Chronique
Les vœux du GES présentés, ce 8 janvier à la Tour Eiffel, furent l’occasion pour son président de remercier chaleureusement tous ceux qui œuvrent pour la profession, parfois au péril de leur vie, comme dans le Nord il y a peu, avant de dresser un bilan de l’année 2024 marquée par la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques : « le secteur de la sécurité privée s’est distingué par son professionnalisme et a su répondre aux attentes élevées des prescripteurs et cela malgré les nombreux préjugés.»
Et de rappeler, dans un contexte budgétaire tendu et incertain, les chantiers pour cette nouvelle année : « En 2025, le secteur devra faire face à des défis tels que l’attractivité de notre profession pour répondre au besoin colossal en matière de recrutement et de fidélisation de notre personnel, la lutte contre le piratage et les cyberattaques, ainsi que l’adaptation aux nouvelles régulations.»
Sur le plan législatif, le GES reste mobilisé et revient à nouveau sur « La loi de 1983 qui doit être modernisée pour favoriser la confiance et l’innovation, notamment en intégrant la garantie financière et en assouplissant le principe d’exclusivité. » Pour ce faire, le président revient sur ses mesures précises et concrètes concernant la garantie financière pour les entreprises, le développement de l’alternance et l’apprentissage, la sécurité incendie, et d’autres mesures plus techniques ou opérationnelles, de la vie de tous les jours, ou plutôt de la sécurité de tous les jours (coffres de voiture, caméras-piétons, autorisation « Voies publiques »).»
À l’ère du continuum, de la croissance durable, de la synergie entre les sociétés de sécurité privée et l’État, le président conclut en rappelant sa détermination à « poursuivre la construction d’un environnement plus sûr et sécurisé et en renforçant notre profession. »