Pour les chefs d’entreprises du SNES (Syndicat national des Entreprises de Sécurité privée), pour tous les agents «sentinelles de la sécurité privée» cette citation, tirée de l’ouvrage d’Antoine de Saint-Exupéry «Un sens à la vie» nous parle.
Mais, nous ne nous prenons pas pour autant (si vous permettez l’expression) pour les «oies du capitole». La sécurité privée est un des maillons de la vaste chaîne sécuritaire du pays. Elle apporte sa contribution mais, il est clair qu’elle peut et qu’elle doit apporter plus à cette chaîne, pour peu, qu’on lui en donne les droits et les moyens.
Voilà un quart de siècle que le SNES s’est engagé dans le dialogue, dans les réflexions et fait des propositions. Le SNES a été un élément moteur de la création du CNAPS (Conseil National des Activités Privées de Sécurité). Il participe activement à la montée en puissance de la coopération de sécurité. Depuis 1992, le SNES ne manque aucune étape des évolutions de la sécurité qu’il suscite et accompagne.
Aujourd’hui, les urgences sont là, le présent frappe à notre porte. Le temps des réflexions et des propositions c’est bien ! Mais, le temps de l’action pour aller véritablement de l’avant, c’est mieux !
Il s’agit de construire, voire de reconstruire, de l’intérieur le modèle de la nouvelle sécurité privée française.
Nous devons relever plusieurs défis, celui de l’attractivité et des évolutions de carrière, le défi de l’encadrement intermédiaire, également la polyvalence et la polycompétence, l’intégration d’une offre globale comprenant la mise en oeuvre par les hommes des technologies appropriées, et celui du juste et vrai prix de la Sécurité Privée.
Puisse donc, que le temps des propositions fasse place à celui de l’action. C’est là le vœux global, global comme la sécurité, que je formule.