Chronique
Hier, les plus puissants PDG américains de la fameuse “Business Roundtable” se déclaraient pour un capitalisme en faveur des parties prenantes et non plus simplement des actionnaires, le FMI lançait des appels répétés à une mondialisation plus juste, et les leaders mondiaux parlaient régulièrement de «capitalisme inclusif».
Aujourd’hui, tandis que L’EUROPE valide un plan de 750 milliards d’euros pour relancer l’économie, Emmanuel Macron déclare : «Le monde d’après sera résolument écologique. Je m’y engage. Nous le bâtirons ensemble. Nous avons une opportunité historique de reconstruire notre économie et notre société sur de nouvelles bases, de nous réinventer, d’investir dans un avenir décarboné».
L’écologie, la protection de l’environnement, de l’homme et de la nature est devenue en quelques mois, (les scrutins l’ont montré) la priorité numéro 1 en France, et en Europe.
Véritable électrochoc, la crise sanitaire mondiale remet tout en question : nos modes d’organisation sociale et politique, le rôle des États, notre relation au travail, aux autres, à la consommation, à la planète, au vivant.
Selon un sondage ViaVoice réalisé en mars 2020, le monde d’après, rêvé par les Français laissera place à l’empathie envers les autres (61 %), la protection de la planète (53%), et la réduction des inégalités (47 %).
Réduire l’influence des marchés, sanctuariser les biens communs, retrouver une souveraineté collective européenne, relocaliser le maximum de filières de production, et préserver l’environnement sont désormais les priorités.
Ce monde d’après, pour n’être plus jamais comme avant, devra se construire autour de deux valeurs fondamentales, la sobriété et la solidarité, les nouveaux impératifs de la prospérité retrouvée. L’Europe a dix ans pour construire ce New Deal de la Prospérité. Nous avons 2 jours pour le dessiner…
Rendez-vous à PRODURABLE, les 7 et 8 septembre, au Palais des Congrès de Paris . Porte Maillot. www.produrable.com