L’expression “ future of work “, littéralement en français “ futur du travail “ est devenue ces dernières années très à la mode. Il y a des centaines de conférences, de livres et d’articles sur le sujet.
La raison d’un tel intérêt est simple : l’accélération de la digitalisation, la robotisation et l’IA ont pris une place si importante dans notre société que nous avons le besoin, si ce n’est le devoir, de nous poser des questions sur l’avenir de nos métiers et donc de notre travail.
Plus d’une étude affirme qu’une partie non négligeable des métiers de 2030 n’existeraient pas encore aujourd’hui, une étude de l’Institute for the Future et de Dell Technologies va même jusqu’à affirmer que cette part pourrait monter à 85% !
Ce genre de statistique ne doit pas effrayer. Au contraire, elle doit faire prendre conscience aux organisations que leurs collaborateurs ont besoin d’être formés tout au long de leur carrière pour rester employables.
En l’occurrence, le futur du travail c’est le futur de la formation en entreprise pour être capable d’accompagner ses collaborateurs face aux changements.
Par ailleurs, comment envisager l’avenir de notre travail et de nos métiers avec le développement de nouvelles machines plus performantes que l’homme ?
L’utilisation de robot pour suppléer ou remplacer l’humain n’est pas nouvelle puisque l’industrie automobile et la recherche spatiale y ont recours depuis les années 70. Mais aujourd’hui, aucun domaine ne semble pouvoir y échapper et ne pas y prêter attention serait une grave erreur.
De la même manière que les robots ont eu un impact sur plusieurs industries, l’IA bouleverse nos métiers et nos habitudes de travail. A titre d’exemple, des équipes de médecins l’utilisent déjà pour les aider à diagnostiquer certains types de cancers.
Réfléchir au futur du travail, c’est donc également envisager différemment notre rapport aux machines et réfléchir à l’impact que leur utilisation croissante pourrait avoir sur les salariés d’une entreprise.