Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • L’environnement de travail opère sa mue

    Romuald Gadrat, Président de Weyou Group

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    Comme après chaque crise importante, les remises en question sont nombreuses et les changements d’attitude et de perspectives se multiplient. Le monde du travail n’échappe pas à cette règle.
    Les entreprises doivent aujourd’hui prendre en considération les aspirations sociales, sociétales et environnementales dans leur façon de manager et diriger tout en optimisant leur performance. L’impact sur les systèmes, les organisations et la façon de travailler peut être considérable.
    Les scénarii sont multiples et les questionnements à l’avenant. Une certitude : la volonté de transformation existe et c’est donc une réelle opportunité qui s’offre aux entreprises et aux acteurs du marché des espaces de travail. Quelle(s) tendance(s) émergera ? Hybridation des espaces ? télétravail mieux encadré ? Quelle place pour les tiers lieux ? Cette crise sanitaire inédite incite les entreprises à reconcevoir leurs aménagements d’une nouvelle façon.
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  • Focus sur la loi CLIMAT ET RÉSILIENCE

    Bernard Boutonnet, Président de Ravene Conseil

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    En octobre 2019, 150 citoyens avaient été tirés au sort pour faire des propositions pour le climat. En juin 2020, ils présentèrent les 149 propositions de la convention citoyenne qui après un conseil de défense écologique seront amendés et complétés  pour aboutir à la loi du 22 août publiée au JO du 24 août qui contient 305 articles.
    De très nombreuses mesures visent les déplacements, les transports, l’environnement et d’autres également ont des conséquences directes pour les professionnels de l’immobilier.
    La loi ELAN avait déterminé une remontée dans la performance énergétique pour les immeubles tertiaires, la loi CLIMAT prévoit la même chose pour les immeubles résidentiels ou mixtes, ainsi qu’en copropriété, avec notamment le nouveau DPE locatif, le gel des loyers des logements énergivores, la notion de passoire thermique, avec la remontée progressive de la performance énergétique minimum des biens pour ne pas en arriver à dépasser la classe D et cela entre le 1er janvier 2022 pour la disparition de la classe F et de la classe G ; 2025 pour la classe E ; 2034 pour la classe D avec la création d’un audit énergétique, d’un carnet d’information et en copropriété d’un plan pluriannuel de travaux pour les immeubles ayant 15 ans et la création de fonds travaux. Des infrastructures nouvelles seront obligatoires pour la recharge des véhicules électriques et des véhicules hybrides.
    Cette même loi apporte aussi de nombreux changements en urbanisme à compter du 1er juillet 2023, de nombreuses constructions devront prévoir la mise en œuvre d’un dispositif de production, d’énergie renouvelable ou bien d’un système de végétalisation afin de favoriser la préservation et la reconquête de la biodiversité. Pour les bâtiments existants et notamment les centres commerciaux, les entrepôts, en cas de travaux de rénovation importants il faudra intégrer la présence de panneaux photovoltaiques ou de toits végétaux. Parallélement, l’artificialisation des sols doit être réduite de 50 % dans les 10 prochaines années et ces mesures devront être intégrées dans les PLU. Certaines villes commencent à prévoir une artificialisation zéro à savoir (si on construit, on démollit avant).
    Les nouveaux centres commerciaux supérieurs à 3 000 m2 devront prévoir une construction sans aucune artificialisation pour les plus de 15 000 m2 et entre les deux ce ne sera possible qu’après un accord préalable du Préfet. Lors de la délivrance d’une autorisation d’urbanisme, il sera possible de déroger aux règles relatives à la hauteur et à l’aspect extérieur des constructions prévues dans le PLU si le projet prévoit la végétalisation des façades ou des toitures. Le délai imposé aux collectivités pour dresser le bilan de l’application de leur PLU passe de 9 à 6 ans.
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  • Préparons-nous à l’arrivée des nouvelles technologies !

