La crise sanitaire a rebattu les cartes en favorisant l’essor du télétravail. Les DRH doivent répondre à cet enjeu de flexibilité sans oublier que pour attirer des talents, il faut soigner l’offre de restauration. Plus de 70 % des candidats considèrent que la qualité de la restauration est un critère de choix.
Ce phénomène a entraîné la fermeture des selfs surdimensionnés au profit de nouvelles solutions présentées comme plus souples et moins coûteuses. En parallèle, les consommateurs sont devenus plus exigeants quant à leur alimentation et attendent une restauration de qualité et durable.
L’échelle de valeur a changé, l’uniformité et la standardisation ne sont plus de mise. Les codes de consommation sont redéfinis et les cantines d’entreprises repensées pour offrir des alternatives aux salariés en déployant des offres individualisables et multimodales.
Ainsi, selon que le salarié est nomade ou sédentaire, qu’il dispose de dix minutes ou d’une heure, que son repas soit un pur moment de détente ou vienne s’insérer dans une réunion de travail entre collègues ou une visio-conférence avec des correspondants étrangers, ses besoins, en matière de restauration varient.
Il faut que son environnement de travail lui offre cette diversité de formules (des food trucks, une sandwicherie, des kiosques à thème ou encore la livraison de repas sur le lieu de travail ou du domicile) aux horaires de fonctionnement et temps de consommation adaptés à son propre rythme de travail ou son emploi du temps. L’installation de frigos connectés, accessibles 24/24 et 7/7, et alimentés par des repas frais de qualité traiteur à prix attractifs répond aussi à ces nouveaux usages et comportements alimentaires des salariés au travail.
C’est d’autant plus vrai que les consommateurs sont peu captifs et les substituts (restauration rapide, rayons snacking des supérettes, fait-maison…) sont nombreux. Ainsi, ils vont passer d’un concept à un autre selon leurs envies, leur humeur, les personnes qui les accompagnent et les différentes occasions de consommation, leur dépense variant selon leurs choix. On est en présence d’une nouvelle manière de consommer.
Les concepts de restauration se transforment pour devenir des lieux de rencontre et de vie, où l’on peut venir à tout moment de la journée pour manger, se rassembler, travailler ou encore faire son marché. On y déjeune, on y mène une réunion, on vient y travailler seul… libre à chacun de s’installer.