Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Les enjeux majeurs de l’exploitation durable des bâtiments

    Alain Peuvot, Conseil en services digitaux

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    Répondre aux exigences environnementales, augmenter son efficacité en termes d’usages, de confort, de bien-être et de sécurité, tout en améliorant ses performances économiques, tels sont aujourd’hui les objectifs attendus de l’exploitation d’un patrimoine immobilier. Pour les atteindre, il est nécessaire de déterminer préalablement les enjeux qui les sous-tendent.
    Economique : on raisonne en matière de coût global, de maîtrise budgétaire et de réduction des coûts d’exploitation ; Sanitaire et environnemental : sont pris en compte la lutte contre le réchauffement climatique, le respect des exigences du décret n° 2019-771 du 23 juillet 2019, dit «Décret tertiaire», et l’atteinte des objectifs fixés par la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, dite «LTECV» ; Technique : cela concerne l’optimisation de la gestion et des plans d’action de maintenance ; Humain : l’usager occupant est placé au centre des préoccupations, principalement en matière de sécurité, de bien-être et de confort ; Serviciel : il s’agit de transformer le bâtiment en centre de services (building as a service, ou BaaS) et de le connecter à la ville et au territoire, notamment par des solutions de production, de stockage et d’acheminement d’énergies ou de mobilités douces.
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  • Il y a un an...

    Isabelle Marie de Marnix, Éditeur de Facilities

     - Facilities, site du Facility management Des premières contaminations à la saturation des hôpitaux, de la pénurie de masques aux confinements et autres couvre-feux en passant par les applaudissements aux fenêtres, il y a un an, l'épidémie de Covid-19 est arrivée en France. C’est l’occasion, en cette Journée internationale des femmes, de faire un bilan sur leur situation face à cette crise sanitaire qui perdure. Si des avancées ont été notables, comme l’arrivée dans certains pays dont la France de la diplomatie féministe, beaucoup de progrès restent à accomplir. Selon l’enquête du Boston Consulting Group, les femmes sont plus durement affectées que les hommes par la crise économique liée au Covid-19 parce qu’elles sont surreprésentées dans les emplois précaires et certains secteurs touchés par les restrictions (elles sont 57 % des serveurs, 83 % des coiffeurs…), parce que le télétravail menace l’équilibre entre vie professionnelle et familiale. En effet, «Depuis le début de la crise, les femmes déclarent passer plus de temps à effectuer des tâches domestiques et à s'investir davantage dans le travail scolaire de leurs enfants. Par ricochet, elles se sont davantage isolées que les hommes e
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  • Cyberattaques et kidnapping des données

    Fabrice Lollia, Docteur en sciences de l'information et de la communication,

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    L’instantanéité des échanges d’informations toujours plus rapides et volumineuses dans l’entreprise comme dans la société trouve un écho chez les cybercriminels. Ces derniers utilisent des logiciels aux noms comme Darkside, Ryuk, Egregor, DoppelPaymer, REvil ou bien encore Avaddon. Ils capturent les données en les cryptant, en échange d’une rançon plutôt sous forme de cryptomonnaie en contrepartie d’une clef de déchiffrement permettant de récupérer les données.
    Nous sommes passés des logiciels paralysant les données (locker ransomware) contre rançon aux logiciels capturant les données en les cryptant (cryptoransomware) en échange d’une rançon souvent sous forme de cryptomonnaie s’illustrant par le bitcoin car ce mode de paiement se veut indétectable et permet de faire des transferts d’argent sans passer par une autorité tierce.
    Le marché noir du ransomware fonctionne « as a service ». Les logiciels ransomware sont fabriqués par des opérateurs qui recrutent des « affiliés », des opérationnels, qui vont hacker et ensuite partager le magot en pourcentage avec les opérateurs (créateurs du logiciel).
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  • Le bâtiment « mutable » offre de nouvelles opportunités

    Alain Peuvot, Conseil en services digitaux

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    La réduction de la facture énergétique, la diminution des émissions de gaz à effet de serre et la préservation des ressources naturelles sont devenues des points cruciaux et incontournables. L’amélioration du confort et du bien-être des occupants ainsi que la maîtrise des dépenses d’exploitation et de maintenance – la réduction du budget de fonctionnement en particulier – constituent désormais les enjeux de notre temps.
    Aujourd’hui, il convient donc de construire ou rendre un bâtiment performant, connecté, facilement exploitable, producteur ou stockeur d’énergie ; il faut donc, en un mot, tendre vers un bâtiment «intelligent» (smart building).
    La question de l’apport du numérique pour l’optimisation d’un patrimoine immobilier est donc posée. Par ailleurs, il est important de replacer l’usage du bâtiment au centre de la réflexion. En effet, si les problèmes techniques et économiques de construction, d’exploitation et d’entretien constituent un véritable sujet, il convient de ne pas oublier deux points précis : – tout d’abord, un bâtiment est fait avant tout pour accueillir des utilisateurs et des usagers qui exercent des activités ou en bénéficient (bureaux, logements, commerces, enseignement, culture, loisirs, industrie) et qu’il doit être adapté pour cela ; – en outre, les usagers doivent pouvoir utiliser le bâtiment et développer leurs activités dans des conditions aussi satisfaisantes que possible en termes de qualité d’usage, en premier lieu pour ce qui concerne le confort et la qualité sanitaire.
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  • Transformer des bureaux en logements, bonne ou mauvaise idée ?

    Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel de CBRE France

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    Lundi dernier, Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au Logement, a réuni les professionnels de l’immobilier pour faire un premier bilan des actions menées concernant la transformation de 500.000 m2 de bureaux vacants en logements, dont elle compte bien accélérer la dynamique.
    Avec la crise de la Covid-19, l’essor significatif du télétravail a accentué le taux de vacance et l’offre immédiate de bureaux était de plus de 3,5 millions de m² en Ile-de-France à la fin de l’année 2020. L’IEIF (Institut d’épargne immobilière) prévoit que la montée en puissance du télétravail dans la seule Ile-de-France conduira dans les 10 prochaines années à un excès de 3,3 millions de m2 de bureaux, soit 6,5% du parc. Face à cela, un besoin exponentiel en logements qui se heurte à une offre insuffisante et un manque de terrains disponibles dans les zones urbaines denses.
    Mais la mise en œuvre n’est pas forcément si évidente et même si les avantages sont nombreux, elle se heurte aussi à certaines contraintes : techniques, financières et parfois politiques.
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