Chroniques
Même s’il s’agit d’une source d’emplois importante et présente sur l’ensemble du territoire Français, le Facility Management demeure aujourd’hui encore très peu connu des étudiants, même lorsqu’ils sont en cursus d’éco-gestion. Pourtant, le simple fait que les acteurs du Facility Management aient dû continuer leurs activités de terrain – y compris lorsque la dangerosité du virus était encore mal cernée et faisait craindre le pire – démontre qu’il s’agit d’un partenaire essentiel pour la plupart des organisations. Il nous importait donc de trouver un moyen attractif pour ramener le sujet du Facility Management dans la salle de classe.
La production intellectuelle des enseignants-chercheurs en sciences de gestion ne se limite pas à des articles académiques publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture, même s'il s'agit bien de notre mission principale. A côté, il y a les études de cas à visée pédagogique telles que celles publiées par la CCMP, l’éditeur francophone de référence, qui constituent un élément essentiel assurant une excellente jonction entre nos deux rôles d'enseignement et de recherche.
De quoi s’agit-il précisément ? Une étude de cas est l’exposé d’un fait ou d’une problématique organisationnels, tenant en quelques pages mais offrant le plus de données possibles, afin que les étudiants puissent pleinement en saisir le contexte et les enjeux. Puis, des questions d’approfondissement ou des exercices d’application se greffent au texte, de sorte que les étudiants mobilisent leurs connaissances théoriques et appréhendent ainsi mieux le phénomène empirique proposé.
Déjà un an que nous vivons masqués, inquiets, isolés. Le monde du travail a été bouleversé et notre rapport aux lieux profondément modifié : désertification des bureaux, questionnements sur la productivité individuelle et collective, organisation du travail à repenser, régression de la vie commune, impact sur la culture d’entreprise, … les conséquences sont nombreuses, pour la plupart néfastes et toutes structurantes pour l’avenir.
Qui aurait pu imaginer que nous serions encore dans le flou, un an après ? Et surtout, combien de temps allons-nous encore attendre avant d’accepter que cette crise, que l’on croyait passagère, risque finalement de durer ?
Car c’est bien l’acceptation qui pourrait nous permettre de rebondir, de reprendre le contrôle de nos vies, d’aller de l’avant. En tant qu’entreprise, nous avons désormais à notre actif un an d’expérience, de recul. Il est temps de prendre des décisions, d’anticiper et de se projeter.