Facilities

Les modèles de travail et de service public sont clairement en train de changer sous l’effet de la crise et de ses conséquences. Cette tendance déjà amorcée s’est for…

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Les modèles de travail et de service public sont clairement en train de changer sous l’effet de la crise et de ses conséquences. Cette tendance déjà amorcée s’est fortement accélérée grâce aux bénéfices du travail à distance révélés par la crise pandémique. L’avenir de l’occupation des bureaux faisant l’objet de vives inquiétudes, de nombreuses organisations réévaluent leurs besoins immobiliers et cherchent à entamer une conversion financièrement viable vers les bâtiments intelligents qui apportent une valeur ajoutée en offrant l’agilité et la flexibilité nécessaires à la « nouvelle norme » : bureaux partagés, changements d’utilisation agiles, sécurité, hygiène et contrôle des infections, une plus grande efficacité ou encore une plus grande flexibilité pour s’adapter à la volatilité actuelle

Les membres du groupement ImmoStat, GIE créé en 2001 par les principaux conseils en immobilier d’entreprise, viennent de rendre publiques les dernières données…

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Les membres du groupement ImmoStat, GIE créé en 2001 par les principaux conseils en immobilier d’entreprise, viennent de rendre publiques les dernières données trimestrielles des marchés de l’immobilier d’entreprise. Le niveau de la demande placée montre des signes de reprise. Mais les volumes investis sont toujours en forte baisse sur un an glissant. Tout comme au niveau national. Elle accusait, sur un an glissant, un repli de 30% au 1er trimestre. Au deuxième, elle affiche un rebond spectaculaire (+107%). Mais qui s’explique par le trou d’air subi par le marché au 2^e trimestre 2020… Globalement, la demande placée de bureaux en Ile-de-France montre néanmoins des signes de reprise. Selon ImmoStat, elle s’établit à 765.600 m² sur l’ensemble du 1^er semestre 2021. Soit 14% de plus que sur les six premiers mois de l’année 2020…

La recherche de flexibilité et de modes de travail plus hybrides profite aux acteurs du bureau à la demande. Une offre nouvelle se développe en banlieue et en régions…

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La recherche de flexibilité et de modes de travail plus hybrides profite aux acteurs du bureau à la demande. Une offre nouvelle se développe en banlieue et en régions, notamment pour répondre aux besoins de flexibilité des salariés. Nous sommes passés d’une vision immobilière très liée au bâtiment à une vision liée à l’usage se félicite le patron d’IWG. Des services nouveaux sont nés ou se sont développés avec la crise sanitaire comme le all access chez WeWork. Un passe qui permet d’accéder selon ses besoins à n’importe quel espace de l’entreprise moyennant un abonnement mensuel. IWG propose un service assez équivalent mais avec un paiement calé sur la consommation effective avec son Enterprise membership. Il ya moins de demande qu’avant pour des bureaux mais celle-ci s’oriente plus vers le coworking que vers une offre de bail classique…

Selon E. François président de la Smart Building Alliance, la crise a été un catalyseur de l’importance du numérique et a précipité certaines mutations. Cette accél…

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Selon E. François président de la Smart Building Alliance, la crise a été un catalyseur de l’importance du numérique et a précipité certaines mutations. Cette accélération s’est traduite par la mutation des activités humaines et nous faisons face à une hybridation de notre société. Nos bâtiments, trop figés, sont de plus en plus inadaptés à ces évolutions de société. Ils ne sont exploités que 30 % du temps mais continuent de consommer de l’énergie les 70 % de temps restant. Aujourd’hui, 2 millions de m2 sont disponibles en lDF et avec l’essor du télétravail, de plus en plus d’entreprises ont décidé de réduire leurs espaces de bureaux. L’un des enjeux est de repenser l’urbanisme pour aller vers une meilleure utilisation des ressources, notamment autour de l’usage des bâtiments et de la mobilité. Nous devons nous diriger vers une approche transversale…

Face à la perte probable d’une part de la clientèle d’affaires à cause du recours plus important aux téléconférences, Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor veut faire pi…

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Face à la perte probable d’une part de la clientèle d’affaires à cause du recours plus important aux téléconférences, Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor veut faire pivoter son groupe et le transformer en plateforme de Flex Office – Bureau flexible – ainsi que doper l’activité de services locaux de chacun de ses 5.200 hôtels présents dans 110 pays. On trouvera donc des parties Flex Office dans tous les hôtels du groupe Accor. « Le Flex Office, à ne pas confondre avec le coworking, c’est la capacité qui est donnée aux 8 milliards de gens [NDLR : nombre d’habitants sur la planète] de travailler de n’importe où et pas uniquement d’un immeuble dédié de coworking » décrit le dirigeant. Dans ce cadre, les gens viennent avec leur ordinateur et ils peuvent travailler…