Chroniques - Facilities, site du Facility management Chroniques

  • Transformer des bureaux en logements, bonne ou mauvaise idée ?

    Sébastien Lorrain, Directeur Résidentiel de CBRE France

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    Lundi dernier, Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au Logement, a réuni les professionnels de l’immobilier pour faire un premier bilan des actions menées concernant la transformation de 500.000 m2 de bureaux vacants en logements, dont elle compte bien accélérer la dynamique.
    Avec la crise de la Covid-19, l’essor significatif du télétravail a accentué le taux de vacance et l’offre immédiate de bureaux était de plus de 3,5 millions de m² en Ile-de-France à la fin de l’année 2020. L’IEIF (Institut d’épargne immobilière) prévoit que la montée en puissance du télétravail dans la seule Ile-de-France conduira dans les 10 prochaines années à un excès de 3,3 millions de m2 de bureaux, soit 6,5% du parc. Face à cela, un besoin exponentiel en logements qui se heurte à une offre insuffisante et un manque de terrains disponibles dans les zones urbaines denses.
    Mais la mise en œuvre n’est pas forcément si évidente et même si les avantages sont nombreux, elle se heurte aussi à certaines contraintes : techniques, financières et parfois politiques.
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  • Les Achats responsables deviennent un enjeu majeur

    Isabelle Marie de Marnix, Editeur de Facilities

     - Facilities, site du Facility management L'Observatoire des achats responsables (ObsAR) a présenté le 2 février dernier les résultats de son, désormais, traditionnel baromètre, sous la forme d’un webinaire, mesures sanitaires obligent. Réalisée entre novembre et décembre dernier, cette 12ème édition a recueilli 316 réponses (55 % du secteur privé et 39 % du secteur public) dont 73% sont issus de la fonction achats et 27 % de la Direction RSE ou de la direction de l’entreprise (notamment pour les PME). Les trois quarts des sondés (77 %) ont mis en place une stratégie d'achats responsables, dont 21 % depuis moins de deux ans. «Ce dernier chiffre conforte la tendance observée depuis plusieurs années, montrant que la démarche des achats responsables se déploie dans de plus en plus d'organisations, malgré ou grâce au contexte particulier de l'année 2020» selon Pierre Pelouzet, président de l'ObsAR et médiateur des entreprises. Les raisons principales invoquées pour déployer les achats responsables restent similaires aux années précédentes. Pour plus du tiers des répondants, il s'agit de mettre e
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  • Le futur du travail

    Erwan Salmon, Directeur Général de Ring Central France

     - Facilities, site du Facility management La crise du Covid-19 a tout changé : Hiérarchie et leadership repensés, outils de travail réinventés et approches collaboratives implémentées, espaces de travail bouleversés, voyages arrêtés (ou presque), développement durable activé, agilité et créativité mieux valorisées. Pour de nombreux collaborateurs, le domicile est devenu le lieu de travail principal, aux dépens du bureau. Le télétravail s’est rapidement développé cette année, et est devenu une pratique courante. Les technologies de communication seront nécessaires pour soutenir cette évolution et intégrer ces nouveaux modes de travail. Le travail à distance n’est pas passager, la manière dont nous travaillons va évoluer à long terme et les collaborateurs d’entreprises seront en lien permanent avec leurs collègues et clients, qu’ils soient au bureau, à domicile, dans un lieu de co-working ou dans un moyen de transport. Avec des équipes distribuées et mobiles, l'année 2021 confirmera la transition vers l’ère du «travail de n’importe où». Dans ce contexte, les communications en interne et en externe occupent un rôle central : les employés doivent pouvoir continuer à communiquer via des outils fiables depuis l’endroit où ils se trouvent, les entreprises évoluant de plus en plus dans un contexte international. Ces derniers mois, les entreprises se sont équipées massivement, et parfois en urgence, de solutions de communication et de collaboration à distance pour communiquer vite et bien, et délivrer rapidement les messages à leurs équipes ou leurs clients. Après cette transition en urgence, il est important de prendre en compte certains aspects essentiels pour une mise en application fiable sur le long terme. S’appuyer sur une interface unifiée et accessible à tout moment depuis tout support est notamment un axe clé pour s’adapter à la mobilité des employés.
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  • Les entreprises à l’heure du Flex Office…pourquoi ?

    Delphine Minchella , Enseignant-Chercheur à L’EMN

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    L’idée de cet ouvrage – « Les entreprises à l’heure du Flex-Office » (L’Harmattan, 2020) est venue de la double constatation que cette forme d’organisation spatiale du travail se retrouvait souvent mobilisée dans des entreprises où on ne l’attendait pas forcément (avec plus ou moins de succès), et qu’il n’existait pas jusqu’à présent d’ouvrage dédié au sujet, à la fois indépendant et Français.

    Or, ce qu’implique le Flex-Office – en finir avec un bureau bien à soi sur son lieu de travail – est loin de laisser indifférent, c’est pourquoi il paraissait important de jeter les bases d’une discussion, en rappelant au préalable ce que la science dit des relations dialectiques de l’homme à son espace de travail et les incidences que celles-ci peuvent avoir sur son engagement, sa motivation et son sentiment d’appartenance à l’organisation.

    La science pour comprendre les enjeux de l’espace

    La première partie de l’ouvrage est donc consacrée à la vulgarisation scientifique, car à côté de l’architecture, d’autres disciplines se sont intéressées à l’espace social : la philosophie, la psychologie environnementale, la géographie, la sociologie et naturellement les sciences de gestion avec, notamment, le développement du courant de la socio-matérialité. Toutes ont contribué à la production de grilles d’analyse permettant de mieux saisir les enjeux de l’aménagement des espaces de travail : tant du côté des entreprises avec leurs multiples ambitions managériales qu’elles tentent de faire porter à l’espace

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  • Les futurs diplômés du supérieur : en rupture avec les anciennes générations ?

    Delphine Minchella – Matthieu Kemdji , EM NORMANDIE

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    Ceux que l’on appelle les Digital Natives – les enfants nés après 2000 qui ont donc toujours connu les ordinateurs personnels, Internet, les réseaux sociaux et les téléphones portables – ont désormais une vingtaine d’années et une partie d’entre eux est actuellement engagée dans des études supérieures.
    Outre sa familiarité avec ces technologies, cette génération est également durement éprouvée par l’actuelle crise que nous traversons, or cette période est aussi celle où ils déterminent les choix qui orienteront leur future carrière. Comment se projettent-ils ? leurs désirs sont-ils si différents de ceux de leurs aînés ?
    191 étudiants (à partir de la 3e année, venant d’écoles de commerce, d’ingénieurs, d’universités, de Paris et de Régions) ont participé à notre enquête en Novembre 2020. Interrogés d’abord au sujet de la branche dans laquelle ils souhaiteraient exercer, le marketing demeure de loin la plus populaire avec 34,2%, suivie par la comptabilité/finance pour 22,1% et la supply-chain à 14,7%. En cela, les Digital Natives ne sont guère différents de leurs prédécesseurs.
    Quant au type de structures qu’ils voudraient intégrer, ils sont 68,9% à vouloir rejoindre un grand groupe contre 31,1% préférant une start-up ou une PME, favorisant ainsi le caractère formateur et l’impression de sécurité et de stabilité qu’offrent Les plus grandes entreprises.
    Toutefois, c’est lorsqu’ils sont questionnés à propos des critères sur lesquels ils se baseront pour choisir leur futur employeur, que leurs réponses paraissent les plus contre-intuitives.
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