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« Le bâtiment représente 43 % de la consommation énergétique annuelle française et génère 23 % des émissions de CO₂. La décarbonation de la société ne se fer…

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« Le bâtiment représente 43 % de la consommation énergétique annuelle française et génère 23 % des émissions de CO₂. La décarbonation de la société ne se fera pas sans lui », rappelle le directeur du Mondial du Bâtiment qui réunit trois salons – Batimat (bâtiment et architecture) ; Idéobain (métiers de la salle de bains) ; Interclima (génie climatique) -, ce lundi pour quatre jours, à Paris. Quatre tendances montent en force : les ciments et bétons bas carbone, point de passage obligé de la nécessaire révolution de la construction ; la préfabrication ou la capacité à produire des éléments de construction hors site et en amont ; les bâtiments à énergie positive ; les matières biosourcées d’origine minérale et le bois en particulier…

Les raisons pour lesquelles les gens se rendent sur leur lieu de travail sont plus complexes qu’auparavant. Plusieurs pistes de réflexion émergent autour des bureaux…

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Les raisons pour lesquelles les gens se rendent sur leur lieu de travail sont plus complexes qu’auparavant. Plusieurs pistes de réflexion émergent autour des bureaux « repensés » en fonction des nouvelles aspirations des collaborateurs. Ils viennent certes pour être productifs, mais ils viennent aussi et surtout pour des activités de collaboration informelle, de résolutions de crise, de convivialité, voire même de repos », souligne Alexandre Jost, de la Fabrique Spinoza. Le salarié veut ainsi disposer, en même temps, du meilleur des deux mondes et trouver le bénéfice de la maison au travail, et inversement : à savoir, un bureau ergonomique à domicile et des salles de repos au bureau. Ce que l’on attend de ce que l’on appelle le bureau étendu (physique, maison et même bureau virtuel) est d’offrir une solution adaptée à chaque situation de travail…

Des groupes ont dégainé leur « plan sobriété » exigé par le gouvernement pour économiser de l’énergie et permettre à la France de passer l’hiver sans coupure d’é…

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Des groupes ont dégainé leur « plan sobriété » exigé par le gouvernement pour économiser de l’énergie et permettre à la France de passer l’hiver sans coupure d’électricité. D’autres vont suspendre leur activité et subir cet état de sobriété car ils ne sont pas en mesure de faire face à l’envolée de coûts de l’énergie. Pour éviter ce scénario, près de 300 entreprises vont bénéficier d’un dispositif de soutien de l’État mais cette proportion reste faible au regard des dizaines de milliers d’industriels en difficulté qui réclament de l’aide. Les experts déplorent ainsi le choix du gouvernement d’une sobriété sans contrainte ni planification. Les mesures annoncées semblent rester focalisées sur le court-terme. Ce qu’il faut c’est organiser cette sobriété de manière collective…

La crise de l’énergie pourrait bien être un accélérateur de la semaine de 4 jours, comme le Covid l’a été pour le télétravail. Inspirées par les expérimentations isla…

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La crise de l’énergie pourrait bien être un accélérateur de la semaine de 4 jours, comme le Covid l’a été pour le télétravail. Inspirées par les expérimentations islandaises et japonaises et leurs impacts positifs sur l’efficacité productive, 5% des entreprises françaises, selon un sondage ADP de mai 2022, ont aujourd’hui adopté le modèle de la semaine de 4 jours, et nombreuses sont celles qui s’y intéressent. A l’heure où le recrutement et la fidélisation constituent un défi majeur, les bénéfices avancés sont multiples : facture énergétique en baisse, meilleure qualité de vie au travail, meilleure productivité individuelle et réponse aux injonctions climatiques. En outre, cette voie permet de renforcer le lien social avec l’alignement des jours de présence sur site…

 Face au dérèglement climatique et à la flambée des prix de l’énergie, la première ministre, Elisabeth Borne a appelé, dans un discours devant le Medef, à la « r…

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 Face au dérèglement climatique et à la flambée des prix de l’énergie, la première ministre, Elisabeth Borne a appelé, dans un discours devant le Medef, à la « responsabilité collective » en matière d’économies d’énergie, parce qu’il « faut agir plus vite et plus fort ». « L’heure n’est plus aux demi-mesures, l’heure n’est plus au chacun pour soi, l’heure est à la responsabilité collective », a-t-elle affirmé, demandant de « préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies ». M^me Borne a ainsi invité les entreprises à établir, en septembre, des « plans de sobriété » énergétique, consistant à réduire les consommations de 10 % sur deux ans, afin d’éviter que le gouvernement n’impose des « baisses de consommation ». « Chaque entreprise doit se mobiliser et agir », a affirmé la première ministre, donnant « rendez-vous début octobre » pour tirer un « premier bilan…