Les J.O. à travers les exploits des athlètes ont été un gisement d’émotions positives…
En effet, par une sorte d’empathie, lorsque l’on se met à la place de l’athlète victorieux, on ressent un peu de sa joie.
Cette joie génère des émotions positives, or, les émotions sont contagieuses. On sait qu’une émotion – qu’elle soit positive ou négative – se transfère en trente millisecondes.
Mais si cela a pu s’avérer efficace, c’est aussi parce que l’on a assisté à une trêve olympique, à une trêve des émotions négatives.
En effet, sans cela, rien ne se serait passé car les émotions négatives sont beaucoup plus puissantes que les émotions positives. On sait, grâce aux travaux de Barbara Fredrickson que pour compenser une émotion négative, il faut selon les personnes, entre 2,9 et 13,2 émotions positives.
En quelque sorte, il y a eu une trêve des émotions négatives et un flux impressionnant d’émotions positives si bien que nombre de personnes se sentent mieux.
Comment faire durer cet état ?
Il serait essentiel que, chacun à son niveau, maintienne une sorte de trêve des émotions négatives. Voyons ce qui ne va pas tel qu’on le souhaiterait mais évitons de trop l’aborder. Essayons même, autour de nous, de muter lorsque cela est possible, des gisements d’émotions négatives en émotions positives.
Contribuons à faire émerger autour de nous des émotions positives. Aidons le collègue à mieux percevoir le sens de son activité, adaptons l’objectif du collaborateur qui a l’impression que celui-ci est impossible pour qu’il devienne un défi possible, formulons des retours positifs à nos collègues, à nos proches, intéressons-nous sincèrement à chacun.
Cela demande des efforts…
Pour nous faire rêver, les athlètes, à l’image de Teddy Riner, de Léon Marchand et d’Antoine Dupont ont fait des efforts énormes, durant des années.
Ne leur devons-nous pas de faire de petits efforts pour que le climat qu’ils ont fait émerger perdure ?