    Servan Lépine, Dirigeant Excelium et Président Commission Technologies GES

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    À l’occasion du Congrès National du Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) qui s’est tenu la semaine dernière à Marseille, les Représentants des principales Organisations Professionnelles pour l’utilisation et la promotion des technologies en sécurité privée (GPMSE, AN2V& ANITEC) sont venus partager leurs visions sur l’émergence des nouvelles technologies en Sécurité Privée d’ici 2030.
    Robotique, intelligence artificielles, analyse prédictive, objets connectés ont été vulgarisés pour illustrer les nouveaux moyens techniques et opérationnels qui seront à leur disposition rapidement.
    Ceux-ci impacteront nécessairement les missions de sécurité des agents de sécurité mais aussi leurs environnements de travail avec l’utilisation d’équipements techniques qui les assisteront dans l’analyse des risques, le développement de nouveaux services, avec des capacités de détection et d’analyse accrues pour engager des réactions, avec rapidité et efficacité, en local ou à distance et de plus en plus en interface avec les moyens technologiques des forces publiques de sécurité.
    Par contre, la mise en œuvre de ces technologies devra s’accompagner d’adaptations réglementaires, en lien avec la CNIL et l’ANSSI, de l’identification de nouvelles aptitudes et compétences professionnelles pour permettre d’accompagner leur mise en œuvre opérationnelle.
    Les environnements de travail seront aussi réinventés, ultra-protégés, avec une vigilance renforcée pour limiter toutes menaces extérieures ou tout leurre sur les équipements informatiques et systèmes de télécommunication.
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  • Managers, fédérez vos équipes grâce au Digital

    Marine Pergeaux, CMO chez Camileia

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    La crise sanitaire avec le développement du télétravail et des formes hybrides a contraint de nombreuses entreprises à accélérer leur transformation digitale. Mais face à l'urgence, certaines organisations ont démultiplié les systèmes d'information et logiciels métiers, creusant ainsi un fossé numérique entre leurs équipes.
    A l'heure où les modes de vie et de travail évoluent, les entreprises ont cependant tout intérêt à fédérer et rassembler leurs équipes autour d'outils transversaux favorisant la communication et les échanges.
    Le portail digital IWMS (Integrated Workplace Management System) répond à ces nouvelles problématiques et se veut innovant, communicant et all-in-one. L’IWMS permet en effet de regrouper sous un seul et même portail tous les acteurs de l’Environnement de Travail, du Facility Management et de l’Immobilier.
    Son concept majeur est de pouvoir gérer chaque process métiers tout en partageant l’information pour plus de collaboration dans l’exploitation...
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  • Le télétravail vu par un ergonome

    Benoit Langlois, ergonome, psychologue du travail et formateur.

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    L’ergonomie est une discipline scientifique qui est souvent résumée aux gestes, aux postures, aux chaises ergonomiques, etc… mais en fait c’est bien plus complexe. Elle analyse l’être humain dans ses situations de vie, que ce soit la vie quotidienne ou la vie au travail et essaie de comprendre ce qui influe sur leur quotidien, afin d’adapter l’environnement dans lequel ils évoluent. Cela passe donc par l’analyse de l’Humain dans toutes ces dimensions.
    L’ergonomie va s’intéresser à la manière d’une grosse loupe à ce qu’il se passe réellement au quotidien pour les gens en fonction de leurs spécificités, les contraintes et leurs ressources. Avec la crise sanitaire, le télétravail est monté en flèche. Il existait déjà avant mais la crise sanitaire et le confinement ont poussé les structures à mettre 100% de l’effectif en total télétravail forcé. Les gens se sont donc retrouvés brutalement avec une organisation souvent inadaptée et subie.
    D’un point de vue équipements/installations, les gens étaient mal installés chez eux, travaillant depuis leur canapé et n’ayant pas de pièce dédiée. Il a fallu essayer de récréer un poste de travail adapté. L’organisation individuelle était aussi primordiale. Par exemple, s’habiller comme au bureau, fermer la porte de son bureau, se donner des horaires précis… étaient autant de petites dispositions qui mises bout à bout ont aidé à mieux gérer l’hermétisme vie pro/vie perso. L’idée de reproduire des routines un peu comme au bureau peut également contribuer à réduire l’isolement.  Il faut bien garder en tête qu'espace et organisation du travail sont à considérer comme un package indissociable.
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