Selon l’étude Millennial Survey 2016 de Deloitte, deux tiers des employés issus de la Génération Y expriment l’envie de quitter leur entreprise actuelle d’ici 2020.
Pour leurs employeurs, il y a donc urgence à revoir les leviers de fidélisation s’ils veulent éviter de voir filer une grande partie de leurs effectifs. De plus, les coûts liés au turnover du personnel et à la perte de productivité qui en découle, ont atteint des niveaux inédits au sein d’un environnement devenu hyperconcurrentiel.
Ainsi, avec l’arrivée de ces millennials (salariés âgés de 35 ans et moins) qui ont des attentes bien plus élevées que leurs aînés, la maîtrise des coûts opérationnels est devenu un véritable challenge.
En quête de sens, les Millennials veulent des entreprises proches de leurs valeurs. Les Y attendent de leur entreprise qu’elle soit davantage tournée vers l’humain, l’éthique et l’attention portées au client. L’entreprise doit donc penser en priorité aux employés.
Parmi les critères qui font converger nouvelle génération et dirigeants, on note en tête une meilleur efficacité opérationnelle, la pérennité de l’entreprise, l’amélioration continue, et la volonté de figurer au rang des meilleures entreprises d’un secteur donné.
Pour mieux satisfaire les millennials, il faut réaliser qu’ils ont grandi avec smartphones et applications mobiles. Par ailleurs, le lieu de travail a évolué. Les salariés ont accès à l’ensemble des ressources à tout moment, et quel que soit l’endroit. Cette flexibilité et l’équilibre vie professionnelle/vie privée sont devenus une de leur principale attente et les décideurs doivent adapter leurs process pour garantir ainsi la performance et la productivité.
En conclusion, pour retenir les talents, le DRH doit se réinventer, créer des partenariats vertueux en interne et mettre en œuvre des solutions innovantes.