Bernard Boutonnet, Président de Ravene Conseil

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    En octobre 2019, 150 citoyens avaient été tirés au sort pour faire des propositions pour le climat. En juin 2020, ils présentèrent les 149 propositions de la convention citoyenne qui après un conseil de défense écologique seront amendés et complétés  pour aboutir à la loi du 22 août publiée au JO du 24 août qui contient 305 articles.
    De très nombreuses mesures visent les déplacements, les transports, l’environnement et d’autres également ont des conséquences directes pour les professionnels de l’immobilier.
    La loi ELAN avait déterminé une remontée dans la performance énergétique pour les immeubles tertiaires, la loi CLIMAT prévoit la même chose pour les immeubles résidentiels ou mixtes, ainsi qu’en copropriété, avec notamment le nouveau DPE locatif, le gel des loyers des logements énergivores, la notion de passoire thermique, avec la remontée progressive de la performance énergétique minimum des biens pour ne pas en arriver à dépasser la classe D et cela entre le 1er janvier 2022 pour la disparition de la classe F et de la classe G ; 2025 pour la classe E ; 2034 pour la classe D avec la création d’un audit énergétique, d’un carnet d’information et en copropriété d’un plan pluriannuel de travaux pour les immeubles ayant 15 ans et la création de fonds travaux. Des infrastructures nouvelles seront obligatoires pour la recharge des véhicules électriques et des véhicules hybrides.
    Cette même loi apporte aussi de nombreux changements en urbanisme à compter du 1er juillet 2023, de nombreuses constructions devront prévoir la mise en œuvre d’un dispositif de production, d’énergie renouvelable ou bien d’un système de végétalisation afin de favoriser la préservation et la reconquête de la biodiversité. Pour les bâtiments existants et notamment les centres commerciaux, les entrepôts, en cas de travaux de rénovation importants il faudra intégrer la présence de panneaux photovoltaiques ou de toits végétaux. Parallélement, l’artificialisation des sols doit être réduite de 50 % dans les 10 prochaines années et ces mesures devront être intégrées dans les PLU. Certaines villes commencent à prévoir une artificialisation zéro à savoir (si on construit, on démollit avant).
    Les nouveaux centres commerciaux supérieurs à 3 000 m2 devront prévoir une construction sans aucune artificialisation pour les plus de 15 000 m2 et entre les deux ce ne sera possible qu’après un accord préalable du Préfet. Lors de la délivrance d’une autorisation d’urbanisme, il sera possible de déroger aux règles relatives à la hauteur et à l’aspect extérieur des constructions prévues dans le PLU si le projet prévoit la végétalisation des façades ou des toitures. Le délai imposé aux collectivités pour dresser le bilan de l’application de leur PLU passe de 9 à 6 ans.
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