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Après avoir mis en demeure la première banque française, le 26 octobre dernier, Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre affaire à tous sont passés à l’étape…

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Après avoir mis en demeure la première banque française, le 26 octobre dernier, Les Amis de la Terre France, Oxfam France et Notre affaire à tous sont passés à l’étape supérieure en assignant BNP Paribas devant le tribunal judiciaire de Paris pour non-respect de la loi sur le devoir de vigilance. Il s’agit ainsi du premier contentieux climatique visant un acteur financier. Les associations demandent à BNP Paribas de mettre fin à ses soutiens financiers aux nouveaux projets d’énergies fossiles et d’adopter un plan de sortie du pétrole et du gaz ». À ce jour en France, une dizaine d’affaires sur le devoir de vigilance sont en cours. Le groupe EDF a par exemple été assigné en justice en 2020 pour son projet de parc éolien sur les terres de la communauté autochtone mexicaine d’Unión Hidalgo mais la plus aboutie vise TotalEnergies pour son projet de pipeline géant Eacop en Afrique…

Depuis 3 ans, date de la publication du décret d’application de la loi Pacte, les entreprises à mission se multiplient. Elles n’étaient qu’une poignée en 2020, elles so…

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Depuis 3 ans, date de la publication du décret d’application de la loi Pacte, les entreprises à mission se multiplient. Elles n’étaient qu’une poignée en 2020, elles sont désormais 1.000. Cette qualité leur permet d’inscrire dans les statuts de la société des engagements environnementaux et sociaux et d’en être responsable devant leurs parties prenantes. Cela se traduit par des objectifs et une raison d’être. Des secteurs sont particulièrement représentés comme la finance (banque et assurance) et la tech. Si les grandes entreprises s’emparent peu à peu de ce statut à l’instar de la Banque postale, EDF, Decathlon ou encore KMPG, ce sont les petites et les moyennes entreprises qui tirent la dynamique. Reste cependant à consolider le statut d’entreprise à mission pour qu’en se démocratisant il ne devienne pas un énième outil de social ou greenwashing…

Ce sont les entreprises les plus engagées sur la RSE, selon les étudiants et jeunes diplômés. Pour réaliser ce classement, les jeunes devaient indiquer leurs préférences en termes d’engagement RSE p…

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Ce sont les entreprises les plus engagées sur la RSE, selon les étudiants et jeunes diplômés. Pour réaliser ce classement, les jeunes devaient indiquer leurs préférences en termes d’engagement RSE parmi l’environnement (gestion des déchets, recyclage, biodiversité…) ; le social (égalité femmes-hommes, bien-être au travail, emploi des jeunes, égalité des chances…) ; et l’économie (soutien de l’économie locale, investissements socialement responsables et durables, redistribution équitable des bénéfices aux salariés…). Carrefour, Blablacar et Decathlon composent le podium de la deuxième édition de l’index RSE d’Universum. Si en tant que candidat, les jeunes sont plus attachés aux engagements sociaux qu’environnementaux, c’est toujours la rémunération qui prime lorsqu’ils postulent. Une donnée qui vient percuter les appels à la désertion ou à la bifurcation de plusieurs étudiants dont ceux d’AgroParisTech…

Trois ans après l’adoption du texte, la mise œuvre de la loi Antigaspillage et économie circulaire (Agec) touche à sa fin. En janvier 2023, une nouvelle série de…

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Trois ans après l’adoption du texte, la mise œuvre de la loi Antigaspillage et économie circulaire (Agec) touche à sa fin. En janvier 2023, une nouvelle série de mesures entrent en vigueur concernant : certains produits de grande consommation (réemploi des emballages, prospectus publicitaires imprimés sur papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement, vaisselle jetable et restauration rapide, etc.) ; la gestion des déchets et en particulier le tri des emballages ménagers et la collecte des biodéchets des gros producteurs ; la finalisation de la réforme de la responsabilité élargie du producteur (REP) et le lancement de nouvelles filières (sur les pneumatiques et sur les produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment – PMCB)…

L’année 2022 s’achève avec quelques notes positives. Entre l’accord inespéré à la COP15 Biodiversité, irruption de la sobriété dans le débat public, réduction de la pub…

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L’année 2022 s’achève avec quelques notes positives. Entre l’accord inespéré à la COP15 Biodiversité, irruption de la sobriété dans le débat public, réduction de la publicité dans les villes… Ces avancées pour l’environnement étaient loin d’être gagnées dans un contexte de multiples crises (énergétique, alimentaire, de l’inflation et de la dette), et alors que la guerre en Ukraine ébranle le multilatéralisme. Une idée aura toutefois fait son chemin, celle de la sobriété qui permet de réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Elle avait déjà été défendue par plusieurs organismes. Entre le rapport du Giec, celui de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ou encore l’Ademe, tous ont souligné l’importance de la sobriété comme moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La hausse des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement causées par la guerre en Ukraine ont accéléré la prise en compte d’un concept qui était jusqu’alors éclipsé par les impératifs de croissance…