Si nous ramenons la métaphore à nos entreprises et organisations, essayons d’imaginer ce qu’il en adviendra de leur avenir ? Un futur où l’immobilisme est prévu d’avance et où le déclin s’annonce à l’entreprise qui n’avance plus. Comment y motiver ses équipes et continuer à enchanter ses clients ? Et que faire lorsque l’imprévu ravage l’activité d’un secteur ou d’une entreprise ?La réponse tiendrait dans la citation ou son interprétation. Peter Drucker avait théorisé la notion d’innovation comme le processus le plus important dans l’entreprise. La Covid et ses conséquences nous poussent à nous réinventer, à créer, à innover. Des produits peut-être, de nouveaux modes de travail certainement ou de nouvelles façons de manager ses équipes.
Les organisations souples et agiles sont celles qui s’en sortent le mieux car elles acceptent l’erreur dans leur modèle et n’ont pas peur de tester. L’erreur y est valorisée quand l’immobilisme est sanctionné.
C’est cet élan qui caractérise la pensée de Peter Drucker. Celui qui motive, entraîne les équipes et les fait grandir. Celui qui conserve les meilleurs talents et les accompagne pour les faire progresser. Celui qui s’appuie sur les relations de confiance établies avec les fournisseurs au fil des années pour co-construire les innovations. Rester à l’écoute des remarques et attentes des clients, considérer qu’ils ne sont jamais acquis pour constamment se remettre en question et tenter l’innovation.
La crise sera probablement dévastatrice mais elle poussera certaines entreprises à se réinventer, à oser de nouveaux modèles et à en sortir plus fortes.
C’est au Chef d’entreprise de donner la direction, de fixer le cap… et d’impulser l’innovation !